Télétravail: Comment éviter les maux de dos/tête/cou.

Télétravail: Comment éviter les maux de dos/tête/cou.

Considérant la crise actuelle de la COVID-19, plusieurs personnes se retrouvent à devoir travailler de la maison. Pour faciliter votre adaptation, voici quelques conseils simples qui vous permettront d’ajuster adéquatement votre poste de travail temporaire selon votre ce que vous avez sous la main!

Chaise

Ajuster la chaise doit absolument constituer la première étape. L’idéal est d’utiliser une chaise de bureau. Le divan n’est pas recommandé…

Position clé : Les coudes sont fléchis à 90 degrés et près du corps ; les épaules sont détendues. Les coudes devraient être à la hauteur de la table.

Si vous ne disposez pas d’un fauteuil de bureau à la maison, choisissez une chaise confortable, idéalement avec un support lombaire. Sinon, un coussin ou un oreiller peut être placé dans le bas du dos et servir de support lombaire.

Si vous êtes de petite taille, il est possible que de travailler sur la table de la cuisine fasse en sorte que vos trapèzes soient constamment contractés. Vous pouvez alors utiliser un coussin placé sous vos fesses pour vous surélever. Si vos pieds ne reposent pas à plat au sol, vous pouvez vous servir d’une boite ou d’un dictionnaire comme repose-pied afin que vos genoux et vos cuisses soient parallèles au sol et placés de façon à obtenir un angle de 90 degrés.

Écran

Position clé : L’écran doit être situé en face de l’utilisateur et à une distance d’une longueur de bras. Le haut de l’écran doit se trouver à la hauteur des yeux. Si l’écran est trop bas, il suffit de le surélever avec une pile de papier ou des livres. Bref, ce que vous avez sous la main!

Attention : Les porteurs de verres progressifs doivent ajuster la hauteur de leur écran en fonction de leur type de lentilles. La position clé étant de garder la colonne cervicale en position neutre, c’est-à-dire ni en flexion ni en extension.

Ordinateur portable

Puisque sur un ordinateur portable, l’écran, le clavier et la souris sont reliés, les possibilités d’ajustements sont limitées. Afin de rendre cette option un peu plus ergonomique, l’idéal serait de vous équiper d’une souris et d’un clavier auxiliaires. Si vous n’avez pas de souris, vous pouvez augmenter la vitesse de déplacement de votre pavé tactile afin de réduire l’amplitude de vos mouvements ainsi que les déviations du poignet.

COMMENT LA CHIROPRATIQUE PEUT-ELLE M’AIDER?

Lorsque vous développez de mauvaises postures en télétravail par exemple, les possibilités de subluxations vertébrales, de tensions musculaires et d’engourdissements augmentent grandement.

Les traitements chiropratiques aident au rétablissement de la circulation normale d l’influx nerveux qui permettra au corps humain d’utiliser sa capacité à enclencher les processus de récupération, de cicatrisation et de guérison des zones affectées. Diminution/élimination des maux de tête, maux de dos, maux de cou par exemple.

Rappelez-vous de toujours :

  • Gardez les coudes le plus près possible du corps lorsque vous manipulez la souris.

  • Évitez de croiser les jambes.

  • Utiliserzle plus possible la fonction mains libres de votre téléphone.

  • Prenez des pauses fréquentes (allez marcher 5 à 10 minutes par exemple). Faites quelques exercices d’étirement



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Sources et Références

  • https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1688700/teletravail-covid-19-ergonomie-troubles-muscles-squelettes?fromApp=appInfoIos&partageApp=appInfoiOS&accesVia=partage&fbclid=IwAR1zh3H1P9oaYQ-RPR9s7gBKgEbxlxD-u8zkO9gDoxUCs7oaOfAA1skl60Y

  • Association des chiropraticiens du Québec

  • http://blogue.chiropratique.com/bien-ajuster-poste-de-travail-a-maison/?fbclid=IwAR24Q83ws8kD9KZu-IqVM12Nhm2VXyhhrUc8No-hzXnDR8N42lznfU5gXBw

Le « Cou du texto » [Ou comment la techno ruine votre colonne vertébrale]

Le « Cou du texto » [Ou comment la techno ruine votre colonne vertébrale]

Tête penchée vers l’avant, épaules et dos voûtés, yeux hypnotisés par un écran… ça vous dit quelque chose? La plupart des gens adoptent cette position pour lire les nouvelles, consulter les réseaux sociaux, magasiner, texter un ami, regarder une vidéo, alouette! 

 

Mais saviez-vous que cette habitude pouvait endommager votre colonne vertébrale de façon importante?

Ce syndrome s’est propagé comme une traînée de poudre. En peu de temps, le cou du texto est devenu un motif de consultation courant dans les cliniques chiropratiques. Les patients sont nombreux à rapporter un ou plusieurs des symptômes liés à l’utilisation prolongée de leur appareil mobile :

Si ladite position n’était tenue que 5 minutes, on n’écrirait pas sur le sujet. Mais les gens passent en moyenne 3 heures par jour à regarder leur appareil mobile (téléphone, tablette, etc.), c’est plus de 1000 heures par année! Les problèmes surviennent quand sont associées mauvaise posture et utilisation prolongée. 

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Les 5 conséquences néfastes du « cou du texto » sur la colonne vertébrale

1. Troubles posturaux. La position usuelle lors de l’utilisation d’un appareil mobile entraîne une diminution de la courbe cervicale (en forme de C) pouvant aller jusqu’à la rectitude (cou militaire en forme de I). 

Lorsque cela se produit, la tête se retrouve déportée vers l’avant par rapport au reste de la colonne vertébrale. On parle d’un port antérieur de la tête (PAT). Si les recherches scientifiques sur le cou du texto sont limitées en raison de sa récente apparition, celles sur le port antérieur de la tête sont très nombreuses. 

D’ailleurs, une étude importante a démontré « qu’une perte de la courbe naturelle de la colonne cervicale mène à une augmentation croissante du stress sur la colonne. » (1) Le poids de la tête est d’environ 5 kg (0° d’inclinaison). Lorsque la tête est inclinée de 15° par rapport à la verticale, la colonne cervicale doit supporter un poids équivalent à 12 kg. C’est comme si un enfant de 2 ans était assis sur vos épaules en tout temps. On parle d’environ 5 kg pour chaque 15° d’inclinaison supplémentaires. 

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Tout ce stress mécanique provoque à son tour une augmentation de la courbe thoracique (hypercyphose), parfois surnommée bosse de bison. La combinaison d’un PAT et d’une hypercyphose peut parfois faire penser au cou d’une tortue. Une fois ces changements posturaux installés, il peut être difficile de les renverser. 

2. Élongations musculaires et ligamentaires. Le port antérieur de la tête (PAT) crée un déséquilibre dans la mécanique du cou et entraîne des étirements et des élongations dans plusieurs muscles et ligaments de la nuque, des épaules et du haut du dos. Ces tensions musculaires sont souvent à l’origine de douleurs, de raideurs et de maux de tête reliés au cou du texto. 

3. Hernies discales. Comme il a été mentionné plus haut, le PAT occasionne un stress mécanique énorme sur la colonne cervicale. Parmi les structures les plus sollicitées, on retrouve les disques intervertébraux, petits coussinets situés entre chacune des vertèbres et servant à amortir les chocs. Lorsque la tête s’incline vers l’avant, comme dans le cou du texto, les disques subissent beaucoup de pression, particulièrement dans leur partie avant. Cette pression excessive prolongée peut mener à une déchirure du disque et à l’expulsion de son contenu — un petit noyau. On nomme cette pathologie une hernie discale. La hernie discale cervicale se traduit généralement par des douleurs localisées, mais aussi par d’autres symptômes comme des engourdissements, des brûlures, des picotements et même des faiblesses musculaires.

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4. Arthrose ou ostéoarthrite. La présence d’un stress mécanique important, comme c’est le cas dans le syndrome du « cou du texto », n’endommage pas que les disques intervertébraux. Les vertèbres elles-mêmes peuvent subir des conséquences irréversibles. La charge accrue, les tensions musculaires et les disques moins performants peuvent, à long terme, engendrer une usure prématurée des vertèbres. Cette dégénérescence est mieux connue sous le nom d’arthrose. Non, ce ne sont pas que les grand-mères qui peuvent souffrir d’arthrose. Il est de plus en plus fréquent de repérer des signes d’arthrose cervicale chez des sujets beaucoup plus jeunes, particulièrement depuis l’apparition de la technologie numérique mobile. Les dommages structurels causés par l’arthrose sont irréversibles. Les symptômes d’arthrose les plus fréquents sont la douleur, la raideur et la perte de mouvement.

5. Autres problèmes de santé. Il a été démontré que le PAT diminuait la force des muscles respiratoires (situés au-devant du cou, ces muscles aident les côtes à se soulever lors de l’inspiration), ce qui peut entraîner des troubles respiratoires. Des tendinites, particulièrement au niveau des mains et des doigts, sont aussi associées au « cou du texto ». La lumière diffusée par l’écran numérique perturbe les cycles d’éveil/sommeil et augmente les risques de souffrir de troubles du sommeil. Il a aussi été démontré que l’utilisation abusive de la technologie numérique mobile favorisait l’apparition de troubles de l’humeur, dont la dépression. 

Trucs pour prévenir le « cou du texto » 

1. Faites vérifier votre colonne vertébrale par un chiropraticien régulièrement. Les soins chiropratiques contribuent au maintien d’une bonne posture. Ils optimisent à la fois la structure et la fonction vertébrales. Ils détendent la musculature et aident à prévenir la dégénérescence articulaire. Entre les ajustements chiropratiques, suivez les conseils 2 à 5.  

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2. Adoptez la bonne posture. Relevez la tête et le menton puis remontez les bras sur la poitrine de façon à ce que votre écran soit à la hauteur de vos yeux. Une bonne astuce pour éviter la fatigue dans vos bras (et d’avoir l’air un peu étrange) est de soutenir le coude qui tient le téléphone avec le bras opposé. Aménagez votre poste de travail pour le rendre plus ergonomique, un écran d’ordinateur mal positionné peut entraîner ou aggraver un PAT. 

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3. Faites des pauses régulièrement. Comme nous l’avons mentionné plus haut, c’est la posture prolongée qui est problématique dans le développement du syndrome du « cou du texto ». Prenez des pauses toutes les 5 minutes pour vous étirer (et peut-être même parler à quelqu’un ;-p ).  

4. Utilisez d’autres technologies. Diversifiez vos utilisations : ordinateur de bureau, portable, tablette. Faites un appel au lieu d’envoyer des textos. Utilisez la reconnaissance vocale pour dicter vos messages textes. 

5. Faites des exercices. Une étude a démontré que, combinés à des soins chiropratiques, les exercices d’étirement et de renforcement des muscles du cou amélioraient la posture thoracique chez des femmes d’âge moyen. Voici quelques exercices qui vous aideront à soulager les tensions et raideurs au cou et aux épaules ainsi qu’à réduire le PAT. À faire quotidiennement :

- Collez l’oreille sur l’épaule du même côté pour étirer les muscles du cou. Maintenez cette position 5 secondes. Répétez 10 fois de chaque côté.
- Rentrez le menton et maintenez la position pendant 5 à 10 secondes. Répétez 10 fois. 
- Croisez les doigts derrière le dos et remontez les bras vers le haut. Maintenez la position 30 secondes. Répétez au besoin. 
- Assis au bureau ou dans la voiture, collez les omoplates ensemble en ramenant les épaules vers l’arrière. Maintenez 10 secondes et répétez entre 5 et 10 fois.

Des enfants à risque

Les enfants et les adolescents sont particulièrement à risque de développer un syndrome du « cou du texto », notamment parce que leur colonne vertébrale est en pleine croissance. Dans une étude réalisée sur 1049 personnes, 70 % des adultes et 30 % des enfants ont déclaré ressentir des douleurs musculo-squelettiques en lien avec l’utilisation de leur appareil mobile. 

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Discutez avec vos enfants des risques qu’ils encourent lorsqu’ils utilisent leur téléphone, tablette ou console de jeu portative afin de les conscientiser tôt. Ils pourront ainsi prendre de bonnes habitudes dès le départ. Faites aussi vérifier leur colonne vertébrale par votre chiropraticien!   


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Références

1. Hansraj, K., « Assessment of Stresses in the Cervical Spine Caused by Posture and Position of the Head », Surgical Technology International XXV, section Neuro and Spine Surgery.
2. Castello-Branco, K., et M. Moodley, « Chiropractic manipulative therapy of the thoracic spine in combination with stretch and strengthening exercises, in improving postural kyphosis in woman », Health SA Gesonheid, vol. 21, décembre 2016, p. 303-308.  Science Direct, https://doi.org/10.1016/j.hsag.2016.06.001, consulté le 7 juin 2017.
3. https://spinalresearch.com.au/stress-on-the-spine-the-downside-of-prolific-social-media-use/, consulté le 15 janvier 2018. 
4. https://spinalresearch.com.au/forward-head-posture-effects-young-aging/, consulté le 15 janvier 2018. 
5. https://www.spine-health.com/blog/modern-spine-ailment-text-neck, consulté le 15 janvier 2018.
6. https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/trois-facons-de-prevenir-le-syndrome-du-texteur/, consulté le 15 janvier 2018. 

Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Les changements physiologiques et physiques que vivent les femmes enceintes les rendent particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs au dos et au bassin, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc. En plus de traiter efficacement et de façon sécuritaire les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs liés à la grossesse, les ajustements chiropratiques facilitent l’accouchement et favorisent une récupération post-partum plus rapide.   

La grossesse est un moment si excitant pour la future maman! Au fur et à mesure que le bébé se développe, la femme enceinte vit de grands changements physiques et physiologiques. Les articulations du corps, dont celles de la colonne vertébrale et du bassin, sont particulièrement susceptibles de souffrir de ces changements.
Le chiropraticien représente une valeur ajoutée au sein de l’équipe périnatale. Les soins chiropratiques durant la grossesse sont sécuritaires et efficaces pour traiter les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs qui affectent les femmes enceintes en plus d’offrir de nombreux autres avantages.   

Voici 6 bénéfices des soins chiropratiques durant la grossesse.  

1. Les ajustements chiropratiques aident à garder la colonne vertébrale alignée.

La grossesse augmente significativement le poids du corps de la femme, et ce, en très peu de temps. Ces changements ont un impact important sur la colonne vertébrale, qui dévie souvent de son axe.

Le déplacement vers l’avant du centre de gravité de la mère accentue la lordose lombaire (creux du bas du dos) et entraîne une hausse de la charge sur les articulations.

Les soins chiropratiques contribuent au fonctionnement optimal du corps en maintenant la colonne vertébrale droite, en permettant une mobilité saine des articulations et en soutenant les différents tendons, muscles et ligaments.

Les structures vertébrales sont ainsi mieux préparées à la prise de poids rapide et au déplacement vers l’avant du centre de gravité.

2. Les chiropraticiens peuvent réduire les besoins en médication antidouleur.

La femme enceinte devrait éviter autant que possible de consommer des médicaments. En traitant ses problèmes neuro-musculo-squelettiques et en diminuant ses douleurs, le chiropraticien l’aide à poursuivre cet objectif. Le chiropraticien est aussi formé pour offrir des conseils sur les solutions naturelles à de nombreux problèmes légers pouvant affecter les femmes enceintes.

 

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3. Les chiropraticiens peuvent appuyer le renforcement et la réparation des articulations.

La grossesse représente un défi de taille pour les articulations de la future mère. Le poids du contenu utérin entraîne une augmentation physique du stress sur les articulations. Autour du troisième trimestre, les changements hormonaux favorisent la relaxation des ligaments en prévision de l’accouchement, réduisant ainsi la stabilité articulaire.

Les soins chiropratiques sont une façon efficace de diminuer les impacts d’un ventre proéminent et des changements hormonaux sur les différentes articulations : bassin, hanches, genoux, chevilles…

Visant le corps dans son ensemble, les soins chiropratiques contribuent à son renforcement et son endurance, tout en encourageant la guérison des régions surchargées ou blessées.

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4. Les soins chiropratiques optimisent l’alignement des os du bassin.

Selon l’American Pregnancy Association, lorsque les os pelviens sont désalignés, l’espace pour le développement du bébé peut être réduit. Cette restriction se nomme « contrainte intra-utérine ».

La croissance du bébé, qui nécessite chaque jour plus d’espace, invite le sacrum de la mère à se positionner vers l’arrière. Si le sacrum n’est pas en mesure de reculer parce qu’il est mal positionné, les risques de contrainte intra-utérine sont augmentés.

Lorsque le sacrum se déplace vers l’arrière pour libérer de l’espace, cela peut provoquer plus de stress sur l’articulation sacro-iliaque, particulièrement lorsque sa position n’est pas idéale. Ce phénomène se traduit souvent par des douleurs lombaires et des sciatalgies.

Les ajustements chiropratiques facilitent cette transition et assurent un mouvement et un positionnement optimal du sacrum, réduisant les risques de douleurs, favorisant un développement maximal du bébé et facilitant un accouchement vaginal naturel plus fluide.

Au moment de l’accouchement, le bassin s’ouvre comme un livre pour laisser passer le bébé dans le canal vaginal. Lorsque les articulations sacro-iliaques sont désalignées ou restreintes dans leur mouvement naturel, l’ouverture du bassin est plus difficile, ce qui peut ralentir le travail. L’alignement optimal des os pelviens atténue donc les risques d’intervention médicale (forceps, ventouse, césarienne, etc.) au moment de la naissance en facilitant le passage du bébé.

Les conseils du chiropraticien sur le positionnement du corps durant le travail peuvent aussi aider la future maman à améliorer son confort et optimiser le passage du bébé.

Des chercheurs (3) ont noté une réduction de l’incidence de l’accouchement par les reins (back labour), qui se décrit par des contractions de plus en plus intenses ressenties dans le bas de dos, chez les femmes ayant reçu des soins chiropratiques pendant la grossesse.

Une étude (3) rapporte une réduction de 25 % du temps de travail chez les femmes qui accouchent de leur premier enfant. Ce chiffre grimpe à 31 % lors des accouchements subséquents.

Selon une autre étude (2), les femmes qui ont reçu un ajustement avant le travail ont rapporté moins de douleurs au dos durant l’accouchement.

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5.    Les soins chiropratiques agissent directement sur le plancher pelvien.

Le plancher pelvien est un ensemble de muscles qui composent la base du bassin. Il retient, un peu comme un hamac, les organes à l’intérieur du bassin. Il a aussi pour fonctions de stabiliser les articulations du bassin et d’assurer la fermeture des sphincters urinaire et anal (empêche les pertes urinaires et les incontinences fécales).

Lors de la grossesse, le plancher pelvien devient encore plus important puisqu’il supporte l’utérus qui s’alourdit chaque jour et contribue à la stabilisation du bassin, dont les ligaments s’assouplissent.

À l’accouchement, la future maman doit être en mesure de contracter et relâcher les muscles du plancher pelvien afin de permettre au bébé de descendre tout en douceur dans le canal vaginal. Lorsque la femme qui accouche n’est pas en mesure d’accomplir cette tâche adéquatement, elle s’épuise plus rapidement, le travail est plus lent et les risques d’intervention médicale pour assister la naissance augmentent.

Selon une étude de 2016 (1), les ajustements chiropratiques semblent améliorer le relâchement des muscles du plancher pelvien au repos chez la femme enceinte, ce qui permettrait à la femme d’avoir un meilleur contrôle sur son plancher pelvien durant l’accouchement, facilitant ainsi la naissance par voie naturelle.  

6. Les soins chiropratiques augmentent la capacité du corps à récupérer après l’accouchement.

Plus le corps de la femme sera sain et fort avant et pendant la grossesse, plus il pourra se remettre facilement après la naissance du bébé. Les soins chiropratiques aideront la femme enceinte à demeurer active en favorisant une bonne posture, en diminuant ses douleurs et en augmentant sa mobilité, particulièrement vers la fin du troisième trimestre.

Après l’accouchement, il sera d’autant plus aisé de reprendre l’entraînement si la colonne vertébrale et les autres articulations fonctionnent déjà de façon optimale.

De plus, un meilleur contrôle des muscles du plancher pelvien peut faciliter le rétablissement du plancher pelvien et pourrait réduire les risques d’incontinence urinaire et de descente d’organe.  

Les soins chiropratiques peuvent donc réduire les douleurs et désagréments de la future mère, lui permettant de relaxer et de profiter pleinement des aspects positifs de sa grossesse.

Les femmes enceintes suivies en chiropratique peuvent s’attendre à un corps plus fort et endurant, à de plus grandes chances d’un accouchement naturel en douceur et à une récupération plus facile après l’arrivée de bébé.

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Références
1.    HAAVIK, H., et coll.. « Effect of Spinal Manipulation on Pelvic Floor Functional Changes in Pregnant and Nonpregnant Women: A Preliminary Study », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2016, vol. 39, no 5, p. 339-347.
2.    DIAKOW, P.R., et coll. « Back pain during pregnancy and labor » Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, février 1991, vol. 14, no 2, p. 116-118.
3.    HUTTON, E., et coll. « Sterile water injection for labour pain: a systematic review and meta‐analysis of randomised controlled trials » BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology, 2009, vol. 116, no 9, p. 1158-1166.
4.    BORGGREN, C.L. « Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 2, p. 70-74.
5.    FALLON, J.M. Textbook on chiropractic & pregnancy, International Chiropractors Association, 1994.

 

Une approche unique pour retrouver l’harmonie à la maison

Une approche unique pour retrouver l’harmonie à la maison

« Tu n’as pas encore brossé tes dents?! », « Allez, dépêche-toi, va mettre ton manteau! », « On est en retard, grouillez-vous!!! ». Ces phrases vous semblent familières? Vos matins sont totalement chaotiques et vous perdez patience à peine levé du lit? Vous avez l’impression de répéter des consignes que vos enfants n’écoutent tout simplement pas? Soyez sans crainte, vous n’êtes pas seuls! Prenez quelques minutes pour lire ce qui suit, il se pourrait bien que votre vie familiale change totalement (et pour le mieux).

Connaissez-vous L’Approche qui nourrit le cœur? Il s’agit d’une approche originaire de l’Arizona, qui repose sur 3 piliers simples :

  1. Absolument non!

  2. Absolument oui!

  3. Absolument clair!

Selon son fondateur, Howard Glasser, cette approche a d’abord été créée pour les « enfants intenses » (diagnostiqué TDA, TDAH, autisme ou trouble de l’opposition par exemple), mais s’est avérée très efficace chez tous les enfants (et aussi chez des adultes). Le mot-clé est INTENSITÉ. Souvent perçue de façon négative, l’intensité, lorsque bien gérée, devient une ressource et une richesse positive inépuisable.

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Le parent (ou tout autre adulte : enseignant, éducateur…) amène l’enfant à vivre du succès à travers ses choix et ses actions. En résumé, on donne de l’attention et de l’énergie à notre enfant lorsqu’il fait des actions positives. « Un humain va de façon instinctive vers l’énergie. La raison pour laquelle les enfants font des choses interdites, c’est qu’ils savent qu’ils auront notre attention et notre énergie », affirme Martine Savaria, experte en harmonie familiale et coach parentale de L’Approche qui nourrit le cœur.

Vous êtes occupé à faire le souper, mais lorsque votre enfant transgresse une règle, vous arrêtez tout pour lui porter attention. Le faites-vous aussi lorsqu’il respecte une consigne?

L’Approche qui nourrit le cœur est un processus. Certains changements surviennent rapidement (selon le tempérament de l’enfant), alors que d’autres prendront un peu plus de temps. « Lorsque l’enfant réalise qu’il est plus payant (en terme d’attention et d’énergie du parent) de faire des choses positives comme respecter les consignes, il le fait par lui-même tout simplement », ajoute Mme Savaria.

Absolument non!

Le premier pilier de l’approche repose sur une seule règle simple : lorsque l’enfant agit de façon négative, on « débranche » notre énergie. « La plupart des parents chicanent leurs enfants lorsqu’ils font des actions négatives », ce qui indique à l’enfant qu’il a notre attention et notre énergie. Quoi faire alors? Sans ignorer l’enfant, on réduit notre niveau d’énergie et d’émotion (pas de cri, pas de gros yeux, par exemple), on lui rappelle la consigne et on passe à autre chose. Par exemple : votre enfant cogne dans la fenêtre avec une cuillère. On lui retire simplement la cuillère en disant sur un ton neutre : « On ne cogne pas dans la fenêtre ». Lorsque c’est terminé, on n’en parle plus. « C’est important de ne pas revenir sur ces actions négatives par la suite. » L’Approche qui nourrit le cœur en est une du moment présent. On ne veut pas mettre l’accent sur le négatif, au contraire.

Absolument oui!

Ce pilier est au cœur de l’approche. On vise essentiellement deux choses : que l’enfant rehausse son estime de soi en mettant en valeur ses qualités (appuyées par des faits et gestes); il s’agit de la richesse intérieure. Deuxièmement, on souhaite aider l’enfant à maîtriser son intensité (on lui installe un gradateur interne littéralement), pour qu’il puisse s’en servir de façon positive et faire les bons choix. Comment? On nourrit son cœur! Le défi est de rester attentif aux actions positives de l’enfant. Lorsqu’il respecte une consigne, on souligne le moment en félicitant l’enfant, en nommant la qualité et en y associant le geste positif.

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Exemple : votre enfant se trouve devant la fenêtre avec la cuillère, mais ne cogne pas sur la vitre. « Bravo fiston! Tu es devant la fenêtre et tu ne cognes pas dans la vitre! Tu respectes bien la consigne, tu es coopératif, c’est une belle qualité. Je suis fier de toi! » (câlin, bisou…). En agissant de la sorte, on démontre à l’enfant qu’il a notre énergie et notre attention lorsqu’il agit positivement. En tant que parent, il est important de demeurer vigilant aux actions positives et de ne pas retomber dans les vieux patterns.

Absolument clair!

En établissant des règles et des conséquences claires et strictes, l’enfant comprend rapidement qu’il aura droit à l’énergie du parent (ou autre adulte) s’il respecte les limites. Lorsqu’une règle est brisée, Martine Savaria propose la méthode du RESET. On dit RESET et on incite l’enfant à se débrancher de son énergie (tout comme nous). Le RESET est de courte durée. Certains adeptes de l’approche appliquent une conséquence à ce moment-ci, si elle est appropriée (pas de conséquence indirecte du type « pas de iPod cette semaine »…). On profite par la suite du moment pour renforcer le comportement positif de l’enfant (il a accepté la conséquence) et on s’empresse de le féliciter parce qu’il ne brise pas la règle actuellement.

Cette approche peut aussi être utilisée à plus grande échelle, dans les classes ou les CPE, par exemple. « Quand je vais donner une conférence dans une classe, l’enseignant voit tout de suite un changement », indique Mme Savaria. Plusieurs écoles d’Arizona et de Californie utilisent l’approche avec succès. Pour commencer, on fait le cercle de reconnaissance. On choisit un élève et, tour à tour, les autres élèves lui mentionnent une qualité, appuyée d’un fait. (Ex. : Justine est honnête, car l’autre jour elle a avoué qu’elle avait dessiné sur le mur). On le fait pour chaque élève. « Après un cercle de reconnaissance, l’élève grandit de 3 pouces! », commente Mme Savaria.

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Quelques astuces

  • Toujours être vigilant. On ne doit pas mettre son énergie sur le négatif. Il faut rester à l’affût des comportements positifs et des succès de l’enfant pour les souligner.

  • On utilise le « tu » le plus souvent possible. Autant le « tu » tue dans les contextes négatifs, autant il est puissant dans les positifs. Ex. : Tu es créatif. Tu collabores bien. Tu es respectueux.

  • Les règles doivent être strictes. Crier un peu, ça reste un cri; pas de demi-mesure.

  • Les conséquences que l’on donne à notre enfant doivent être courtes, presque illusoires. Le fondateur de l’approche, Howard Glasser, donne l’exemple des jeux vidéo : lorsqu’on brise la règle dans un jeu vidéo, la conséquence est de très courte durée et la partie reprend immédiatement. Pensons à Super Mario Bros, lorsqu’on tombe dans un trou : on voit un écran noir, on entend une courte musique, puis on recommence la partie. Les conséquences courtes permettent de faire une pause (RESET) et de marquer le comportement négatif sans trop y mettre d’emphase. Si on revient sur le sujet au lieu de passer à autre chose, ça devient une récompense dans le sens où l’enfant obtient notre énergie.

  • On bannit les réprimandes, les sermons, les menaces, les ultimatums, les avertissements (1, 2, 3), les rappels, les chances et les pep talks (« quand nous arriverons chez mamie, tu ne devras pas faire ceci ou cela… »).

  • On transforme les moments ordinaires positifs de l’enfant en moments extraordinaires.

  • On exagère les réussites pour bâtir l’estime de soi de l’enfant (richesse intérieure).

  • Les discussions sur les consignes ont lieu au moment optimal, c’est-à-dire lorsqu’elles sont respectées.

Quelques exemples concrets :

  • Votre enfant a l’habitude de pousser sa petite sœur. Il passe à côté d’elle sans la toucher : « Je vois que tu n’as pas poussé ta sœur, fiston. C’est très bien. Ça demande beaucoup de contrôle, je suis fier de toi. Tu es respectueux envers elle, c’est une belle qualité. »

  • Votre enfant partage son jouet : « Je remarque que tu démontres beaucoup de considération pour ton frère quand tu partages ton jouet sans que personne te le demande. Je sais que tu aimes beaucoup ce jouet, ça demande beaucoup de générosité et de contrôle. »

  • Votre enfant a été envoyé chez le directeur pour un mauvais comportement. On lui mentionne de façon neutre qu’il a déjà eu sa conséquence et que nous savons que la prochaine fois il prendra la bonne décision en classe.

  • On souligne les moments où il prend une bonne décision : « Tu avais sûrement envie de lancer cette balle sur la voiture, je vois que tu ne l’as pas fait. Tu as pris une bonne décision. Bravo! »

Des exemples de consignes claires

  • Ne pas pousser, donner de coup, taper, faire mal, mordre, griffer, pincer…

  • Ne pas désobéir

  • Ne pas pleurnicher, se plaindre pour rien

  • Ne pas mentir

  • Ne pas endommager le matériel

  • Ne pas être impoli

Des exemples de qualités que l’on veut renforcer chez l’enfant

  • Respectueux, coopératif, collaborateur, responsable

  • Généreux, altruiste, affectueux, attentionné, bienveillant

  • Bon contrôle, bonne maîtrise

  • Enthousiaste, dynamique, calme, courageux

  • Créatif, artistique, imaginatif, inventif

  • Débrouillard, habile, talentueux

  • Efficace, serviable, dévoué

  • Honnête, franc

  • Fiable, leader, ouvert d’esprit

  • Intelligent, travaillant, persévérant, méticuleux, motivé

  • Raisonnable

  • Organisé

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Comme le mentionnait Martine Savaria, L’Approche qui nourrit le cœur est un processus. On se doit d’appliquer les trois piliers qui sont tous essentiels à sa réussite.

Martine Savaria offre des conférences, des ateliers et des séances privées (en personne ou en ligne) de coaching parental. Ces formations pourront vous aider à peaufiner votre approche et à apprendre davantage de techniques pour la mettre en pratique. Pour en savoir plus, on visite son site web www.vivessens.com ou on lui écrit directement : martine@vivessens.com.



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10 mythes sur le sommeil

10 mythes sur le sommeil

Ah le sommeil… Un mystère persiste toujours autour de cette fonction vitale de l’organisme. Il existe d’ailleurs plusieurs mythes sur le sommeil. Certains sont sans conséquence, alors que d’autres véhiculent une information potentiellement dangereuse. Dans cet article, nous déboulonnons 10 des mythes les plus populaires sur le sommeil. C’est parti!

1. Mythe : Le ronflement n’est pas dangereux. Il s’agit d’un problème courant, particulièrement chez les hommes.

Réalité : Même si le ronflement est inoffensif chez la plupart des gens, il peut être le symptôme d’un désordre plus grave comme l’apnée du sommeil, particulièrement s’il est accompagné de somnolence diurne. L’apnée du sommeil est caractérisée par des pauses de respiration qui empêchent l’air d’entrer et de sortir des voies respiratoires de la personne atteinte. Les gens qui en souffrent se réveillent souvent la nuit à bout de souffle. Les pauses respiratoires réduisent les niveaux d’oxygène sanguin, peuvent créer une surcharge du cœur et du système vasculaire et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Le ronflement fréquent a aussi été associé à l’hypertension. L’obésité et un cou large sont des facteurs de risque de l’apnée du sommeil. L’apnée du sommeil peut être traitée. Les personnes qui ronflent bruyamment et qui expérimentent des pauses respiratoires devraient consulter un professionnel de la santé.

2. Mythe : Il est possible de « tricher » sur nos heures de sommeil.

Réalité : Les experts du sommeil disent que la majorité des adultes ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil chaque nuit pour une performance, une santé et une sécurité optimales. Lorsqu’on ne dort pas assez, on accumule une dette de sommeil qui peut devenir difficile à « rembourser » si elle devient trop importante. La privation de sommeil a été liée à des problèmes de santé tels que l’obésité et l’hypertension artérielle, à la mauvaise humeur, à une réduction de la productivité et à des problèmes de sécurité à la maison, au travail et sur la route.

3. Mythe : Monter le son de la radio, ouvrir la fenêtre ou allumer le climatiseur sont des moyens efficaces pour rester éveillé au volant.

Réalité : Ces trucs sont inefficaces en plus d’être dangereux pour la personne qui est somnolente au volant et pour les autres usagers de la route. Lorsqu’on est fatigué au volant, la meilleure chose à faire est de s’arrêter dans un endroit sécuritaire comme une halte routière et de faire une sieste de 15 à 45 minutes. Les boissons caféinées peuvent aider à réduire la fatigue temporairement, mais elles prennent environ 30 minutes avant de faire effet. Bien sûr, la meilleure prévention contre la fatigue au volant est une bonne nuit de sommeil la veille du voyage.

4. Mythe : Les adolescents qui s’endorment en classe ont de mauvaises habitudes de sommeil ou sont paresseux.

Réalité : Selon les experts du sommeil, les adolescents ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil chaque nuit, soit une heure de plus que l’adulte moyen. Leur horloge biologique est différente : elle les garde éveillés plus tard en soirée et endormis plus tard le matin. Cependant, certaines écoles débutent les cours tôt le matin, au moment où les adolescents ont encore besoin de dormir. Résultat : de nombreux adolescents se rendent à l’école trop fatigués pour apprendre, sans qu’ils en soient réellement responsables.

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5. Mythe : La somnolence diurne est toujours causée par un manque de sommeil.

Réalité : La fatigue excessive diurne est un problème lors duquel un individu se sent très somnolent durant la journée et ressent un urgent besoin de dormir alors qu’il devrait être alerte et réveillé. Ce problème, qui peut survenir même après une nuit de sommeil suffisamment longue, peut être le signe d’un trouble médical ou d’un désordre du sommeil plus important, comme la narcolepsie ou l’apnée du sommeil. Il peut aussi s’agir d’un symptôme de grossesse. La somnolence diurne peut souvent être traité et doit être mentionnés à un professionnel de la santé. L’endormissement diurne peut être dangereux et mettre la personne à risque d’un accident de la route, d’une blessure ou d’une maladie, en plus d’interférer avec ses habiletés émotionnelles, mentales et physiques.

6. Les problèmes de santé tels que le diabète, l’obésité, l’hypertension et la dépression n’ont rien à voir avec le temps ou la qualité du sommeil d’une personne.

Réalité : Les études ont déterminé qu’il existe bien une relation entre la qualité/quantité de sommeil d’une personne et plusieurs problèmes de santé. Par exemple, le déficit de sommeil affecte la sécrétion de l’hormone de croissance, qui est à son tour liée à l’obésité; moins l’hormone de croissance est sécrétée, plus les risques de gain de poids augmentent. La pression artérielle baisse généralement durant le cycle de sommeil, c’est pourquoi un sommeil interrompu peut affecter ce déclin normal et ainsi entraîner une hypertension et d’autres problèmes cardiovasculaires. La recherche a aussi démontré que le déficit de sommeil interférait avec la capacité du corps à produire de l’insuline, ce qui peut mener au diabète. De plus en plus d’études sont faites chaque année sur le sujet.

7. Mythe : L’insomnie est caractérisée par la difficulté à s’endormir.

Réalité : Les problèmes d’endormissement sont un des 4 symptômes généralement associés à l’insomnie. Les autres sont le réveil trop tôt avec incapacité à se rendormir, les réveils fréquents au cours de la nuit et le réveil avec le sentiment de ne pas être reposé. L’insomnie peut être un symptôme d’un problème de sommeil plus grave, d’un autre trouble médical physique ou psychologique. Lorsque l’insomnie survient plusieurs fois par semaine et qu’elle a un impact sur les fonctions et activités quotidiennes, il est recommandé d’en parler avec un professionnel de la santé.

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8. Mythe : Les aînés ont besoin de moins de sommeil.

Réalité : Les experts du sommeil recommandent entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit chez l’adulte. Quoique la structure du sommeil au cours de la nuit change avec l’âge, le nombre d’heures nécessaires reste le même. Les aînés peuvent se réveiller plus fréquemment durant la nuit, mais leurs besoins restent identiques à ceux des adultes plus jeunes. Parce qu’ils dorment moins bien la nuit, les aînés ont parfois tendance à dormir davantage le jour. Planifier une sieste dans la routine quotidienne peut aider la personne âgée à avoir plus d’énergie lors des périodes d’éveil.

9. Mythe : Les bébés devraient faire leurs nuits à 3 mois.

Réalité : Aucun bébé ne dort 12 heures d’affilée. Tout comme l’adulte, le bébé se réveille plusieurs fois au cours d’une nuit. Parfois il saura se rendormir seul, d’autres fois il aura besoin de son parent pour l’apaiser. Un bébé qui a plus de facilité à se réconforter seul pourra dormir entre 6 et 8 heures vers l’âge de 6 mois. Les réveils et les boires fréquents au cours de la nuit sont essentiels au développement optimal de l’enfant. Selon la Société pédiatrique canadienne, entre 0 et 6 mois, un bébé dormira environ 16 heures par jour, malheureusement pour les parents, pas toujours au moment où ils le souhaiteraient.

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10. Mythe : Pendant le sommeil, le cerveau dort.

Réalité : Le corps se repose lors du sommeil, cependant le cerveau demeure actif. Il se recharge certes, mais il est toujours en contrôle de maintes fonctions du corps comme la respiration. Typiquement, les cycles de sommeil durent 90 minutes et comportent 2 phases en alternance : le REM (« rapid eye movement ») et le non-REM. Le sommeil non-REM comporte 4 phases distinctes, évoluant du stade 1 de l’endormissement, duquel il est aisé de se réveiller, au stade 4 de sommeil profond, qui est le plus récupérateur, mais lors duquel il est plus difficile de sortir.

Texte adapté de Myths – And Facts – About Sleep de la National Sleep Foundation.
Références, telles que consultées le 5 octobre 2018.
https://www.sleepfoundation.org/how-sleep-works/myths-and-facts-about-sleep/page/0/3
https://canadianfamily.ca/kids/baby/sleeping-baby/



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7 astuces pour une Halloween plus santé [sans gâcher le plaisir!]

7 astuces pour une Halloween plus santé [sans gâcher le plaisir!]

L’Halloween approche à grands pas et tous se demandent quel costume sera le plus drôle, mignon ou effrayant à porter. C’est aussi la saison des bonbons.

Il n’y a pas à dire, l’Halloween est manifestement l’une des fêtes préférées des enfants! Mais les parents qui encouragent leur famille à manger sainement toute l’année se sentent souvent divisés entre la coutume populaire des friandises et la santé de leurs enfants.

Voici le secret pour permettre à vos enfants de profiter de cette fête sans compromettre leurs saines habitudes de vie.

S’amuser sans s’empoisonner

Le truc le plus simple consiste à diminuer la taille du sac de bonbons. Moins vos enfants ramasseront de friandises, moins ils en mangeront et moins ils ingurgiteront d’ingrédients néfastes pour la santé.

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Voici d’ailleurs une liste des effets néfastes du sucre blanc raffiné et du sirop de maïs sur le corps humain.

  1. Le sucre blanc raffiné et le sirop de maïs sont toxiques pour le système nerveux. Ils créent une dépendance aussi élevée que certaines drogues dures et entraînent une surstimulation du système nerveux central (reliée au TDAH et aux hypersensibilités telles que les allergies).

  2. Ils entraînent aussi une suppression du système immunitaire. N’avez-vous pas déjà remarqué que les enfants sont toujours malades à la suite de l’Halloween ou durant les vacances de Noël?

  3. Ils provoquent aussi des dommages à la fonction hépatique. Certaines études ont démontré que le sucre est aussi néfaste que l’alcool.

  4. Ils provoquent un dérèglement de la sécrétion d’insuline en faisant grimper la glycémie.

  5. Ils augmentent le niveau d’acidité dans le corps en général.

Mais il n’y pas que le sucre qui est néfaste dans les bonbons. Les colorants alimentaires aussi sont toxiques. Ils sont liés au développement de cancers, de troubles de comportement et de réactions allergiques en plus d’être reconnus pour perturber le système nerveux. Ils sont souvent responsables de la surexcitation des enfants.

L’huile de palme hydrogénée crée des dommages au système cardiovasculaire, tandis que les préservatifs alimentaires sont cancérigènes et neurotoxiques.

7 trucs pour une Halloween plus santé

La clé, c’est de faire preuve de modération : limitez la prise de friandises commerciales tout en laissant les enfants profiter des moments magiques.

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  1. Prévoyez un repas copieux, sain et nutritif le soir de l’Halloween pour éviter que les enfants aient des fringales de fin de soirée ou qu’ils mangent leurs bonbons au fur et à mesure de leur collecte.

  2. Expliquez aux enfants qu’ils pourront garder une certaine quantité de bonbons et donc qu’ils pourront trier ceux de leur choix après leur collecte.

  3. Expliquez la raison de cette limite, en leur mentionnant par exemple qu’ils contiennent des ingrédients néfastes, que ce ne sont pas des aliments pour faire grandir leur corps ou utiles à la santé de leurs belles cellules, etc.

  4. Ne laissez jamais le sac de friandises bien en vue. Certaines personnes le gardent au réfrigérateur puisque les bonbons sont moins goûteux lorsqu’ils sont froids. Il semblerait que les enfants s’en désintéressent…

  5. Ne laissez pas les enfants piger à volonté dans leurs bonbons. Il serait préférable qu’ils doivent demander la permission (en dessert, par exemple). Vous pouvez aussi faire le compromis de les laisser prendre un bonbon pourvu qu’un aliment sain et nutritif soit consommé.

  6. Soyez un modèle et ne mangez pas de bonbons vous-même!

  7. Mettez l’emphase autour de la fête et non de la chasse aux bonbons; elle deviendra secondaire et la consommation des bonbons encore moins importante. Par exemple, préparez un repas spécial d’Halloween avec des recettes santé thématiques, organisez une fête à la maison, allez visiter une maison « hantée » dans votre quartier, regardez un film d’Halloween…

  8. Faites appel à la sorcière Carabosse. Vous savez, cette sorcière qui a besoin de bonbons pour faire la magie. Une semaine après l’Halloween, elle vient chercher les bonbons que les enfants lui ont laissés dans un grand bol sur la table et leur laisse des surprises en échange. Les petits et grands sont bien heureux de trouver des collants, des cahiers de jeu, un nouveau jouet ou toute autre surprise au petit matin. S’ils demandent encore des bonbons pour dessert : « Mais c’est la sorcière Carabosse qui te les a échangés mon trésor! ».

Inspirer l’entourage

Une partie du plaisir vient aussi de répondre à la porte. Laissez les enfants courir l’Halloween une partie de la soirée et ensuite revenir vous aider à distribuer vos « surprises santé » : collants, faux tatouages, crayons et effaces d’Halloween, petits sacs de noix ou de fruits (mélange du randonneur), maïs soufflé, chocolat noir sans sucre, jujubes naturels, petits jouets, etc. Tout ce qui importe est qu’il y ait le moins de sucre et d’additifs possible et que tout soit scellé commercialement. Sinon, à moins que vous connaissiez personnellement les enfants, vous perdez votre temps à fabriquer des sucreries maison; les enfants ne les mangeront pas par sécurité.

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Souvenez-vous que l’Halloween, comme toutes les fêtes, n’arrive qu’une fois par année. Si votre famille mange des repas sains et nutritifs tout le reste de l’année, l’impact de quelques excès ne sera pas considérable. Comme toujours, la modération a bien meilleur goût…



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10 problèmes surprenants pour lesquels votre chiro peut vous aider

10 problèmes surprenants pour lesquels votre chiro peut vous aider

Les chiropraticiens sont connus et reconnus pour traiter les maux de dos, les maux de cou et les douleurs sciatiques. Des tas d’autres problèmes peuvent être soulagés, traités ou améliorés par la chiropratique. Dans cette liste, combien en connaissiez-vous?

1. Les vertiges et étourdissements

Certains types de vertiges et d’étourdissements peuvent être améliorés par les soins et conseils d’un chiropraticien. Les vertiges sont parfois déclenchés par une discordance entre les différents signaux de positionnement spatial envoyés au cerveau par les oreilles, les yeux et les récepteurs des muscles notamment. L’ajustement chiropratique des vertèbres cervicales permet une normalisation du système nerveux, ce qui a un impact sur ces différents signaux. De plus, le chiropraticien est en mesure d’effectuer diverses manœuvres pour déloger les otolithes, de petits cailloux coincés dans une portion de l’oreille interne qui sont à l’origine de nombreux vertiges. Le chiropraticien pourra aussi vous conseiller sur d’autres exercices à réaliser et sur les saines habitudes de vie à adopter pour soulager les symptômes et éviter les récidives.

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2. Troubles et douleurs à la mâchoire

Eh oui! La mâchoire est une articulation, et les chiropraticiens adorent les articulations! Les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire) peuvent rapidement devenir envahissants et occasionner divers autres problèmes : grincement des dents (bruxisme), douleurs à la mâchoire, crépitements articulaires, incapacité à ouvrir ou fermer la bouche adéquatement, douleurs au cou, maux de tête, douleurs lors de la mastication, douleurs aux dents et même des problèmes de mouvements des yeux. L’articulation temporo-mandibulaire est relativement complexe et le chiropraticien est en mesure d’en restaurer la fonction normale grâce aux ajustements chiropratiques, à la thérapie musculaire et à d’autres conseils comme le port d’un protecteur buccal ou la prescription d’exercices.

3. Acouphène

Il existe un type d’acouphène, l’acouphène somatique cervicogénique, pour lequel votre chiropraticien peut vous aider. L’hypothèse veut que l’acouphène soit causé ou aggravé par un stimulus d’origine cervical. Ce type d’acouphène est souvent associé à une douleur cervicale, mais peut aussi être déclenché par un traumatisme cervical ou crânien. Les personnes qui répondent le mieux au traitement suggéré (manipulations articulaires, thérapie musculaire et exercices) présentent un acouphène qui est soit :

- aggravé par les postures inadéquates.

- lié à une douleur cervicale.

- dont la sonorité est grave.

4. Syndrome du tunnel carpien et autres engourdissements

Le syndrome du canal carpien est un problème à la fois neurologique, musculo-squelettique et même systémique (processus inflammatoire). Le chiropraticien a toutes les compétences et connaissances pour diagnostiquer et traiter un syndrome du canal carpien. Son approche globale fait de lui un choix de premier plan pour le traitement de ce type de problème puisqu’il procédera à un examen physique et neurologique du membre supérieur (épaule, coude, poignet, main, doigts) certes, mais aussi à un examen vertébral. Le chiropraticien pourrait aussi vous aider lorsque vous souffrez d’engourdissements des pieds, des bras ou des jambes. En consultant un chiropraticien, vous découvrirez rapidement la cause de vos engourdissements et les solutions qui s’offrent à vous.

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5. Maux de tête et migraines

Les soins chiropratiques ont été démontrés efficaces dans le soulagement de nombreux types de maux de tête et migraines. En plus de l’ajustement chiropratique, le chiropraticien utilise souvent la thérapie musculaire et la prescription d’exercices pour aider à soulager et à traiter les maux de tête. Il pourra aussi vous conseiller des habitudes de vie à adopter ou à bannir pour favoriser une guérison optimale et éviter les récidives.

6. Problèmes d’équilibre et chutes fréquentes

L’équilibre est l’adaptation optimale du corps devant son environnement. Le cerveau reçoit diverses informations, des stimuli, en provenance des yeux, des oreilles et des récepteurs mécaniques des muscles. En fonction de ces informations, il se construit une image de la réalité; il s’agit de la perception. Lorsque ces signaux sont brouillés, entre autres par la subluxation vertébrale, le cerveau n’est plus en mesure de répondre adéquatement à ces stimuli et il peut s’ensuivre une perte d’équilibre ou encore des étourdissements. Grâce aux ajustements chiropratiques qu’il exécute, le chiropraticien élimine les entraves du système nerveux et en optimise ainsi la fonction. Le cerveau reçoit et transmet des informations valides, permettant au corps de bien répondre à son environnement.

7. Douleurs liées à la grossesse

Les changements physiologiques et physiques que vivent les femmes enceintes les rendent particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs au dos et au bassin, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc. En plus de traiter efficacement et de façon sécuritaire les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs liés à la grossesse, les ajustements chiropratiques facilitent l’accouchement et favorisent une récupération post-partum plus rapide.

8. Tendinites, tendinopathies, épicondylites, bursites, fasciites, etc.

Ces diverses affections musculo-squelettiques font partie du champ d’expertise des chiropraticiens. Le docteur en chiropratique pourra traiter ces problèmes à l’aide d’ajustements chiropratiques, de thérapies musculaires et parfois de thérapies complémentaires. Il est aussi en mesure de prescrire des exercices appropriés et de prodiguer des conseils pour favoriser le processus de guérison et réduire les risques de récidives.

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9. Arthrite et arthrose ou ostéoarthrite

Les symptômes d’arthrite et d’arthrose peuvent être soulagés par les soins chiropratiques. Quoique ces deux problèmes aient une origine différente, les symptômes s’avèrent parfois semblables : douleurs articulaires, raideurs, etc. La chiropratique ne guérira pas votre arthrite ou votre arthrose, mais les soins chiropratiques peuvent grandement contribuer au soulagement des symptômes et à la conservation du mouvement articulaire. De plus, la chiropratique se veut efficace dans le traitement des douleurs chroniques.

10. Torticolis congénital et plagiocéphalie (tête plate)

Votre bébé ne tourne pas la tête librement? Vous vous apercevez qu’un côté de sa tête est plat ou la forme de sa tête vous semble anormale? Le docteur en chiropratique a tous les outils pour l’aider. Le torticolis congénital est généralement dû à un spasme du muscle sterno-cléido-mastoïdien, qui réduit l’amplitude de mouvement du cou. Le chiropraticien pourra réaliser de douces manipulations et procéder à des thérapies musculaires pour traiter la cause du problème. Il n’est pas si rare que les nouveau-nés présentent des problèmes articulaires cervicaux. La naissance est un processus brutal pour la colonne vertébrale du nourrisson, les premières subluxations vertébrales apparaissent souvent lors de cet évènement, les conséquences se manifestant plus tard dans la vie.

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Sachant que le système nerveux contrôle l’ensemble des fonctions du corps et que les soins chiropratiques visent l’optimisation du système nerveux, il est facile de comprendre pourquoi tant de gens rapportent d’autres bienfaits encore plus surprenants.

Les recherches scientifiques sur les bienfaits moins évidents de la chiropratique sont encore à leurs balbutiements, mais demandez à des patients chiropratiques ce que l’ajustement vertébral a fait pour eux et vous pourriez être étonné. Plus d’énergie, meilleure immunité, meilleure digestion, amélioration des performances sportives, meilleure fonction respiratoire, sommeil plus profond et réparateur, etc.

Alors pourquoi ne pas simplement rendre visite à votre chiropraticien pour optimiser votre système nerveux et découvrir par vous-même tous les bienfaits possibles qu’offre cette extraordinaire profession holistique?

Références 

Strunk, R.G. et C. Hawk. « Effects of chiropractic care on dizziness, neck pain, and balance: a single-group, preexperimental, feasibility study », Journal of Chiropractic Medicine, 2009, vol. 8, no 4, p. 156-164.

Chaibi, A., et P.J. Tuchin. « Chiropractic spinal manipulative treatment of cervicogenic dizziness using Gonstead method: a case study », Journal of Chiropractic Medicine, 2011, vol. 10, no 3, p. 194-198.

Sanchez, T.G. et C.B. Rocha. « Diagnosis and management of somatosensory tinnitus: review article », Clinics, 2011, vol. 66, no 6, p. 1089-1094.

Michiels, S., et coll. « Does multi-modal cervical physical therapy improve tinnitus in patients with cervicogenic somatic tinnitus? », Manual Therapies, 2016, vol. 26, p. 125-131.

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Vinjamury, S.P. et coll. « Chiropractic treatment of temporomandibular disorders », Alternative Therapies in Health and Medicine, 2008, vol. 14, no 4, p. 60-63.

Brantingham, J.W. et coll. « Manipulative and multimodal therapy for upper extremity and temporomandibular disorders: A systematic review », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2013, vol. 36, no 3, p. 143-201.

Randhawa, K. et coll. « The effectiveness of non-invasive interventions for temporomandibular disorders: A systematic review by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration », The Clinical Journal of Pain, 2016, vol. 32, no 3, p. 260-278. 

George, J.W. et coll. « The effect of cervical spine manual therapy on normal mouth opening in asymptomatic subjects », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 4, p. 141-145. 

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Clar, C. et coll. « Clinical effectiveness of manual therapy for the management of musculoskeletal and non-musculoskeletal conditions: systematic review and update of UK evidence report », Chiropractic Manual Therapies, 2014, vol. 22, no 1, p. 12. 

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Clinical Practice Guidelines for the management of Rotator Cuff Syndrome in the Workplace, 2013. 

Descarreaux, M. et C. Normand. « Est-ce vraiment un syndrome du canal carpien ? Compression proximale du nerf médian », Journal of Canadian Chiropractic Association, 2000, vol. 44, no 3.

Wolny, T. et coll. « Efficacy of Manual Therapy Including Neurodynamic Techniques for the Treatment of Carpal Tunnel Syndrome: A Randomized Controlled Trial », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, vol. 40, no 4, p. 263-272. 

Borggren, C.L. « Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 2, p. 70-74. 

https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/3-choses-a-savoir-sur-les-douleurs-a-latm/

https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw045a.afficher_detail_form_reponse?owa_no_site=1132&owa_bottin=&owa_no_fiche=518&owa_no_form_reponse=121611&owa_apercu=N&owa_imprimable=N&owa_brouillon=N&owa_fenetre_surgissante=N&owa_no_champ_selectionne=5&owa_no_choix_selectionne=3&owa_lettre=%&owa_no_page=2

https://www.thejoint.com/texas/lubbock/lubbock-28067/201586-chiropractic-jaw-adjustment



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13 bienfaits de la marche et 5 façons de la pratiquer

13 bienfaits de la marche et 5 façons de la pratiquer

La marche est l’un des exercices physiques les plus accessibles et les moins coûteux. Mais ces dernières années, elle a perdu de son attrait. L’engouement des médias pour le jogging et l’apparition massive d’évènements de course à pied ont laissé bien peu de place à la simple marche. Dans cet article, vous découvrirez 13 bienfaits de la marche et 5 façons de la pratiquer au quotidien.

Selon les recommandations officielles, nous devrions faire 30 minutes d’activité physique modérée (comme la marche) chaque jour ou trois séances de 90 minutes à intensité élevée (comme la course) par semaine. Voici quelques bénéfices que vous apportera la marche quotidienne.

1. Améliore le tonus musculaire, la fonction articulaire et l’équilibre. La marche aide à combattre les effets de la sédentarité. Que vous y alliez d’un pas rapide ou que vous fassiez simplement une balade, la marche permet d’activer les circuits neuronaux associés à votre sens de l’équilibre et renforce la musculature des jambes et du tronc. Elle permet aussi de lubrifier les articulations, ce qui réduit les douleurs arthritiques et la rigidité.

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2. Favorise une bonne santé cardio-vasculaire et respiratoire. La marche augmente l’apport en oxygène au cerveau et au cœur, tout en réduisant une pression artérielle trop haute. Elle a aussi été démontrée bénéfique chez les personnes souffrant de problèmes pulmonaires.

3. Augmente l’espérance de vie. De 20 à 30 minutes de marche par jour rallongeraient la vie de 3 à 7 ans. C’est encore mieux si on combine cette activité à un autre exercice physique.

4. Augmente l’énergie. L’exercice physique en général est une bonne source d’énergie. Parce que le corps bouge, s’oxygène et fonctionne mieux, il dépense moins d’énergie à tenter de rétablir un équilibre, de diminuer des taux de sucre élevés, de combattre des infections, etc.

5. Augmente les fonctions immunitaires. La marche quotidienne peut aider à protéger contre les infections saisonnières en renforçant le système immunitaire. Une étude a démontré que les personnes qui faisaient au moins 20 minutes de marche par jour, 5 jours par semaine, avaient 43 % moins de risque d’être malades. Et si elles le sont, les symptômes s’avèrent moins importants et la récupération est plus rapide.

6. Facilite la digestion. La marche régulière améliore la mobilité intestinale et gastrique, ce qui augmente la régularité.

7. Agit sur les émotions et l’humeur. En plus de profiter de la lumière et d’une production de vitamine D, les marcheurs augmentent leur production d’endorphines, les hormones du bien-être. Des recherches ont aussi démontré que la marche modifiait le système nerveux de façon à réduire la colère et l’anxiété.

8. Augmente la créativité. La marche aide à résoudre les problèmes et augmente la créativité. Elle favorise aussi une bonne mémoire. Il s’agit là d’une belle option lorsqu’on doit réfléchir et prendre une décision.

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9. Améliore le sommeil. L’exercice physique améliore le sommeil, particulièrement s’il est accompli tôt le matin. Donc, si vous souffrez d’insomnie, une petite marche matinale quotidienne pourrait s’avérer très bénéfique!

10. Aide à réduire le tour de taille. Même si le chiffre sur la balance ne bouge pas, il est possible que le tour de taille du marcheur quotidien diminue. La marche améliore la réponse à l’insuline, ce qui aide à réduire le gras abdominal. Elle favorise ainsi une perte de poids saine et un maintien de poids santé.

11. Réduit les risques de maladies chroniques. Parce qu’elle favorise d’abord une bonne santé cardio-vasculaire, la marche permet de réduire le risque d’infarctus ou d’AVC. Et en réduisant les envies de sucre, elle aide en plus à maintenir un bon taux de sucre dans le sang, ce qui contribue à prévenir le diabète de type 2, l’obésité et le syndrome métabolique.

12. Améliore l’apparence des jambes. La marche s’est avérée efficace pour réduire l’apparition de veines, de veinules, de varices et de varicosités sur les jambes. Grâce à un meilleur tonus musculaire, une diminution de la pression artérielle et une meilleure efficacité du cœur, le retour sanguin des jambes vers le cœur se fait plus facilement.

13. Augmente le niveau de confiance en soi. Établir des objectifs de marche et s’y tenir augmente les chances d’adopter d’autres comportements sains. Se faisant, on augmente la confiance en soi et les chances d’avoir un meilleur style de vie en général.

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Qui a dit que marcher était ennuyant? Essayez ces 5 différentes façons de pratiquer la marche pour garder la motivation et en retirer des bénéfices.

1. La marche nordique. Il s’agit d’une forme de marche dynamique exécutée avec des bâtons de marche. Elle convient à tous les niveaux de marcheur et est sécuritaire pour les personnes dont l’équilibre est plus précaire. Elle fait travailler plus de 90 % des muscles du corps tout en réduisant le poids sur les articulations. Il existe des clubs et des groupes un peu partout dans la province.

2. La marche méditative. Il s’agit d’une forme de méditation pleine conscience. Le marcheur est invité à se concentrer sur ce qu’il voit, ce qu’il sent, ce qu’il entend, etc. Cela permet au cerveau de porter son attention sur son hémisphère droit, ce qui est bénéfique pour améliorer l’humeur, gérer le stress et réduire les émotions négatives.

3. La réunion-marche. Pourquoi ne pas faire votre meeting d’équipe en marchant au lieu de rester assis au bureau? Ce type de rencontre gagne en popularité, car la marche améliore les fonctions cognitives, la créativité, l’énergie et la productivité. Quel employeur dirait non à cela?

4. La marche en forêt. La marche en forêt ajoute un petit côté zen, n’est-ce pas? Elle permet, en plus de prendre un bon bol d’air frais, de contempler la nature et de se connecter avec l’environnement. La randonnée en montagne se solde la plupart de temps par une vue magnifique. L’automne, la forêt de feuillus nous en fait voir de toutes les couleurs!

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5. La marche sociale. Pas obligé de marcher seul. En donnant rendez-vous à un ami ou en transformant la marche en activité de couple, on renforce les liens sociaux, on garde la motivation et on brise la monotonie.

Peu importe la façon dont vous choisirez de pratiquer cette activité, l’important est de garder une constance. Fixez-vous des objectifs réalisables et surveillez votre progression afin de rester motivé.

Bonne marche!

Références :

1. https://fitness.mercola.com/sites/fitness/archive/2018/05/18/how-walking-benefits-health-longevity.aspx (Tel que consulté le 26 septembre 2018)

2. https://www.health.harvard.edu/staying-healthy/5-surprising-benefits-of-walking (Tel que consulté le 26 septembre 2018)

3. https://fitness.mercola.com/sites/fitness/archive/2015/09/11/daily-walk-benefits.aspx (Tel que consulté le 26 septembre 2018)

4. https://www.prevention.com/fitness/a20485587/benefits-from-walking-every-day/ (Tel que consulté le 26 septembre 2018)



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Le vinaigre de cidre : un élixir bien de chez nous aux multiples bienfaits!

Le vinaigre de cidre : un élixir bien de chez nous aux multiples bienfaits!

L’automne est déjà là. Et qui dit automne, dit pommes! Peut-être irez-vous visiter un de nos magnifiques vergers au cours des prochaines semaines? Si c’est le cas, faites vos réserves de vinaigre de cidre pour l’année. En plus d’être un produit du terroir, ce liquide est un véritable élixir! Voici pourquoi et comment intégrer le vinaigre de cidre à votre quotidien.

Le vinaigre de cidre (VDC) est riche en composants bénéfiques pour la santé : acide acétique, polyphénols, magnésium, potassium, enzymes et probiotiques, qui en font un liquide aux propriétés antioxydantes et antimicrobiennes.

Le VDC est obtenu grâce à un long processus de fermentation. On utilise le vinaigre (au sens large) depuis des milliers d’années pour ses vertus thérapeutiques, mais aussi pour ses particularités en cuisine (conservation, rehaussement des saveurs…).

Les Québécois auraient tout intérêt à troquer leur vinaigre blanc contre le vinaigre de cidre puisqu’il est d’origine locale : notre organisme étant génétiquement conçu pour assimiler plus facilement les aliments locaux.

Le VDC que vous choisirez devrait être biologique, non filtré, non pasteurisé, d’un aspect trouble et avec la présence de filaments, que l’on nomme la mère (un gage de sa qualité).

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Ses bienfaits sur le corps

Le VDC est un chouchou de la médecine naturelle. Il existe peu de risques à le consommer quotidiennement (mis à part des risques de perte de potassium s’il est consommé de façon excessive sur une longue période ou des risques d’interactions avec certains médicaments lorsqu’il est utilisé sous forme de cure intense). Cet aliment a de nombreux bénéfices sur le corps :

  • C’est un alcalinisant. Il aide le corps à équilibrer son acidité (son pH), le rendant ainsi moins propice au développement de nombreuses maladies. Un pH équilibré peut aussi aider à réduire les risques de cancer et à augmenter le niveau d’énergie.

  • Il améliore la glycémie. Des études récentes ont démontré que le VDC avait un effet positif sur la glycémie. C’est grâce à l’acide acétique que le VDC peut aider le corps à mieux décomposer les graisses et à se sentir plus rassasié.

  • Il stimule le système immunitaire. Parce qu’il est riche en probiotiques (produits de la fermentation), le VDC aide à la construction et au maintien de la flore intestinale, un élément clé du système immunitaire. Le VDC est aussi un antibactérien et un antifongique naturel.

  • C’est un antioxydant. Grâce à sa teneur en polyphénols, le VDC aide à combattre l’oxydation des cellules et la production de radicaux libres, liés au développement du cancer.

  • Il facilite la digestion. L’acide du VDC favorise la digestion au niveau de l’estomac et la pectine qu’il contient peut aider à soulager les spasmes intestinaux. Sa teneur en probiotiques favorise aussi la santé gastro-intestinale.

Ce que la science dit à propos du VDC et de certaines maladies

  • Diabète de type 2. Des études ont démontré que l’acide acétique améliorait la sensibilité et les réponses à l’insuline. Le VDC aiderait aussi à la perte de poids en réduisant notamment les fringales et les envies sucrées. La conclusion d’une de ces études était qu’une prise quotidienne de vinaigre pouvait être utilisée pour aider à prévenir le syndrome métabolique en réduisant l’obésité.

  • Reflux gastrique. Il semble illogique de penser qu’un acide peut réduire les reflux acides de l’estomac, mais c’est bien le cas. Les reflux gastriques sont généralement dus à une trop faible quantité d’acides, à un déséquilibre du pH ou à un manque d’enzymes et de probiotiques. Le VDC est le cocktail parfait dans tous les cas.

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  • Allergies saisonnières. Le VDC contribue à la dissolution du mucus, y compris celui des sinus. Il soutient aussi le drainage lymphatique et le système immunitaire. Il est encore plus efficace lorsqu’il est combiné à du miel d’origine locale.

  • Hypertension artérielle. Des études animales ont démontré que la consommation de VDC réduit le taux de triglycérides et la pression artérielle de façon significative.

  • Pellicules, troubles de la peau (psoriasis, champignons, eczéma, acné) et démangeaisons du cuir chevelu. En application topique, le VDC tue les champignons et est un excellent soutien contre les problèmes de peau (souvent causés par une acidité trop importante du corps). Il s’utilise aussi comme revitalisant et traitement contre les pellicules et les démangeaisons du cuir chevelu.

  • Colonisation par Candida Albicans. La candidose est une prolifération exagérée du champignon Candida. Les probiotiques du VDC aident à tuer le Candida en compétitionnant pour les ressources (terrain, nourriture…). Associé à une réduction des sucres dans l’alimentation, le VDC est efficace pour contrer ce fléau.

Comment le consommer et l’utiliser

Il n’existe pas de recommandations officielles pour la consommation quotidienne de VDC. La plupart des gens en prennent entre 1 et 3 c. à thé par jour selon leur objectif et leurs besoins. L’important est de TOUJOURS diluer le VDC dans un peu d’eau.

On peut le consommer avant les repas (1 c. à thé) pour aider à combattre les diverses pathologies mentionnées plus haut.

Pour les maux de gorge ou pour favoriser le sommeil, on prend ce mélange : 1 tasse d’eau chaude (non bouillante), 1 c. à soupe de VDC, 1 c. à soupe de miel et un cube de racine de gingembre.

Pour les problèmes de cuir chevelu, on fait un rinçage par semaine (1/3 tasse de VDC pour 4 tasses d’eau) et on vaporise un mélange à parts égales d’eau et de VDC sur l’ensemble de la tête. On enveloppe le tout d’une serviette et on laisse reposer une heure. On fait un shampoing pour enlever les résidus. On peut ajouter quelques gouttes d’huile essentielle pour en augmenter l’efficacité et réduire l’odeur (arbre à thé, romarin, géranium ou lavande). Ce traitement peut être fait 2 fois par semaine, au besoin.

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Dans la cuisine, on peut utiliser le VDC à toutes les sauces… et toutes les vinaigrettes! On l’ajoute pour éclaircir une soupe ou on en fait une marinade. Pour donner un peu d’umami à nos légumes, on essaie ce petit mélange qu’on badigeonne sur des brocolis, asperges, courgettes ou autre légume de votre choix.

1 c. à soupe de VDC
1 c. à soupe de jus de citron
½ c. à thé ail émincé
Basilic émincé et poivre noir frais moulu au goût

De nombreuses autres vertus sont conférées au VDC : il aiderait au soulagement des coups de soleil ou piqûres de moustiques et s’utilise aussi pour neutraliser les odeurs (aisselles, pieds, odeurs ambiantes, etc.).

Références
1. Budak et coll. « Functional Properties of Vinegar », Journal of Food Science, 8 mai 2014.
2. Ostman et coll. « Vinegar supplementation lowers glucose and insulin responses and increases satiety after a bread meal in healthy subjects », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 59, no 9, p. 983-988, 2005.
3. Johnston et Gaas. « Vinegar: medicinal uses and antiglycemic effect », Medscape General Medecine, mis en ligne le 30 mai 2006.



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Mode d’emploi pour transformer votre santé [et votre vie!]

Mode d’emploi pour transformer votre santé [et votre vie!]

Il existe trois types de stress : physique, chimique et émotionnel. Par conséquent, il existe trois types d’équilibre : physique, chimique et émotionnel. Ces trois éléments sont interconnectés, et selon le Dr Joe Dispenza, chiropraticien depuis plus de 30 ans et auteur reconnu : « Si vous êtes en mesure de rétablir deux des trois déséquilibres, le troisième se rétablira typiquement par lui-même. »

Si vous pouvez soutenir votre corps vers un plus grand équilibre chimique et émotionnel, il sera plus disposé à restaurer son équilibre physique. Lorsque le corps retrouve un certain équilibre physique et chimique, il sera davantage en mesure de retrouver une stabilité émotionnelle. C’est aussi vrai pour l’équilibre chimique, qui sera certainement facilité par des choix de vie entraînant l’équilibre physique et émotionnel.

Lorsque ces trois sphères sont en harmonie, on parle d’homéostasie, ou de santé. Mais dans la réalité de la vie moderne et mouvementée, il est tellement plus facile d’être en déséquilibre.

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En faisant un seul choix différent dans votre vie — peu importe ce choix, pourvu qu’il vous soit bénéfique — vous déclenchez un processus de rééquilibre d’une des trois sphères.

En prenant une marche chaque jour, vous améliorez votre équilibre physique.

En éliminant l’alcool de votre vie, vous améliorez votre équilibre chimique.

En méditant quotidiennement, vous améliorez votre équilibre émotionnel.

Et comme vous l’aurez compris, chacun de ces changements d’équilibre se répercute sur les deux autres sphères.

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Dans un mode de pilote automatique, dirigé par les mêmes programmes, sentiments ou agents stresseurs inconscients (doute, fatigue, résignation, ressentiment, souffrance et tant d’autres), l’environnement familier ne fait que réaffirmer ces mêmes émotions. C’est de cette façon que vous restez coincé dans la même vie que vous avez apprivoisée, emprisonné dans cet air de déjà-vu. Le jour de la marmotte quoi!

Vous tentez d’apporter un changement, mais rapidement vous retombez dans vos vieilles habitudes.

Brisez vos chaînes, libérez-vous!

Alors, comment se sortir de ce cycle incessant de pensées, d’émotions et d’actions identiques? Tout le processus commence par des choix différents. Que ce soit en se levant et en méditant plutôt qu’en restant au lit, en modifiant son alimentation ou en établissant une nouvelle routine d’exercices, tant que vous faites de nouveaux et meilleurs choix, vous aidez votre corps et votre esprit à restaurer son équilibre. Il faut bien commencer quelque part!

Prenons l’exemple d’un changement d’alimentation qui consiste à éliminer les sucres raffinés, l’alcool et la caféine. Dès lors que le corps commence à changer d’état chimique en raison de ces meilleurs choix alimentaires, une modification dans l’état émotionnel surviendra tout naturellement.

Mais le travail ne fait que commencer. C’est ici que ça se corse et que la plupart des gens abandonnent le changement.

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La résistance

Votre corps va rouspéter. Prévoyez le coup!

Toujours dans l’exemple d’une élimination d’aliments malsains de votre diète, la première réaction du corps sera la manifestation de rages alimentaires et d’envies irrésistibles (les fameux cravings!). Votre corps voudra combattre parce qu’il a été chimiquement et émotionnellement conditionné par les choix passés.

Si vous ne restez pas vigilant durant ce processus, votre corps et votre esprit vous conduiront vers les mêmes tendances et stimuli connus, desquels découleront le même état d’esprit et les mêmes émotions familières que vous ressentez depuis de nombreuses années. C’est la façon qu’utilise votre corps pour se cramponner au passé.

Reprenez le pouvoir sur vous-même et reconstruisez-vous!

En résistant aux envies, aux tentations, aux voix et aux désirs suffisamment longtemps, vous commencez à reprendre le pouvoir sur votre corps et sur vos comportements inconscients. Chaque fois que vous dépassez ces envies et ces voix qui vous poussent à prendre des décisions qui ne vous sont pas ultimement bénéfiques, vous élevez votre conscience au-dessus du corps et conquérez un aspect de vous-même.

Ce succès vous donne la confiance et la motivation pour vous attaquer à l’objectif suivant. Puis, un jour, soudainement, vous n’éprouvez plus de peur ou de réticence à faire de nouveaux choix différents. Même que vous embrassez ces nouveaux choix qui vous rendent chaque fois encore plus satisfait de vous-même.

En étant mieux avec vous-même, vous distinguerez plus clairement les moments où vous ne l’étiez pas. En continuant à prendre des décisions qui servent positivement votre mieux-être, vous commencez à créer un nouvel état interne.

Il s’agit simplement d’une étape de plus vers la restauration de l’homéostasie du corps, vers le rétablissement de la santé. Dans cet état d’harmonie et d’homéostasie, encore plus d’énergie est disponible pour créer un futur meilleur.

Cette libération d’énergie facilite l’établissement d’un cycle vertueux de bons choix qui crée ultimement de nouveaux comportements plus sains. Ces comportements mènent à des émotions et des sensations plus saines ce qui entraînera de nouvelles expériences. En étant ainsi plus équilibré chimiquement et émotionnellement, nous devenons physiquement plus balancés — et le cycle continue ainsi.

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Alors, la prochaine fois que vous vous sentez coincé dans votre vie, rappelez-vous que le renouveau commence avec de nouveaux choix.

Quelle est cette petite chose par laquelle vous pouvez commencer pour changer aujourd’hui et qui aura un impact positif sur votre vie? Accrochez-vous et regardez où cela vous mènera.

Désormais, vous êtes dans l’inconnu, et c’est exactement là que la magie opère!

Adaptation libre de « You want to change your life? It starts by making a different choice », publié le 16 mars 2018 sur le blogue de Dr Joe Dispenza. www.joedispenza.com



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Qu’est-ce qu’une subluxation vertébrale?

Qu’est-ce qu’une subluxation vertébrale?

Trop longtemps relégué au statut de simple théorie, le concept de subluxation vertébrale s’appuie désormais sur des preuves scientifiques solides. Il s’agit d’une notion assez compliquée; même les chiropraticiens ont de la difficulté à l’expliquer simplement à leurs patients. On peut la définir ainsi :

La subluxation vertébrale est la dysfonction biomécanique ET neurologique d’une articulation vertébrale qui se traduit à la fois par une mobilité articulaire anormale et par une distorsion des signaux nerveux échangés entre le corps et le cerveau, résultant en une capacité amoindrie du corps à se réguler, s’harmoniser, s’adapter et se guérir.

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Quelles sont les causes de la subluxation vertébrale?

La subluxation vertébrale est une mauvaise adaptation du corps devant un stress. Il existe trois types de stress pouvant causer la subluxation vertébrale : les stress physiques (traumatismes), les stress chimiques (toxines) et les stress émotionnels (émotions).

1. Les stress physiques sont classés en deux catégories : les macrotraumatismes et les microtraumatismes.

A. Les macrotraumatismes représentent les blessures physiques classiques résultant d’un accident, d’une chute, du processus de la naissance ou d’un impact sportif.

B. Les microtraumatismes sont des blessures plus sournoises provenant de mauvaises habitudes posturales, d’un style de vie sédentaire, de mouvements répétés ou d’une surutilisation.

Le stress physique est le plus évident des trois types de stress. Il provoque de façon directe un problème biomécanique d’une articulation qui se solde par une subluxation vertébrale.

2. Les stress chimiques sont en fait des toxines présentes sous forme d’agent de conservation, de colorants, de parfums, d’agents texturants, d’agents moussants, de molécules chimiques, de toxines environnementales, de métaux lourds ou de résidus domestiques dangereux. Il peut même s’agir d’un manque de vitamines, de minéraux et de nutriments ou encore d’un excès de sucres raffinés ou de gras trans, par exemple.

Les toxines perturbent l’équilibre chimique et s’accumulent dans le corps, réduisant ainsi sa résistance physique. On parle de « charge toxique ». L’affaiblissement causé par une trop grande charge toxique facilite l’apparition de la subluxation puisque le corps s’adapte moins bien aux stress physiques cités précédemment.

3. Le stress émotionnel fait référence aux émotions négatives ressenties par un individu. Il entraîne notamment des tensions dans les muscles du cou et des épaules. Il peut s’agir de colère, de tristesse, d’angoisse de performance au travail, de peur liée à de l’intimidation ou du harcèlement, d’inquiétude provoquée par des problèmes financiers…

Les émotions négatives intenses sont à l’origine de la sécrétion d’hormones du stress (le cortisol, par exemple), qui perturbent à leur tour l’équilibre chimique du corps. Tout comme les toxines, les émotions négatives facilitent donc l’apparition de la subluxation en réduisant la résistance physique du corps.

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En outre, tout agent stresseur a le potentiel de créer une subluxation, et la subluxation est un agent stresseur en soi. Le lien entre la subluxation et un état de stress chronique est de plus en plus étudié. L’hypothèse proposée est que la subluxation vertébrale constitue un agent stresseur neurologique qui active la réponse au stress de l’amygdale (une partie du cerveau) à des niveaux bas, mais chroniques.

Qu’est-ce qui se passe dans la colonne vertébrale?

Si la ou les causes de la subluxation vertébrale (les 3 différents types de stress) persistent, le corps ne sera pas en mesure de réparer adéquatement les tissus. Le processus inflammatoire peut alors devenir chronique et provoquer une fibrose de l’articulation, c’est-à-dire une cicatrisation anormale des tissus. Toutes les structures articulaires, dont le disque intervertébral, peuvent alors s’endommager.

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Quels sont les effets sur le cerveau?

Mais les effets ne s’arrêtent pas à la colonne vertébrale. L’aspect neurologique de la subluxation vertébrale est, comme mentionné précédemment, d’une importance capitale et les recherches en chiropratique les plus récentes s’y intéressent particulièrement.

La technologie offre désormais des outils performants et fiables aux chercheurs, qui commencent à comprendre l’ampleur des effets néfastes de la subluxation vertébrale sur les fonctions nerveuses.

Un centre de recherche néozélandais étudie précisément la façon dont la subluxation vertébrale affecte la communication entre le corps et le cerveau et met en lumière ses impacts sur les fonctions du système nerveux.

La dysfonction biomécanique associée à la subluxation (trouble de la mobilité, inflammation, cicatrisation, étirement ou contraction musculaire, etc.) se répercute sur le système nerveux en brouillant les signaux envoyés au cerveau.

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Les muscles et les tissus de la colonne vertébrale renferment des milliers de capteurs qui détectent et relaient au cerveau différents paramètres dont la position dans l’espace (mécanorécepteurs) et les dommages tissulaires (nocicepteurs). Ce relais se fait de façon subconsciente.

On pourrait comparer les mécanorécepteurs aux « yeux » du cerveau et les nocicepteurs au « check engine ». La subluxation vertébrale perturbe ces signaux, ce qui entraîne des erreurs de perception du cerveau – il ne voit plus la réalité telle qu’elle est vraiment.

La douleur peut aussi apparaître : c’est le « check engine » qui s’allume. Il s’agit des signaux de nociception qui passent du subconscient au conscient.

Si la cause des interférences (subluxation vertébrale) n’est pas éliminée, les distorsions de la réalité et la douleur augmenteront graduellement.

Une perception inexacte de la réalité aura des conséquences sur la façon dont le cerveau intègre et traite toutes les informations, et pas seulement celles qui sont erronées. L’organisme aura alors de plus en plus de difficulté à répondre adéquatement à son environnement, à réguler ses fonctions et à se guérir.

Le corps aura perdu son homéostasie, c’est-à-dire sa capacité à se maintenir en équilibre physique, chimique et émotionnel.

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Quelles sont les conséquences de la subluxation vertébrale?

Si la subluxation vertébrale n’est ni traitée ni éliminée, elle peut avoir de graves conséquences. La perte de l’homéostasie mentionnée plus haut est probablement la plus redoutable de toutes. Cependant, il ne s’agit pas du seul effet néfaste de la subluxation vertébrale sur l’ensemble du corps.

La composante biomécanique de la subluxation vertébrale peut entraîner divers symptômes et problèmes tels que :

Raideurs
Douleurs
Perte d’amplitude de mouvement
Inflammation (enflure, chaleur et rougeur locales)
Tensions musculaires
Torticolis ou entorse
Mauvaise posture
Maux de tête
Protrusion ou hernie discale
Dégénérescence (arthrose ou ostéoarthrite)
Etc.

Les symptômes et troubles de santé pouvant être provoqués par la composante neurologique (problèmes de communication du système nerveux) sont beaucoup plus nombreux et variés* :

Fatigue
Troubles du sommeil
Problèmes d’équilibre
Engourdissements
Brûlures
Lourdeurs
Pertes de force musculaire
Étourdissement et vertiges
Pression artérielle élevée
Baisse de l’immunité
Troubles de l’humeur
Troubles digestifs
Problèmes respiratoires
Troubles de la coordination
Brouillard mental
Migraine
Hypersensibilité
Etc.

* La plupart de ces symptômes sont liés à la stimulation du système nerveux sympathique et à l’inflammation chronique. Des symptômes comme les troubles du sommeil, la fatigue, le brouillard mental, l’hypertension artérielle et les troubles de l’humeur peuvent aussi être aggravés par la douleur.

Un facteur de risque supplémentaire

Bien sûr, la subluxation vertébrale n’est pas nécessairement ni toujours la cause de tous ces problèmes. Tout comme des habitudes de vie malsaines, elle représente un des multiples facteurs pouvant prédisposer à certains troubles de santé.

Notamment, il a été démontré que la subluxation vertébrale facilite le déclenchement du système nerveux sympathique. Cette portion du système nerveux autonome est responsable de la réaction « fuite ou combat » devant un danger — par opposition au système nerveux parasympathique, qui déclenche les fonctions de relaxation et digestion. Lorsqu’il est sollicité, le système nerveux sympathique provoque la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

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Est-il possible de prévenir et d’éliminer les subluxations vertébrales?

Deux actions principales peuvent être prises afin de diminuer les subluxations vertébrales : réduire les stress à l’origine de la subluxation vertébrale et consulter un chiropraticien pour éliminer les subluxations vertébrales existantes.

1. Réduire les stress causant la subluxation vertébrale. L’adoption d’un style de vie sain est la clé pour limiter les différents stress qui causent la subluxation vertébrale. L’alimentation, l’exercice physique, le repos, les pensées, les relations et l’environnement sont toutes des sphères de vie que l’on peut apprendre à améliorer un peu chaque jour. Malheureusement, il est impossible d’éliminer tous les stress de notre vie. Bien qu’il soit en mesure de vous conseiller sur les saines habitudes à adopter pour réduire les 3 types de stress, le chiropraticien jouera un rôle unique dans le traitement des subluxations vertébrales.

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2. Bénéficier d’ajustements chiropratiques. L’ajustement chiropratique est la seule façon connue d’éliminer les subluxations vertébrales. Il s’agit d’une manipulation articulaire de faible amplitude et de haute vélocité (très rapide) qui rétablit le mouvement normal de l’articulation vertébrale.

Les plus récentes recherches indiquent une amélioration instantanée dans la qualité des signaux nerveux relayés par les mécanorécepteurs et les nocicepteurs vers le cerveau. L’ajustement chiropratique agit donc simultanément sur les composantes biomécaniques et neurologiques de la subluxation vertébrale.

Les chiropraticiens sont les seuls professionnels de la santé formés pour détecter et éliminer les subluxations vertébrales. Au Québec, ils doivent compléter un doctorat universitaire de premier cycle d’une durée de 5 ans et répondre aux exigences de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (examens, formation continue, etc.) pour obtenir leur permis de pratique.

Le docteur en chiropratique détecte et élimine les subluxations grâce à des ajustements chiropratiques, rétablissant ainsi la communication entre le cerveau et le corps. Ce qui donne l’occasion au système nerveux de maintenir son équilibre (homéostasie), de se guérir et de mieux s’adapter aux stress impossibles à éviter.

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Saviez-vous que?

La définition de la subluxation vertébrale a évolué à travers les années, tout comme la science qui l’explique. C’est pourquoi nous sommes passés d’une vertèbre bloquée, coincée ou déplacée et de nerfs pincés à un concept plus physiologique. À une certaine époque — pas si lointaine, disons-le —, on utilisait l’analogie du pied sur le boyau d’arrosage pour expliquer les symptômes systémiques associés à la subluxation vertébrale. Ce concept est désuet.

Parce que la subluxation vertébrale ne se limite pas simplement au déplacement ou au blocage d’une vertèbre, mais représente plutôt un processus au cours duquel de nombreux changements pathologiques surviennent, les chiropraticiens utilisent régulièrement l’expression complexe de subluxation vertébrale (CSV). Le CSV fait donc référence aux 5 composantes étroitement liées de la subluxation vertébrale ainsi qu’aux conséquences qu’elles engendrent.

Les 5 composantes de la subluxation vertébrale

1. Altération du mouvement = kinésiopathologie
2. Altération du système nerveux = neurophysiopathologie
3. Altération des muscles = myopathologie
4. Altération des tissus conjonctifs (ligaments, disques…) = histopathologie
5. Altération des fonctions vertébrales et systémiques = pathophysiologie

Il n’est pas rare d’entendre des chiropraticiens et d’autres professionnels de la santé parler d’une fixation articulaire, d’une dysfonction articulaire, d’un désalignement, d’une restriction articulaire, d’un syndrome facettaire ou d’une dysfonction vertébrale. Cette terminologie n’est pas incorrecte en soi, mais elle n’intègre pas la composante neurologique de la subluxation vertébrale.

À retenir :

• La subluxation vertébrale est un problème de mouvement vertébral qui entraîne une interférence de la fonction nerveuse.
• La subluxation vertébrale est causée par des stress physiques, chimiques et émotionnels.
• La subluxation vertébrale provoque une perte de l’homéostasie (équilibre) du corps et de la vitalité, qui se manifeste par des symptômes très variés.
• La subluxation vertébrale entrave le processus d’autoguérison naturel du corps.
• Les chiropraticiens sont les seuls professionnels de la santé à être formés pour détecter et traiter les subluxations vertébrales.

Références 

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https://www.chiropractic.org.nz/about-chiropractic/vertebral-subluxation/ (liste des symptômes)

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http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14103f/s14103f.pdf

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Devrait-on prendre un supplément de vitamine D?

Devrait-on prendre un supplément de vitamine D?

L’équinoxe d’automne sonne le coup d’envoi de la saison « sans synthèse naturelle de vitamine D ». Qu’est-ce que ça veut dire? Notre corps transforme un composé (le 7-déhydrocholestérol) en vitamine D grâce aux rayons UVB. Mais compte tenu de notre localisation géographique nordique, ces rayons ne se rendent pas jusqu’à nous durant l’automne et l’hiver. Ils ne seront de retour qu’à la fin mars, à l’équinoxe du printemps.

Cela dit, on pourrait croire que la nature étant bien faite, nous accumulons assez de vitamine D l’été pour subvenir à nos besoins toute l’année. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Contrairement à nos ancêtres qui vivaient et travaillaient dehors plus légèrement vêtus, nous, Québécois du 21e siècle, bossons à l’intérieur de quatre murs (pour la plupart), portons des vêtements (parce que c’est culturellement plus accepté qu’un maillot de bain) et protégeons notre peau avec de l’écran solaire. Pour ces raisons, notre synthèse naturelle de vitamine D est plutôt faible, même en été.

À quoi sert la vitamine D?

La vitamine D a un rôle vital. Elle répare et maintient une grande variété de tissus, elle est impliquée dans la croissance et la spécialisation des cellules et elle participe à la formation et au développement des vaisseaux sanguins. Les récepteurs de la vitamine D se trouvent sur de nombreuses cellules partout dans le corps : cerveau, prostate, sein, colon. Mais le rôle principal de la vitamine D est lié au métabolisme du calcium et des os. Un taux adéquat de vitamine D dans le sang contribue au maintien d’un poids santé et à la formation d’os solides tout en favorisant une bonne fonction cérébrale.

Les risques associés à une déficience

Les déficiences en vitamine D sont associées à de nombreuses pathologies : 16 types de cancer (sein, prostate, colorectal, pancréas…), maladies cardio-vasculaires (coronariennes, cardiaques, hypertension), asthme, diabète de type 2, maladies auto-immunes (Crohn, sclérose multiple, arthrite rhumatoïde, lupus érythémateux, Hashimoto, diabète de type 1…), Alzheimer, démence, dépression, autisme, schizophrénie, ostéoporose, ostéomalacie, faiblesses et contractures musculaires, troubles thyroïdiens, etc. De plus, un taux insuffisant de vitamine D dans le sang augmente les risques de contracter une maladie du tractus respiratoire supérieur comme le rhume ou la grippe, de subir une fracture de stress (chez l’athlète particulièrement) ou de voir les symptômes de certaines maladies s’aggraver (fibromyalgie, asthme, côlon irritable…). Il a été démontré dans une étude que les enfants dont la mère avait de faibles taux sanguins de vitamine D durant la grossesse présentaient plus de troubles du langage. Un faible taux de vitamine D est aussi en lien avec un niveau d’inflammation chronique plus élevé.

Comment savoir si notre taux sanguin est adéquat?

Les tests sanguins sont la seule façon de connaître le taux de vitamine D. Mais il y a un problème : les experts et les instances publiques en santé ne s’entendent pas sur la valeur normale de ce taux. Alors que Santé Canada suggère chez l’adulte un taux de 50 nmol/L, certains experts recommandent plutôt un taux minimal de 75 nmol/L et un taux optimal de 125 nmol/L. Tout un écart n’est-ce pas?

Selon Statistique Canada, 65 % des Canadiens (2012-2013) n’atteignent pas le seuil minimal recommandé de 50 nmol/L, ce taux grimpe à 78 % chez les enfants de 3 à 5 ans. Plus de 90 % des jeunes Québécois sont en dessous du 75 nmol/L.

Il a aussi été démontré que certaines personnes ont des besoins accrus en vitamine D et sont donc plus à risque de souffrir d’une déficience ou d’une carence : les personnes obèses, les femmes enceintes, les personnes non caucasiennes (peau foncée) et les bébés exclusivement allaités (les préparations pour nourrisson sont enrichies en vitamine D tandis que le lait maternel en contient très peu six mois après la naissance, particulièrement si la mère est carencée).

Il est donc logique de penser que si l’on demeure au Québec (et que l’on applique un écran solaire de surcroît), on risque fort d’être déficient en vitamine D.

Pour remédier à la situation

Pour augmenter son apport en vitamine D, voici quelques options

  • Augmenter l’exposition aux rayons UVB en saison estivale. Une quinzaine de minutes d’exposition sans écran solaire entre 10 h et 14 h chaque jour suffit à activer la synthèse de près de 20 000 UI. Selon le pharmacien Jean-Yves Dionne, l’important est de ne pas brûler la peau, ce qui augmente les risques de certains cancers de la peau.

  • Augmenter son apport de vitamine D dans l’alimentation. Le poisson (particulièrement le saumon sauvage) et les œufs sont les sources principales de vitamine D. Le lait et la margarine sont souvent enrichis de vitamine D, mais il ne s’agit pas là d’une bonne raison d’en consommer davantage.

  • Les suppléments de vitamine D. Puisque les experts ne s’entendent pas sur le taux sanguin optimal de vitamine D, il est logique de constater que le débat fait aussi rage sur la dose recommandée de vitamine D. Actuellement, Santé Canada suggère 400 UI/jour pour les nourrissons et 600 UI/jour pour les adultes et les enfants de plus d’un an. Toutefois, de nombreux experts croient que ces recommandations sont très insuffisantes. Certains iront jusqu’à recommander une dose quotidienne de 9000 UI/jour. Bien qu’aucun cas d’intoxication à la vitamine D n’ait jamais été rapporté dans la littérature, il est prématuré de dire que ce taux serait bénéfique pour la santé.

Le pharmacien Jean-Yves Dionne recommande donc un supplément de 2000 UI par jour de vitamine D3 pour les adultes. Chez les enfants, un supplément quotidien de 1000 UI est considéré sans risque, même par Santé Canada. Le chiropraticien et diplômé en médecine fonctionnelle Josh Axe est moins conservateur : il suggère une dose quotidienne allant jusqu’à 5000 UI chez l’adulte.

La supplémentation est particulièrement importante en hiver. Selon Jean-Yves Dionne, dès qu’il s’agit de vitamine D3, les taux d’absorption d’une marque à l’autre varient très peu à long terme : « Prenez la moins chère! », indique-t-il. Discutez-en toujours avec un professionnel de la santé avant de choisir un supplément de vitamine D, il existe certaines contre-indications (hyperparathyroïdisme, sarcome, lymphome non Hodgkinien…).



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Produits naturels et suppléments : oui ou non? Voici l’avis d’un pharmacien

Produits naturels et suppléments : oui ou non? Voici l’avis d’un pharmacien

Devrait-on prendre des suppléments? Peut-on se fier aux étiquettes et emballages des produits de santé naturels (PSN)? Comment savoir si un produit est de bonne qualité? Peut-on utiliser les PSN pour traiter un problème de santé? Quand doit-on demander conseil et à qui? Le pharmacien Jean-Yves Dionne répond à nos questions.

Tous les professionnels de la santé ne sont pas toujours outillés pour répondre aux questions de leurs patients concernant les produits de santé naturels (PSN). Le pharmacien Jean-Yves Dionne s’y intéresse depuis longtemps, depuis son adolescence en fait. Il s’est forgé une solide réputation dans le domaine des PSN grâce à son expertise : naturopathie, aromathérapie, herboristerie, médecine chinoise, nutrition, etc.

Il s’est donné pour mission d’informer à la fois la population (site web Franchement santé) et les différents professionnels de la santé (Académie de l’apothicaire, son portail de formations) sur les PSN, afin de créer des ponts entre les différentes professions, qu’il estime complémentaires. « Le patient, c’est lui qui mène, c’est lui qui fait le travail, qui choisit, mais il faut qu’il ait les bonnes informations. »

Jean-Yves Dionne a généreusement accepté de répondre aux questions que se posent les patients chiropratiques.

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Quelle est la différence entre un produit de santé naturel (PSN), un médicament en vente libre et un médicament sur ordonnance?

Selon Jean-Yves Dionne, un PSN est d’origine naturelle. Il existe 3 critères pour recevoir un numéro NPN (un numéro de produit de santé naturel) de Santé Canada : la qualité, l’innocuité (la sécurité) et l’efficacité.
Santé Canada ne fait pas de tests, mais les fabricants doivent faire la preuve que ces 3 critères sont remplis.

Qualité. Les compagnies doivent faire parvenir des preuves écrites (études, rapports, etc.) de qualité, tout comme les laboratoires pharmaceutiques le font pour les médicaments.

Efficacité. Les allégations thérapeutiques traditionnelles sont acceptées dans ce modèle. C’est-à-dire que si le fabricant démontre que le produit a été traditionnellement utilisé, en médecine ayurvédique par exemple, son efficacité est considérée comme valide. « Il s’agit d’un irritant pour les scientifiques et les professionnels de la santé qui n’acceptent que les études cliniques randomisées (…) Dans les pays d’Europe que j’ai visités, les produits naturels sont les premiers outils du pharmacien! », explique M. Dionne.

Innocuité. Pour ce qui est de la sécurité (ou innocuité), il poursuit : « Le profil d’innocuité des PSN est beaucoup plus important que celui des médicaments sous prescription. On ne peut pas dire qu’il est sécuritaire mur à mur, mais il a fait la preuve de sa sécurité. Prenons l’échinacée en exemple, bonne chance pour te tuer avec ça! Il faut faire exprès! »

En d’autres mots, le PSN est naturel, a démontré une efficacité et a un profil de sécurité impressionnant (comparable à celui des aliments).      

« Les médicaments sont des produits de synthèse (sauf exception). Ils sont sous prescription lorsque l’indication ne mérite pas d’autotraitement ou qu’ils ont un profil toxicologique trop important. Ils sont en vente libre s’ils sont assez sécuritaires pour se soustraire à un contrôle professionnel, le jalon connu étant l’Aspirine. »

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M. Dionne met un bémol à cette impression de sécurité en donnant l’exemple de l’acétaminophène (Tylenol) en vente libre, qui entraîne des hospitalisations fréquentes et en ajoutant que tous les mois, il y a des retraits de médicaments. « Santé Canada ne fait pas de tests et se fie sur les dossiers papiers soumis par la compagnie ».

Peut-on se fier aux étiquettes des PSN?

« On peut se fier sur l’étiquette, mais pas sur le marketing. Avec le marketing, il y a de l’enflure verbale », explique-t-il. Il donne l’exemple des deux déclarations suivantes : « aide à soulager les douleurs articulaires » et « guérit l’arthrose ».

« Ce n’est pas la même affaire! Faites très attention à l’enflure verbale. C’est comme un chiro qui dit guérir quelque chose. Non! Il ouvre le chemin de la guérison, mais le corps va se guérir lui-même. C’est la même chose. Il faut garder son sens critique », prévient-il. 

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Est-ce que les PSN sont de bons compléments à une approche de santé globale?

Selon Jean-Yves Dionne, la réponse est oui. Il explique en indiquant les 2 grandes catégories d’utilisation des PSN.

1) Prévention : On parle de multivitamines, de vitamine D, d’oméga-3, etc. On améliore les taux sanguins et la qualité de vie.

2) Soulagement : Ce sont des produits que l’on utilise en complément d’une approche comme la chiropratique, par exemple. Il s’agit d’un outil supplémentaire. C’est le but d’une approche intégrative. La mélatonine, la glucosamine, la chondroïtine et le collagène sont de bons exemples de PSN que l’on peut utiliser en complément de la chiropratique pour aider à soulager divers symptômes.  

Les PSN complémentent donc les saines habitudes de vie, mais ne les remplacent pas.

Est-ce que tout le monde devrait prendre des suppléments? Pourquoi?

Selon le pharmacien, la grande majorité des gens devrait prendre un supplément. « Tous les Nordiques (nous!) devraient prendre de la vitamine D au moins 6 mois par année. Et comme la majorité des Québécois ne vont pas au soleil le midi parce qu’ils se font dire que le soleil est dangereux, ce qui est totalement faux — c’est la brûlure du soleil qui est un facteur de risque, pas le soleil —, raison de plus pour prendre un supplément de vitamine D, et pas seulement les 600 UI recommandées ». Jean-Yves Dionne suggère un apport de 75 UI/kg/jour, soit environ 3500 UI pour une personne de 68 kg (150 lb). Selon lui, pourvu que vous la consommiez sous forme de vitamine D3, la marque importe peu dans ce cas-ci. « Prenez la moins chère! Il n’y a pas de différence significative sur l’absorption à long terme. » 

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« Si vous mangez bio et que vous savez ce que vous faites, si vous vivez dans un environnement non pollué (ce qui est très rare), si vous gérez votre stress très bien (vous êtes zen et rien ne vous ébouriffe) et que vous faites de l’activité physique modérée à intense, qui est bien tolérée, alors là, vous n’avez pas besoin de prendre des suppléments! Par contre, si vous ne répondez pas à un de ces critères (vous mangez à la cafeteria du bureau, vous vivez en ville, etc.), une multivitamine n’est pas une mauvaise idée, mais il y a mieux que Centrum, on s’entend! »

Selon M. Dionne, le Québécois moyen ne consomme pas assez d’oméga-3 non plus, car il ne mange pas ses 2 à 3 portions de poisson par jour : « La plupart du temps, c’est du tilapia (…), on ne dira pas ce qu’il mange celui-là… »

Il ajoute : « Est-ce que tout le monde devrait prendre des suppléments? Pas sûr. Est-ce que la majorité des gens bénéficieraient d’en prendre? Oui. Dans un contexte de malbouffe, de stress, de prise d’antibiotiques, les probiotiques deviennent une béquille super importante. Si ce n’est que pour prévenir les dommages des antibiotiques. Alors je ne peux pas dire que tout le monde devrait prendre des suppléments, je le pense parfois, mais je ne peux pas le dire! », s’exclame-t-il en riant.

Avec un budget restreint, quels suppléments devrait-on prioriser?  

« La vitamine D, une multivitamine de bonne qualité et les oméga-3, c’est la base. Si vous souffrez de tensions nerveuses et musculaires et que vous subissez beaucoup de stress, un supplément de magnésium pourrait être une bonne idée. Le magnésium est en carence chez 42 % des Canadiens. Vous dormez mal? Essayez donc ça avant de prendre une pilule pour dormir. Le reste, c’est sur indication. »

Comment fait-on pour s’y retrouver en matière de qualité de suppléments?

« Il existe différentes philosophies chez les compagnies. Il y a le mass market, où la compagnie cherche la meilleure marge de profit pour un prix cible. La qualité est minimale. Je parlais de Centrum tantôt, quand tu arrives avec une multivitamine qui est sensée contenir tout ça, à ce prix-là, tu fais ouch! Ils ont tourné les coins ronds quelque part! »

Le pharmacien ajoute que l’on connait et reconnaît facilement les compagnies qui font du mass market : elles ont une belle visibilité dans les pharmacies et les grandes surfaces, elles font de la publicité, etc. M. Dionne met toutefois les gens en garde : lorsqu’on parle d’une monosubstance (comme la vitamine D ou le magnésium, par exemple), il est possible de retrouver une belle qualité même dans les grandes marques. Il s’agit de s’informer sur la forme que l’on doit prendre pour faire le bon choix (voir plus bas).

 « Il y a aussi des compagnies qui ont une vision plus thérapeutique. Ils offrent des dosages précis et un prix est associé à ça. D’où l’importance de l’information. Prenons le magnésium en exemple, on ne doit pas choisir l’oxyde de magnésium (NDLR l’oxyde de magnésium est très mal absorbé par l’organisme), on va choisir le bisglycinate, le citrate ou un autre sel soluble, le tout dans un dosage significatif, soit 200 à 300 mg/jour. »

Selon lui, certaines compagnies sont plus intéressantes pour leurs formules et leurs dosages, mais il faut demeurer vigilant : « Dans ce monde-là, il y a beaucoup de tape-à-l’œil, des produits qui ont l’air meilleurs, mais qui ne le sont pas. » Il explique que certaines compagnies vont mettre un ingrédient de bonne qualité et en bonne quantité, mais qu’elles vont ajouter 3 ou 4 autres ingrédients en quantités minimes : « Ce sera des poussières, juste pour l’étiquette! Par exemple, quand on retrouve 3 mg de coenzyme Q10. Pourquoi tu le mets dans ta formule? Un test de plus fourni à Santé Canada pour prouver sa présence? Mais il n’y a pas d’efficacité à ce dosage-là. »

M. Dionne croit qu’il est donc primordial de bien s’informer et de repérer les ingrédients que l’on veut, sous la forme souhaitée et dans des dosages significatifs.   

« La marque connue, ce n’est pas meilleur que la marque maison! » La multivitamine que je recommande n’est pas la marque connue ni la marque maison. Je veux des ingrédients et des dosages qui ont de l’allure. Un bon exemple : si le magnésium dans la multivitamine est de l’oxyde, laissez-la sur la tablette! »

 

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M. Dionne poursuit en disant qu’il existe un créneau de distribution pour ces produits qui ont une intelligence dans la formulation. Ils sont généralement distribués dans des endroits où les consommateurs sont plus éduqués et moins endoctrinés par le circulaire. Ce qu’il entend par là, c’est que les sources d’informations des clients ne se limitent pas aux circulaires des pharmacies ou aux dépliants des fabricants. Il recommande donc de faire nos achats de PSN dans les boutiques de produits naturels plutôt que dans les pharmacies ou grandes surfaces.  

« Pour ce qui est des produits vendus par les marketings de réseau, je ne critique pas la qualité, mais le modèle d’affaires. Les représentants manquent souvent de sens critique, leurs produits sont les meilleurs! »

Quelles sont les bonnes ressources pour trouver des renseignements sur les PSN?

Selon le pharmacien, le monde des PSN n’est pas structuré et il peut être difficile de trouver la bonne information. Il mentionne tout de même que l’on doit éviter 2 pôles : celui du marketing (mon produit est bon pour tout, ça va te guérir, etc.) : « Il y en a plein, évitez ça, c’est de l’enflure! ».

Puis, à l’opposé, le pôle sceptique (ce n’est pas prouvé, ça ne devrait pas exister, ce sont tous des charlatans, etc.). « J’ai de la misère avec les sceptiques, car si on les écoutait, la Terre serait encore plate! Ça prend une ouverture d’esprit! (…) Un esprit, c’est comme un parachute : ça fonctionne mieux quand c’est ouvert! », lance-t-il à la blague.

M. Dionne croit que le site Passeport santé est un départ intéressant. « Il y a aussi le jydionne.com où il y a de l’information, mais ce n’est pas une base de données. Tu ne trouveras pas tout là-dedans. (…) La meilleure façon de trouver de l’information est de glaner. En politique internationale, on dit que ça prend 3 sources d’opinions contradictoires pour trouver la vérité. Parce que si tu écoutes juste CNN, ça marchera pas! », compare-t-il. Il ajoute que les sites les plus intéressants, comme Natural Medecines, sont généralement payants. « C’est vraiment un bon site pour se faire une tête ». Il suggère de visiter les sites de différents professionnels de la santé et de se méfier de Wikipédia, qui a parfois des intérêts commerciaux.   

Quelle formation sur les PSN reçoivent les différents professionnels de la santé?

« En médecine, il n’y a rien sur les PSN, sauf s’ils assistent à des conférences-midi, comme celles que je vais leur donner ponctuellement. Mais oubliez ça, sauf s’ils font une démarche personnelle. »

Il ajoute qu’à l’Université de Montréal, les pharmaciens ne reçoivent aucune formation sur les PSN. « À Laval, ils ont 24 h sur 4 ans et c’est moi qui les donne. » Même son de cloche du côté des nutritionnistes, qui, à sa connaissance, ne reçoivent toujours pas de formation officielle. « Les nutritionnistes se font dire qu’on va surdoser avec une multivitamine, ce qui est virtuellement impossible. »

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Alors, qui peut-on consulter ?

Jean-Yves Dionne met plutôt l’accent sur la démarche personnelle du professionnel de la santé.

« Ça dépend de la personne! De son ouverture d’esprit! (…) Un naturopathe qui dit que tout ce qu’il fait est bon et que tout ce qui est synthétique est poison : sortez de là en courant! Un médecin qui te dit de ne plus aller le voir si tu prends des PSN : sortez de là en courant. Bon, au Québec on a un problème parce que c’est lui qui a le gros bout du bâton en raison de la liste d’attente. »

Il poursuit : « Si le pharmacien a comme seule réponse que ce n’est pas prouvé, allez voir ailleurs! Ça veut dire qu’il n’a pas de formation, car CE N’EST PAS VRAI QUE CE N’EST PAS PROUVÉ! Ça veut seulement dire qu’il ne le sait pas. C’est une réponse bidon. Je recommanderais certains naturos les yeux fermés, d’autres je me sauverais. »

Il ajoute qu’il est important de demeurer vigilant, car les naturopathes ne sont pas encadrés au Québec. « Ça ne veut rien dire N.D. ici, mais les naturopathes ont des corporations dans 7 provinces sur 10 ».  

Est-ce que les femmes enceintes (ou qui allaitent) et les personnes qui prennent des médicaments devraient absolument consulter un pharmacien s’il veut consommer un PSN?

« Je n’aime pas le mot absolument, mais j’ai presque envie de le dire. (…) Tout ce qui est interaction avec des médicaments, il faut parler avec le pharmacien. Surtout ceux qui prennent des médicaments avec des intervalles thérapeutiques très étroits, comme le Lanoxin ou le Coumadin. L’écart entre la dose minimale thérapeutique et la dose toxique est très étroit. C’est le rôle du pharmacien d’ajuster la dose, qu’elle soit naturelle ou pas. »

Il poursuit : « Pour la femme enceinte, ça dépend. Il y a une panoplie d’outils sécuritaires. Il y a les sages-femmes qui peuvent les aider, certains naturopathes, nutritionnistes et pharmaciens qui connaissent ça. Car le problème d’aller voir le pharmacien quand tu es enceinte, c’est de recevoir le discours très Sainte-Justine : il n’y a rien de bon, ne touche à rien. Ce n’est pas vrai! », soupire-t-il. Il donne l’exemple de l’échinacée, qui est tout à fait sécuritaire chez la femme enceinte.    

 

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Est-ce que certains PSN peuvent être utilisés en traitement ? Quand devrait-on les considérer comme tel?

M. Dionne affirme qu’il existe certaines indications où les PSN peuvent être utilisés en tant que traitement. « Mais il faut savoir ce qu’on fait! »

Selon lui, le PSN est plus souvent utilisé en adjuvant, comme un complément à un autre traitement. (…) Souvent, les problèmes sont multifactoriels. Il y a des réponses pour beaucoup d’indications, surtout dans les débuts du problème. Mais il faut regarder plus large que : prends ce produit-là! Il est possible de le faire, mais ça doit être accompagné d’autres conseils. Prenons un exemple chiropratique : un patient se présente avec un problème récurrent d’articulation faible. Que peut-on faire pour la nourrir de l’intérieur? C’est là que les PSN peuvent aider, mais il faut accompagner le tout de changements nutritionnels et d’exercices spécifiques, qui deviennent tous des compléments aux ajustements chiropratiques. Ce n’est pas : je traite avec un PSN. »

Comment Jean-Yves Dionne explique-t-il que son discours soit si différent de celui d’autres pharmaciens connus?

« Les formations en santé sont généralement des formations en silo (mise à part votre gang de chiros de Trois-Rivières, c’est ce que j’ai pu constater lors des formations que j’offre avec l’Académie de l’apothicaire). Chaque professionnel connaît bien son morceau et le reste n’est pas bon. »

Il poursuit : « Dans le monde des pharmaciens, on nous enseigne un type de documentation précis, c’est surtout vrai avec les jeunes pharmaciens. Pourquoi le premier outil du pharmacien européen est un produit naturel (une plante, un minéral, etc.) et qu’ici, c’est péché mortel? Pourquoi? Parce que ce n’est pas prouvé? Ce n’est pas vrai ça! C’est parce qu’il y a un canyon qui s’est créé et que ce qu’on nous enseigne à l’université, particulièrement à l’Université de Montréal, c’est plein de préjugés qui sont vendus comme des faits. C’est ça qui me dérange. Mon but est d’aider le plus de monde possible, pas d’avoir raison. Et les gens qui ont un discours à l’opposé du mien, ce sont des gens qui disent faire la différence entre la science et le n’importe quoi. Je ne comprends pas. La science n’est jamais dogmatique, les scientifiques sont des gens qui ont le doute. Ils se disent : j’ai trouvé, oui mais… Maintenant, lorsqu’on écoute les professionnels de la santé, il n’y a plus de oui mais. C’est : j’ai raison, tu as tort. NON!!! Le dogmatisme et la position tranchée je n’embarque pas là-dedans, ce n’est pas vrai. »

M. Dionne affirme que sa position est basée sur le doute et sur la variabilité de l’être humain. Il base ses interventions sur le fait que chaque être humain est différent, qu’il ne réagit pas de la même façon, qu’il est unique.

« Tous les professionnels de la santé devraient d’abord comprendre qu’ils sont au service du client. »
 
Jean-Yves Dionne tient le blogue Franchement santé au www.jydionne.com. Il offre aussi des formations aux professionnels de la santé qui souhaitent développer leur expertise en produits de santé naturels par le biais de l’Académie de l’apothicaire. La prochaine formation aura lieu cet automne et portera sur les troubles musculo-squelettiques notamment.

 



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Découvrez ce qui se passe dans notre cerveau lorsque l’on médite

Découvrez ce qui se passe dans notre cerveau lorsque l’on médite

Vous savez peut-être déjà que la méditation apporte des bénéfices pour la santé. Vous êtes-vous déjà dit : « Tiens, ça ne doit pas être sorcier! », et après 5 minutes, ce fut la fin de votre belle aventure avec cette technique ancestrale. Si c’est le cas, l’article suivant pourrait bien vous intéresser : il vous expliquera pourquoi vous n’avez pas réussi cette simple tâche et comment vous devez vous y prendre pour votre deuxième (ou énième) tentative.

Des bienfaits remarquablement scientifiques

Les recherches démontrent que la méditation peut réellement aider quelqu’un à être en meilleure santé, à vivre plus heureux et peut même améliorer ses relations interpersonnelles.

On constate aussi que la méditation améliore les symptômes physiques et psychologiques associés à des troubles de santé comme les douleurs chroniques, les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, l’anxiété, la dépression. Sans guérir ces problèmes, la méditation augmente la capacité du corps à s’adapter et à gérer le stress et la douleur, tout comme la chiropratique d’ailleurs! La neuroscience commence à peine à comprendre comment la méditation peut avoir de telles répercussions.

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D’une perspective neuroscientifique, c’est la modification des réseaux cérébraux qui expliquerait ces bénéfices. La méditation est un entraînement du « muscle de l’attention » qui provoque des changements physiques dans la connectivité cérébrale. En d’autres mots, la fonction du cerveau se modifie et ces changements ont un impact dans les circuits de gestion de l’inflammation et de la douleur chronique, par exemple.

Le muscle de l’attention, c’est quoi ça?

L’attention. Vous savez, cette denrée rare? Ce qui fait cruellement défaut aux personnes aux prises avec un TDA (trouble du déficit de l’attention). L’attention est devenue si difficile à trouver (chez soi et chez les autres), que même notre propre cerveau se bat avec lui-même pour l’avoir. Il est particulièrement important de choisir où nous voulons la mettre.

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Le cerveau comporte deux hémisphères. L’hémisphère droit (appelons-le affectueusement Droit) est la portion rationnelle, celle qui collecte les données objectives enregistrées par vos 5 sens. L’hémisphère gauche (vous vous doutiez sûrement que nous allions le surnommer Gauche) est celui qui interprète les données recueillies par Droit. Il est responsable du flot d’idées, de pensées, d’émotions, de croyances et de jugements. C’est la « petite voix » dans notre tête.

Il y a une compétition féroce dans le cerveau pour l’attention. En méditation pleine conscience, on cherchera volontairement à porter notre attention vers Droit. Ce faisant, nous réduisons automatiquement l’attention portée à Gauche. Dans quel but? Simplement parce que Gauche est celui qui rumine, qui nourrit les émotions négatives, qui nous garde prisonnier des expériences et blessures du passé. Nous sommes plus heureux lorsque nous nous concentrons sur les informations provenant de Droit avant qu’elles ne soient contaminées par Gauche. 

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La méditation est donc un entraînement. Nous entraînons notre cerveau à mettre le focus sur Droit plutôt que sur Gauche. Plus cette capacité d’attention sera contrôlée, plus nous serons en mesure de réduire l’impact de Gauche sur notre vie. La méditation est-elle assez puissante pour faire taire cette petite voix grincheuse? Oui! À condition de pratiquer régulièrement. Tout le défi est là!

Simple comme bonjour!

Il existe plusieurs techniques de méditation. En voici une toute simple.

Les yeux fermés, assis confortablement, portez toute votre attention sur votre respiration. Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez penser Inspirer, Expirer. C’est tout!

Les néophytes découvriront rapidement ce que les bouddhistes appellent l’esprit du singe. Gauche ne voudra pas être délaissé. Il tentera par tous les moyens de vous distraire et d’attirer votre attention. Il lancera d’abord des pensées. Votre esprit se mettra à vagabonder dans tous les sens. Laissez ces pensées passer en les observant, mais sans les juger. Comme vous le feriez en regardant des nuages passer dans le ciel. Puis, ramenez gentiment, mais fermement, votre attention sur votre respiration. Répétez, répétez, répétez.

C’est simple, mais CE N’EST PAS FACILE! Même avec pour seul stimulus la respiration, Gauche trouve des choses à dire. Il passe d’une idée à l’autre. Vous tentez de les faire disparaître les unes après les autres, mais il y en a toujours plus qui surgissent. Est-ce que ça vous fait penser au jeu de la taupe?

 

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C’est à ce moment que la plupart des gens abandonnent. NE FAITES PAS CETTE ERREUR, NON! Votre cerveau est normal, il n’est pas brisé. Non, vous n’êtes pas fou ou dérangé. Vous êtes un humain.

Connaître les tactiques de Gauche afin de mieux le déjouer

Gauche veut ravoir l’attention. Il vous incitera à cesser votre méditation par tous les moyens.

  • Je devrais aller mettre ma brassée dans la sécheuse.
  • Je rate le match à la télé.
  • J’ai oublié d’appeler ma mère comme je lui avais dit.
  • Je devrais aller envoyer ce courriel important.
  • Etc.

Ignorez ces pensées. Elles semblent importantes sur le moment, mais si vous les laissez aller, elles disparaîtront et seront remplacées. Gauche, ce n’est pas vous. C’est une partie de vous qui fait son travail. Tout comme le cœur bat, Gauche lui, pense.

Gauche a plus d’un tour dans son sac

Gauche est astucieux. Il vous dira des choses qui vous rendent triste ou qui vous inquiètent. Il vous connait, il est dans votre tête après tout! Il sait ce qui vous ébranlera. Il tentera de vous faire réagir. Ne jouez pas le jeu!  

La réaction normale serait de se distraire de soi-même en prenant son téléphone, en regardant la télévision, en lisant un livre.  

Mais ce sont ces distractions qui vous ont mené vers un besoin de méditation. Restez là, et concentrez-vous encore sur votre respiration. Encore et encore. C’est cet effort qui construit et renforce votre muscle de l’attention.

  • Peut-être que ça ne marche pas vraiment la méditation.
  • C’est vraiment ennuyant ce que je fais.
  • Je perds mon temps, je devrais plutôt […]

C’est encore Gauche qui tente de vous avoir. Ne vous laissez pas berner. En prenant conscience de ce manège, vous augmentez réellement vos chances de réussir. La méditation ne vous ennuie pas, elle ennuie Gauche. Vous avez simplement besoin d’entraîner votre capacité d’attention pour réduire sa voix.

Servez-vous de Gauche à votre avantage

Utilisez Gauche contre lui-même en faisant de l’étiquetage de pensée. Il a été démontré qu’en nommant la pensée ou l’émotion, on en réduit l’impact. La région du cerveau associée à une émotion, l’amygdale, réduit son activité lors de l’étiquetage, amenuisant ainsi les effets sur le reste du cerveau et du corps. C’est d’ailleurs une technique fréquemment utilisée en éducation à la petite enfance.

Lorsqu’une pensée vous vient, nommez la catégorie ou l’émotion associée.

  • Je devrais aller préparer mon souper si je ne veux pas être en retard. INQUIÉTUDE
  • Je pourrais regarder mes courriels pour voir si Justin m’a répondu. PENSÉE
  • Je n’en reviens pas de m’être fait couper des heures au travail, après tout ce que je fais pour eux. RESSENTIMENT
  • Mon frère est vraiment idiot de s’être acheté une si grosse voiture. JUGEMENT
  • Etc.

L’étiquetage revient à écrire une tâche dans notre liste de choses à faire. On libère notre esprit, c’est noté, et on passe à autre chose.

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Des impacts positifs sur vos relations avec les autres

Avez-vous déjà remarqué comment vous vous sentiez bien avec quelqu’un qui vous écoute vraiment? En musclant votre capacité d’attention, vous améliorerez votre écoute et porterez davantage attention aux gens que vous aimez. Vous leur donnerez enfin l’attention et l’écoute qu’ils méritent. Si vos proches vous disent parfois : « Tu ne m’écoutes pas! » ou « M’écoutes-tu quand je te parle? », vous devriez en constater encore plus les bienfaits.

Nous vous avons partagé une seule méthode de méditation, mais sachez qu’il en existe plusieurs autres. L’entraînement de l’attention au moment présent (pleine conscience ou mindfullness) peut aussi se faire lorsque l’on exécute une tâche comme préparer un repas (en se concentrant sur les odeurs, les couleurs, etc.), en prenant une marche ou même en plein trafic du vendredi.

Il est plus avantageux de faire de courtes séances régulièrement que de plus longues méditations moins souvent.  

À retenir :

  • La méditation offre de nombreux bienfaits sur la santé physique et mentale.
  • La méditation est un exercice de musculation de l’attention.
  • Les bases de la méditation sont simples, mais il existe de nombreux pièges que l’on peut apprendre à éviter.
  • L’étiquetage des pensées est une technique efficace pour réduire l’impact d’une émotion ou d’une pensée sur le reste du cerveau et sur le corps.
  • Il est préférable de méditer plus souvent pendant de courtes périodes.
  • Intégrer la méditation aux activités quotidiennes permet de mieux prendre conscience de ce qui nous entoure.


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Une boite à lunch santé et équilibrée? Voici nos meilleurs trucs

Une boite à lunch santé et équilibrée? Voici nos meilleurs trucs

L’angoisse de la boite à lunch, vous connaissez? Remplir chaque matin ce petit sac de choix sains, simples, équilibrés et sans allergènes peut rapidement devenir un cauchemar. Découvrez dans ce blogue toute l’information nécessaire pour combattre l’appel quotidien de la sandwich au jambon et ainsi construire une boite à lunch dont le contenu saura combler les besoins de votre écolier.

Une boite à lunch idéale devrait contenir beaucoup de légumes, des fruits, des protéines, des bons gras, puis des grains entiers. Les produits transformés ou surgelés, le gras trans et les sucres raffinés n’ont pas leur place dans la boite à lunch. Ils n’ont aucun avantage nutritionnel. Ils ne comblent pas les besoins en énergie, sans compter qu’ils nuiront à la santé et au développement de votre enfant.

D’abord les légumes

Soyez certain de glisser des légumes dans la boite à lunch TOUS LES JOURS. Ce peut être des crudités que vous pouvez accompagner d’un humus, d’un guacamole, d’un baba ghanouj ou d’une trempette, ou encore une salade de légumes (haricots, betteraves, carottes râpées, salade grecque, etc.). Avez-vous déjà pensé à insérer du kimchi (légumes fermentés) ou de la choucroute dans la boite à lunch? Quelle belle idée rapide et simple, qui fournira de bonnes bactéries au tube digestif de votre progéniture.

Trucs et astuces : Préparez tous vos légumes en début de semaine pour n’avoir qu’à piger dans les contenants chaque matin. Faites cuire plus de légumes le soir en prévision du lendemain. Pensez à ajouter des artichauts ou encore des chips de kale pour varier.

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Ensuite les fruits

Les fruits devraient être votre premier choix pour les collations et les desserts. Que vous les serviez entiers, en compote, en salade ou en smoothies, les fruits sont riches en fibres, vitamines et minéraux. Les fruits séchés peuvent être un bon dépanneur. Les mûres blanches, les figues, les dattes sont intéressantes. Attention aux canneberges et aux raisins qui sont souvent additionnés de sucres.

Trucs et astuces : Faites une grosse salade de fruits le dimanche. Vous serez heureux de pouvoir la verser dans des contenants individuels au moment de la préparation du lunch. (En plus, elle sera encore meilleure après deux jours. Psst… Ajoutez-y du jus de citron pour conserver une belle couleur.) Assurez-vous de toujours avoir un peu de compote de fruits sans sucre ajouté (ou jus concentré) dans l’armoire pour vous dépanner. Protégez bien les fruits qui pourraient se meurtrir en les plaçant dans un contenant réutilisable.

Les protéines

Les protéines permettront de fournir de l’énergie pour une longue période. Les œufs, les pois chiches, les haricots, les lentilles, le tofu, le tempeh, le poulet cuit, le poisson ou la dinde en lanière sont des choix intéressants. Pensez à préparer une salade avec un de ces ingrédients dans laquelle vous ajoutez des légumes ou des fruits et une vinaigrette maison. Vous pouvez opter occasionnellement pour les charcuteries, mais sachez qu’elles contiennent beaucoup d’agents de conservation (nitrites) et de sel. Ce ne sont pas les meilleurs choix, mais pour les poulets pressés… euh! les matins pressés, pourquoi pas? ;-)  

Trucs et astuces : Ayez toujours une conserve de thon, de saumon ou de légumineuses sous la main, juste au cas où vous auriez un imprévu. Préparez de plus grosses portions au souper, que vous pourrez réchauffer et déposer dans un Thermos le lendemain. Congelez des poitrines de dinde, que vous pourrez dégeler au fur et à mesure que le besoin se fait sentir. Faites cuire des œufs à la coque en début de semaine pour accompagner vos salades de légumes. Facile, rapide et pratique!

 

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Les bons gras

Les gras ont longtemps été boudés. Ils ont été remplacés par les sucres raffinés pour compenser le manque de goût. Mais voilà qu’ils reviennent en force! Les bons gras (les gras insaturés et certains gras saturés) sont essentiels au bon développement du système nerveux et ont un effet anti-inflammatoire important, particulièrement au niveau intestinal. Assurez-vous d’en avoir dans chacune de vos boites à lunch : avocat, olives, vinaigrette à base d’huile de fruit (olive, pépin de raisin, avocat, etc.), saumon, thon, sardines, crevettes, etc.

Trucs et astuces : Préparez une grande quantité de vinaigrette pour la semaine. Vous pourrez l’ajouter dans toutes vos salades (légumes, légumineuses, couscous, quinoa, etc.). Utilisez le saumon fumé pour saler un plat un peu plus fade, ajoutez des graines de chanvre et de chia à vos plats ou collations, préparez un guacamole, choisissez des graines de tournesol ou de citrouille pour donner du croquant à vos plats.

Les céréales et les grains

Il existe un débat dans le monde de la nutrition sur la place des grains dans l’alimentation. Alors que certaines écoles de pensée les positionnent à la base de l’alimentation, d’autres les bannissent littéralement de leur diète. À vous de voir ce qui vous convient. Les grains entiers fournissent une belle quantité de fibres et soutiennent l’organisme pendant une longue période. Variez vos grains et choisissez-les toujours entiers : couscous, quinoa, maïs, blé, kamut, avoine, sarrasin, seigle, etc. Il n’est pas obligatoire de placer vos protéines dans du pain, mais si vous le faites, variez aussi les types de pain : le tortilla, le pita, le seigle, le bagel, le pain plat, etc. Gardez les pâtisseries comme le croissant pour les occasions spéciales.

Trucs et astuces : Préparez une salade de lentilles ou de quinoa pour la semaine. Faites une grande quantité de muffins ou de galettes que vous pourrez congeler. Sortez-les la veille ou le matin même pour la collation de l’après-midi. Les céréales soufflées (millet, riz, kamut) sont parfaites pour faire des carrés santé liés avec du beurre de noix (utilisez le beurre de soya, de sésame ou de tournesol si votre enfant fréquente un établissement qui interdit les allergènes).
Le site web de Mme Labrinsky offre beaucoup de recettes de galettes, biscuits et bouchées à base de purée de dattes.

Un souci de l’environnement

Quand vient le temps de faire les lunchs, il est normal d’être tenté par les sacs et emballages jetables de type Ziploc ou encore par les portions individuelles (fromage, compote, yogourt). Il est possible de réduire son empreinte écologique en optant pour des contenants réutilisables. On pense d’abord aux fameux plats de plastique, mais il existe d’autres solutions encore plus durables et intéressantes comme les sacs de tissu, les emballages de coton ciré, les bouteilles de silicone ou encore les pochettes pour collation. Oubliez les bouteilles d’eau jetables et les jus en carton. Optez plutôt pour une bouteille réutilisable (celles en acier inoxydable à double paroi conservent la température froide du liquide toute la journée).  

 

Photo : La LunchBot disponible sur well.ca

Photo : La LunchBot disponible sur well.ca

Implication des enfants dans la planification et la préparation

Demandez à vos enfants de vous aider à choisir les lunchs de la semaine. Proposez-leur diverses possibilités et laissez-les choisir. Au moment de la préparation, mettez-les en charge des portions de leurs repas et collations. Pour les plus petits, demandez leur aide pour placer les éléments dans la boite à lunch ou pour verser la compote dans le contenant, par exemple. En les impliquant, vous risquez moins de voir la boite à lunch revenir encore pleine.

Quelques idées de repas et collations

Chili végétarien
Pita à la salade de poulet
Salade de crevettes et avocat
Croustilles de maïs avec salsa ou guacamole
Salade de betterave et fromage de chèvre
Soupe-repas (thaï, indienne, pois, etc.)
Salade d’artichauts
Pain aux bananes
Chaudrée
Mijoté de bœuf
Œufs mimosas et craquelins de lentilles
Salade de saumon fumé et olives noires
Salade de goberge ou thon
Sandwich au tempeh
Rouleau de printemps

Les ressources

Il existe des milliers de recettes pour la boite à lunch sur le web. La clé est la planification : vous économiserez temps, argent et stress. Ce n’est plus tellement le bon moment de surfer sur le net à 8 h le matin en espérant un miracle. Pourquoi ne pas demander à vos enfants ce que leurs amis ont dans leur boite à lunch? Ou encore créer un club des boites à lunch : si vous avez des amis dont les enfants fréquentent le même établissement que les vôtres et que vos choix alimentaires sont similaires, proposez-leur de préparer la boite à lunch pour tous les enfants de temps à autre; ils pourront faire de même à une autre occasion. Vous aurez ainsi un petit répit occasionnel!



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Choisir le bon sac d’école en 4 étapes simples

Choisir le bon sac d’école en 4 étapes simples

Si vous avez l’impression que votre enfant porte le poids du monde sur ses épaules lorsqu’il part pour l’école, peut-être serait-il temps de revoir quelques règles de base concernant les sacs à dos afin de lui éviter d’éventuels problèmes de dos, de cou ou d’épaules. Dans cet article, vous apprendrez pourquoi le choix d’un bon sac à dos est important pour le développement de votre enfant et quelles sont les 4 étapes pour bien choisir, ajuster et utiliser son sac d’école.  

Imaginez un peu tout le stress que subit la colonne vertébrale de votre enfant dès le départ de la maison jusqu’à la sortie des classes. En plus d’un sac à dos lourd et mal ajusté, ajoutez à l’équation une posture affaissée sur le pupitre, un manque d’activité physique et des heures passées devant un écran d’ordinateur.

Pas étonnant que près de la moitié (46,1 %) des enfants d’âge scolaire développent des douleurs au dos. (1) Eh oui! Il faut prendre soin tôt de la colonne vertébrale.

 

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Quels sont les dangers à long terme?

Les impacts d’un sac à dos lourd et mal ajusté sont nombreux et étroitement liés à ceux d’une mauvaise posture :

  • Déformation des courbes naturelles de la colonne vertébrale (bas du dos, haut du dos et même la courbe cervicale)
  • Port antérieur de la tête (PAT)
  • Arrondissement des épaules et du haut du dos (posture affaissée)
  • Irritation des articulations de la colonne vertébrale et de la cage thoracique
  • Irritation du système nerveux par un manque de mobilité de la colonne vertébrale
  • Tensions et irritations des muscles des épaules, du cou et du dos
  • Altération de l’équilibre (le centre de gravité de l’enfant est anormalement modifié puisqu’il doit être penché vers l’avant pour contrer le poids du sac à dos)
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De telles perturbations de la colonne vertébrale peuvent affecter la capacité de votre enfant à se concentrer et à participer à des activités sportives. Le port antérieur de la tête ou PAT (la tête qui se déplace vers l’avant par rapport au reste de la colonne vertébrale) est particulièrement néfaste pour le développement d’un enfant. Un PAT peut occasionner des maux de tête, des douleurs au cou, des troubles de la mâchoire et même de la dégénérescence précoce (arthrose), tout en créant des tensions dans la moelle épinière.

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Les 4 étapes pour bien choisir, ajuster et utiliser le sac à d’école

Étape 1 : Choisir le bon sac d’école.

Il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup d’argent dans l’achat d’un sac d’école. Voici quelques informations qui pourront guider votre choix.

  • Le sac de votre enfant doit être fait de matériaux résistants, mais légers. Évitez le cuir.
  • Le sac devrait être ergonomique, c’est-à-dire avoir des sangles et ceintures ajustables (à la taille et au torse). Bien ajustées, les sangles et ceintures permettent de répartir le poids de votre enfant sur ses hanches au lieu de ses épaules. Le bassin est une structure osseuse forte apte à soutenir le poids du corps, pas les épaules!  
  • La hauteur du sac est proportionnelle à la taille de votre enfant : il ne devrait pas être plus haut que les épaules ni dépasser 10 cm sous la taille. On doit éviter que le sac repose sur les fesses de l’enfant. C’est pourquoi il est important que votre enfant soit présent avec vous lors de l’achat — et ça vous évitera une crise matinale quotidienne parce que son sac est lette.
  • La largeur des bretelles ajustables devrait être d’au moins 5 cm. Évitez les sacs en bandoulière.  
  • Un rembourrage au niveau des bretelles et de la partie arrière du sac est recommandé pour améliorer le confort.
  • On choisit un modèle avec plusieurs compartiments et poches pour faciliter la répartition du poids et l’accessibilité du contenu.
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Étape 2 : Bien ajuster le sac d’école.

  • Les différentes ceintures et sangles doivent être ajustées pour le confort de votre enfant et de façon à ce que le sac demeure près du corps. Il doit tout de même y avoir un espace suffisant entre le dos et le sac pour y glisser votre main.
  • Ne serrez pas trop les bretelles pour éviter de couper la circulation sanguine et nerveuse sous les bras. Votre enfant ne doit pas ressentir d’inconfort.
  • Le sac doit reposer correctement sur ses hanches et le poids doit être réparti également sur les deux épaules.
  • N’oubliez pas de revérifier les ajustements au retour du congé de Noël. Votre enfant aura peut-être grandi.

Étape 3 : Bien utiliser le sac d’école.

  • Votre enfant doit enfiler les deux bretelles. Lorsque c’est possible, le sac doit être posé à la hauteur des hanches pour l’enfilage; sur une chaise, par exemple. Sinon votre enfant doit plier les genoux pour le soulever du sol.
  • Le sac doit peser entre 10 % (primaire) et 15 % (secondaire) du poids de l’enfant.
  • Toutes les ceintures disponibles devraient être utilisées, même les matins où vous êtes pressés. La ceinture de taille enlève jusqu’à 70 % du poids sur les épaules, ce qui réduit les tensions sur les muscles, ligaments et articulations de la colonne vertébrale et des épaules.
  • Le poids à l’intérieur du sac doit être bien réparti : les articles lourds (manuels, livres, cahiers…) au fond et près du corps, les objets à la forme particulière (souliers, étui…) loin du corps, les choses les plus souvent utilisées dans les poches secondaires.
  • On porte aussi attention à ce que le poids soit réparti équitablement des deux côtés.
  • Attention aux bouteilles d’eau : s’il y en a deux, utilisez les compartiments prévus sur le côté, mais s’il n’y en a qu’une seule, placez-la au centre du sac, près du corps, le bouchon bien fermé pour éviter les déversements!
  • On fait l’inventaire régulièrement et on ne laisse que l’essentiel à l’intérieur du sac.
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Étape 4 : Bien éduquer son enfant.

Prenez quelques minutes pour enseigner ces notions à votre enfant. Il doit comprendre pourquoi il est important pour sa colonne vertébrale de bien utiliser son sac à dos. Il devra remplir lui-même son sac à la fin de la journée et l’enfiler seul; aussi bien qu’il le fasse correctement.

Coup de cœur! Les sacs à dos Louis Garneau ont toutes les caractéristiques que nous recommandons. Les modèles offerts sont variés et attrayants et le prix est raisonnable (autour de 40 $). Faciles à trouver au Québec, ils sont aussi approuvés par l’Association des chiropraticiens du Québec.

Bonne rentrée!

Références :
1. NEGRINI S. et coll. « Backpacks on! Schoolchildren’s perceptions of load, associations with back pain and factors determining the load », Spine, 15 jan. 2002, vol. , no 2, p. 187-195.
2. Association des chiropraticiens du Québec
3. Association canadienne de chiropratique
4. British Colombia Chiropractic Association


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10 choses qui vous empêchent d’être vraiment en santé

10 choses qui vous empêchent d’être vraiment en santé

Si vous lisez ce blogue, c’est que votre bien-être vous importe.

Le corps est naturellement conçu pour être en santé. Il cherche constamment à se guérir et s’harmoniser. Mais nous n’agissons pas toujours dans son intérêt, parfois même sans le savoir. Si vous lui fournissez les bons outils, votre corps sera en mesure de se réparer et se réguler par lui-même, et vous le ressentirez : plus d’énergie, un meilleur sommeil, une plus grande confiance, de la motivation, une force nouvelle, du positivisme, etc. Dans cet article, découvrez 10 choses qui vous empêchent d’être vraiment en santé.  

1. La sédentarité

Le manque d’activité physique est un véritable fléau des temps modernes. L’humain est programmé pour bouger, mais le mode de vie contemporain l’incite à demeurer assis de nombreuses heures.

Les recherches démontrent que la position assise prolongée (environ six heures par jour) serait aussi dangereuse pour la santé que la cigarette. Pire, il faudrait entre 60 et 75 minutes d’exercice physique à intensité modérée quotidiennement pour seulement contrer les effets de la position assise prolongée.

Le manque d’activité physique n’occasionne pas seulement des douleurs musculo-squelettiques comme les maux de dos, les maux de cou ou les maux de tête. La sédentarité nuit à tous les systèmes : nerveux, digestif, cardio-vasculaire, hormonal, respiratoire, etc.

La plupart des gens mangent, travaillent, se déplacent et se divertissent assis. Pour contrer cette sédentarité, assurez-vous de bouger tous les jours : une simple marche sur l’heure du lunch, du jardinage, un cours de Zumba, de la natation, etc.

Si c’est possible, optez pour un bureau assis-debout qui vous permet de varier les positions de travail (encore mieux si vous y glissez un tapis roulant dessous, pour marcher ou courir pendant le boulot). Pourquoi ne pas faire des exercices au sol pendant que vous écoutez votre série préférée?

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2. Les abus

Que ce soit l’alcool, la drogue, les médicaments, les temps d’écran, la nourriture ou même le sport, les abus entraînent un déséquilibre de votre système, qui doit redoubler d’ardeur pour remédier à la situation.

Veillez à ne pas faire d’abus trop fréquents, vous donnerez une chance à votre corps de s’harmoniser. Vous avez fait un écart? Portez une attention particulière à vos habitudes dans les jours qui suivent : reposez-vous, mangez bien et hydratez-vous suffisamment.

3. Les toxines

Les produits chimiques et synthétiques potentiellement toxiques sont partout. Ils s’accumulent dans les tissus, perturbent le système hormonal, favorisent le développement de certains cancers, sont reliés à l’apparition de plusieurs maladies neurodégénératives, influencent le développement et le comportement des enfants et bien plus encore.

Ils prennent diverses formes : parfums, agents de conservation, colorants alimentaires, agents texturants, pesticides, métaux lourds, etc. On les retrouve dans les aliments d’agriculture traditionnelle, les plats préparés ou transformés, les produits cosmétiques, les produits ménagers, les médicaments, les chandelles parfumées, les éliminateurs d’odeur, les produits pour la lessive, les plastiques de mauvaise qualité, les poêles antiadhésives, l’air ambiant, l’eau potable, l’environnement, etc. Bref, les toxines sont partout.

Pour mieux contrôler les produits toxiques qui entrent dans votre maisonnée, lisez les étiquettes, choisissez des produits dont la liste d’ingrédients est la plus courte possible et référez-vous au site de l’Environmental Working Group (EWG), qui répertorie les composés chimiques réputés nuisibles à la santé ou soupçonnés de l’être. www.ewg.org

 

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4. Le stress

Ce n’est pas le stress occasionnel qui est néfaste pour la santé; au contraire, il est essentiel à la survie. Toutefois, lorsqu’il devient chronique, le stress entraîne une sécrétion trop élevée de cortisol, pouvant mener à l’épuisement systémique. Le corps se retrouve dans un été d’alarme constant, épuise ses ressources et a de plus en plus de difficulté à se guérir et se réguler.

Le stress chronique peut faciliter l’apparition de maladies cardiaques, de diabète, de troubles digestifs, d’infections, etc. Il a certes un impact sur notre santé physique, mais il peut aussi affecter notre santé mentale. Des études ont démontré un lien clair entre le niveau de stress et la dépression, l’anxiété et des troubles de la mémoire.

Tentez de réduire vos sources de stress (un emploi qui vous draine, un mariage à la dérive, etc.) et utilisez des techniques pour gérer le stress résiduel : méditation, yoga, respiration, activité physique, lecture, dessin, etc.

5. Les carences nutritionnelles

Pour fonctionner de façon optimale, le corps doit recevoir en quantité suffisante vitamines, minéraux et autres nutriments comme les oméga-3 et les antioxydants.

Une carence peut aisément survenir malgré une alimentation saine et variée. Malheureusement, l’agriculture intensive a dépouillé bon nombre de légumes de leurs minéraux. De plus, il est très difficile de connaître la quantité exacte de chacun des nutriments que nous avons consommés chaque jour, à moins de tenir rigoureusement un journal alimentaire. Selon une étude récente, nous devrions manger du poisson tous les jours pour obtenir une dose correcte d’oméga-3.

Les carences en vitamines et minéraux peuvent être subtiles : les tests sanguins ne sont pas révélateurs, à moins de souffrir d’une déficience majeure, et les symptômes associés sont souvent généraux (fatigue, douleurs musculaires, digestion lente, brouillard mental, etc.).

Pour diverses raisons, certains suppléments sont plus pertinents que d’autres, citons par exemple le magnésium, le zinc, les oméga-3, la vitamine B12 (chez les végétariens) et la vitamine D (en hiver surtout). Informez-vous auprès d’un professionnel de la santé dont l’approche en produits de santé naturels vous convient.

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6. Un système digestif détraqué

Au cours des dernières années, les études qui ont permis de faire un lien clair entre la santé digestive et la santé générale sont de plus en plus nombreuses. Quand on y pense, c’est logique : la digestion est un système de nutrition ET d’élimination, deux processus particulièrement importants, n’est-ce pas? Choisir ce dont on a besoin pour fonctionner et bien éliminer le reste pour éviter de s’intoxiquer.

Mais avoir un système digestif sain n’est pas toujours facile. D’abord, la flore intestinale (les bactéries qui colonisent notre tube digestif), ou microbiote, doit être équilibrée. Les antibiotiques, le stress et la malbouffe sont parmi les plus grands perturbateurs de cet équilibre. Pour favoriser la présence de bonnes bactéries, qui ont un impact important sur les systèmes immunitaire et nerveux, optez pour une alimentation saine, des suppléments de probiotiques, des prébiotiques et probiotiques naturels (choucroute, kimchi, yogourt, kéfir, kombucha, grains entiers, etc.) et évitez les agents antibactériens (savon à main, produits nettoyants…) tout comme (autant que possible) les antibiotiques.

Une autre dimension de la santé intestinale est la présence d’intolérances alimentaires. Elles sont fréquentes et souvent difficiles à détecter; le lien entre l’aliment et les symptômes n’est pas toujours évident. Si vous souffrez de problèmes digestifs récurrents ou chroniques, songez à tenir un journal alimentaire pour cibler les intolérances potentielles (gluten, produits laitiers, protéines bovines, œufs, etc.). Une intolérance alimentaire provoque généralement de l’inflammation intestinale chronique, ce qui peut perturber l’équilibre hormonal et réduire la résistance au stress.

7. Un mauvais sommeil

Insomnie, cauchemars, mauvaises habitudes de vie ou de sommeil, déséquilibre hormonal, douleurs ou conjoint ronfleur : les raisons derrière la privation chronique de sommeil sont nombreuses.

Un manque de sommeil perturbe l’équilibre du corps et entraîne des conséquences néfastes sur la santé globale: affaiblissement du système immunitaire, fatigue, perte de concentration, troubles de l’humeur, prise de poids, etc.

Le sommeil est essentiel pour le cerveau, qui profite de cette période pour se nettoyer. Une déficience en sommeil provoque souvent du brouillard mental et de la confusion. Lorsque cette déficience devient chronique, elle augmente les risques de développer des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Adoptez un horaire de sommeil fixe, évitez les stimulants et les écrans en soirée et consultez un chiropraticien si des douleurs vous empêchent de dormir.

8. Une fonction nerveuse déficiente

« Tous vos organes sont connectés à celui qui se trouve sous votre chapeau. » Il s’agit d’une phrase de BJ Palmer, un des grands pionniers de la chiropratique. Ce qu’il entend par là, c’est que le système nerveux est celui qui contrôle tous les autres. Il est le grand responsable de la régulation, de l’harmonie et de la guérison du corps.

Lorsque la fonction nerveuse n’est pas optimale, le corps n’est pas en mesure de s’adapter adéquatement aux stress et aux changements, de se guérir, de bien choisir ses nutriments, de bien éliminer, de bien dormir, etc.

La subluxation vertébrale, la dysfonction biomécanique et neurologique d’une articulation vertébrale, est une des grandes responsables d’un système nerveux sous-performant. Les chiropraticiens sont les seuls professionnels de la santé formés pour détecter et corriger les subluxations vertébrales. Ils permettent au système nerveux de fonctionner à son meilleur, ce qui a donc un impact positif important sur tous les autres systèmes du corps et, par le fait même, sur la santé globale. Consultez un chiropraticien régulièrement pour éviter les conséquences néfastes de la subluxation vertébrale.

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9. Des relations malsaines

L’environnement social dans lequel nous évoluons est intimement lié à notre état de santé. Une relation amoureuse malsaine peut rapidement influencer notre santé mentale, ce qui aura inévitablement des conséquences sur notre santé physique.

Même si vos relations sont harmonieuses, vous êtes en droit de vous demander si elles sont bénéfiques. Vous pourriez très bien vous entendre avec votre mère, par exemple, parce que vous n’exprimez pas vos sentiments ou vos besoins. Que découle-t-il de vos discussions : de la colère, de la rancœur, de la tristesse?

Le type de personnes que nous fréquentons influence nos comportements, nos actions, nos décisions et même nos pensées. Votre sœur se plaint constamment de tout dans la vie? Comment son négativisme vous affecte-t-il? Au contraire, une amie a un style de vie sain qui vous inspire, se pourrait-il qu’elle vous incite à faire des modifications?

Apprenez à reconnaître les individus qui vous élèvent de ceux qui vous tirent vers le bas. Choisissez de fréquenter des personnes auxquelles vous aimeriez ressembler. Respectez-vous dans vos relations et ne laissez personne prendre le pouvoir sur qui vous êtes, sur votre vie ou sur votre santé. VOUS êtes la personne la plus importante pour vous-même.

10. Des émotions rebelles

Ah! Les émotions. Si certaines personnes parviennent aisément à en faire la gestion, la plupart des gens en sont plutôt les victimes. Savoir reconnaître et gérer ses émotions peut être tout un contrat, mais il s’agit d’un contrat payant!

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Nos émotions dictent nos pensées, nos décisions et nos actions. Il est donc tout à votre avantage d’apprendre à les comprendre et à les contrôler. Il existe plusieurs façons de le faire : certains choisiront des méthodes de relaxation comme la méditation, la prière ou la respiration consciente alors que d’autres opteront pour une visite régulière chez le psy.

Quelques huiles essentielles, comme la lavande, le bois de cèdre ou le vétiver, sont reconnues pour leurs effets apaisants sur le système limbique (le centre de contrôle des émotions).

Il existe des tonnes d’ouvrage sur la gestion des émotions, demandez conseil auprès d’un libraire, d’un bibliothécaire ou même de votre chiropraticien. ;-) Psst… Vous cherchez à aider votre enfant à reconnaître ses émotions? Le film de Disney/Pixar Sens dessus dessous est une magnifique porte d’entrée à la discussion.


Les 6 sphères à considérer

Bien sûr, l’alimentation et l’activité physique ont beaucoup à voir avec le bien-être et l’équilibre, mais l’humain est complexe et plusieurs autres facteurs peuvent influencer son état général. Pour exprimer pleinement la santé, il est important de considérer tous les aspects de sa vie (alimentation, mouvement, repos, pensée, environnement et connexion nerveuse) et de travailler sur chacune de ces sphères.

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15 aliments sains faciles à intégrer dans votre alimentation

15 aliments sains faciles à intégrer dans votre alimentation

Découvrez 15 aliments santé plutôt méconnus que vous pourrez facilement intégrer à votre menu. Vous aurez ainsi un peu plus de variété dans votre alimentation (donc plus de nutriments) en évitant un changement trop radical, qui risquerait de vous décourager.

Tout le monde (ou presque!) souhaiterait avoir une meilleure alimentation. Mais de nombreux facteurs font que nous n’y arrivons pas toujours : manque de temps, budget, connaissances en cuisine, accès facile à la malbouffe, fausses croyances populaires…

Sans parler de « superaliments », une appellation marketing sans fondement scientifique, on peut tout de même dire que certains aliments ont des qualités nutritionnelles particulièrement intéressantes. On pourrait les comparer à des surdoués dans leur domaine.

En voici 15 que vous pourrez facilement intégrer à votre alimentation actuelle et qui en rehausseront la qualité.  

1. Les graines de chia. Riches en oméga-3 et en fibres, les graines de chia s’incorporent facilement aux céréales, soupes, yogourt, smoothies, etc. Certains nutritionnistes recommandent de les moudre avant de les consommer afin de bénéficier d’une meilleure absorption des oméga-3. Attention, les graines de chia sont riches en acides gras alpha-linolénique (AAL), la forme la plus commune des oméga-3. Il faudra donc consommer du poisson gras ou des suppléments pour atteindre les recommandations en acides gras eicosapentaénoïque (AEP) et docosahexaénoïque (ADH), les deux autres formes d’oméga-3.

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2. La levure alimentaire. Riche en protéines, en vitamines et en fibres, la levure alimentaire est aussi faible en sodium et en acide gras saturés. On l’utilise en flocons pour assaisonner nos plats (salade, omelettes, soupes, etc.). Elle rappelle le goût du fromage et des noisettes. Elle se conserve longtemps au frigo. Attention, on l’ajoute à la fin de la cuisson pour conserver son goût et ses propriétés.

3. Les graines de chanvre. Même si ses protéines végétales sont incomplètes, le chanvre en offre une version facile à digérer et à assimiler. Les graines de chanvre sont aussi riches en acides gras insaturés, en fibres, en chlorophylle et en vitamines et minéraux (A, B, D, E, fer et magnésium). On les saupoudre sur une soupe, dans une salade ou un yogourt. Elles rendent les smoothies crémeux (et les salades croquantes) et peuvent devenir une base intéressante pour un pesto maison.

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4. Le miso. Il s’agit d’une pâte de soya fermentée au goût salé, riche en enzymes, probiotiques, protéines et nutriments (dont le magnésium, un minéral assez difficile à trouver). On le fait fondre dans l’eau chaude pour en faire un bouillon qu’on ajoute à une soupe ou un sauté. Une cuillère à thé par tasse suffit, car il est très salé. On peut aussi l’ajouter aux vinaigrettes. Le miso se conserve plus d’un an au frigo.

5. Les germinations et les pousses. Ce sont de véritables bombes de vitamines et minéraux. On peut les faire soi-même ou encore les acheter à l’épicerie ou dans un magasin d’aliments naturels. Parce qu’elles gagnent en popularité, elles sont désormais plus accessibles. On les ajoute à nos salades (encore mieux on en fait la base) ou à nos smoothies. Certaines sont croquantes (tournesol), d’autres épicées (moutarde, radis). À vous de choisir vos préférences.

6. Les fermentations. Les fermentations sont remplies de bonnes bactéries, essentielles à notre santé digestive, immunitaire et même nerveuse (la fameuse flore intestinale, ou microbiote). On les choisit idéalement biologiques et on les ajoute à notre alimentation comme accompagnement (choucroute et kimchi), comme boisson (kombucha et kéfir) ou comme base pour les desserts et les déjeuners (kéfir, yogourt laitier ou végétal).

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7. Les graines de lin. Moins cher que le chia, le lin contient un peu moins d’acides gras oméga-3 que son compatriote. Toutefois, les graines de lin ne sont pas digestibles lorsqu’entières, vous devrez les moudre juste avant de les consommer. Elles se saupoudrent facilement dans les céréales, les smoothies, les soupes et les sautés.

8. Les huiles de fruits et de graines. L’huile d’olive est de loin la plus connue et utilisée d’entre toutes. Le secret d’une alimentation réside dans la variété; alors on n’hésite pas à changer notre huile selon notre humeur (et notre plat). L’huile de pépins de raisin a la propriété de tolérer la chaleur, contrairement à l’huile d’olive. L’huile d’avocat est riche en acides gras insaturés et en vitamines, et s’utilise à chaud et à froid. L’huile de sésame, qui contient aussi beaucoup d’acides gras insaturés, offre un arôme unique qui parfume bien les plats. Alors on varie les huiles pour les sautés, les vinaigrettes ou tout simplement pour faire cuire nos œufs!

9. La noix de cajou. La noix de cajou est particulièrement intéressante pour sa teneur en bons gras, en fibres, en vitamine B et en acide folique, mais surtout pour sa texture et sa polyvalence. Il est possible d’en faire une boisson maison (1/2 tasse de noix de cajou préalablement trempées pendant 4 heures + 3 tasses d’eau au mélangeur. Ajouter des dattes, du sirop d’érable ou des épices pour une version plus punchée), ou encore une sauce crémeuse. Les cajous additionnés de jus de citron et d’eau au mélangeur remplacent facilement la crème sure ou le yogourt pour transformer une recette en version végane. Les possibilités sont infinies.

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10. La pâte de sésame (tahini). Rehausseur de saveur, le tahini s’utilise facilement en cuisine. Il s’agit en fait de beurre de sésame. On peut en faire des sauces ou le mélanger à des pois chiches pour un humus parfumé et crémeux. Le sésame contient beaucoup de fibres, de vitamines et de minéraux (dont le magnésium, le zinc et le fer). Il contient aussi du tryptophane qui facilite les cycles d’éveil-sommeil et qui favorise un bon fonctionnement du foie. Vous aimez le goût? Faites-vous une bonne beurrée ou mangez-le avec une banane.

11. Les graines de citrouille. La graine de citrouille crue est un petit trésor : riche en protéines, mais surtout en minéraux (cuivre, magnésium, manganèse, phosphore, fer et zinc). Elle est aussi une bonne source de vitamine B. Prenez-en une poignée en collation ou ajoutez-les à vos céréales et à votre yogourt.

12. La courge. Elle semble si banale sur les étals. Mais détrompez-vous! Toutes les variétés de courge renferment beaucoup de vitamines A, de vitamine C et de potassium. Elles se cuisent facilement en les coupant en deux et en déposant le cœur contre la plaque de cuisson tapissée d’un papier parchemin, au four, entre 30 et 45 minutes à 350 °F. Elles font d’excellents potages, ragoûts et mijotés. Essayez-la en purée avec des herbes ou du cari.

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13. La mûre blanche. La mûre blanche est l’un des rares fruits à contenir du resvératrol, un antioxydant puissant (le même que l’on retrouve dans le vin rouge). Elle offre aussi de la vitamine C et du fer, mais elle est surtout tellement délicieuse! On peut s’en procurer plus facilement séchées (il est aussi possible d’en faire pousser au Québec). On les incorpore dans les gâteaux, les granolas, les muffins, les yogourts ou on se laisse tenter et on les mange comme des bonbons.

14. La spiruline. La spiruline est une algue que l’on peut se procurer en poudre notamment. Riche en protéines, en antioxydants, en caroténoïde et en fer, la spiruline est utilisée entre autres pour ses propriétés anti-cholestérol et anti-inflammatoires. Elle s’ajoute facilement aux smoothies. De nombreuses algues sont intéressantes pour saler les plats, tout en apportant une source supplémentaire de vitamines et minéraux.

15. Le champignon chaga. Le champignon chaga, récolté sur les bouleaux du Québec et de l’Ontario, regorge de vitamines, minéraux et antioxydants. Il est traditionnellement utilisé pour ses vertus médicinales. Même si plusieurs clament ses bienfaits pour la santé, peu de recherches scientifiques les confirment pour le moment. Il n’en demeure pas moins qu’il n’a rien à envier aux autres aliments de cette liste. On l’achète séché en morceaux ou en poudre. On peut en faire une tisane dont le goût ressemble à celui du café. La tisane peut même être utilisée pour cuisiner des sauces, des mijotés ou des soupes.   

16. Le chou frisé (kale). Désormais un peu mieux connu, le chou frisé est riche en antioxydants, en calcium et en vitamine K. Il contient aussi beaucoup de fibres. Il peut être consommé cru ou cuit, mais une façon particulièrement appréciée de le manger est en croustilles. Rincez et séchez complètement (le secret de la réussite) chacune des feuilles. Cassez-les pour en faire des morceaux de la grosseur d’une croustille et étendez-les sur une plaque à cuisson. Ajoutez un filet d’huile d’olive et assaisonnez au goût (pourquoi pas avec des algues en poudre?!). Placez au four à 300 °F pendant 10 à 12 minutes. (Attention que le kale ne devienne pas noir, il développera une amertume.)    

Même si vous n’ajoutez qu’un seul de ces aliments à vos habitudes, vous aurez amélioré votre alimentation et c’est ce qui compte. Surtout, allez-y un ou deux éléments à la fois. Vous aurez plus de chance d’intégrer l’aliment en question pour de bon, au lieu de le voir tranquillement prendre le chemin du fond de l’armoire. 



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5 raisons pour prendre de [vraies] vacances

5 raisons pour prendre de [vraies] vacances

Si vous avez le teint vert, des poches sous les yeux, la langue à terre et mal partout, vous êtes mûr pour des vacances. Vous vous sentez indispensable au boulot? « Comment mes collègues vont faire sans moi? » Les vacances sont obligatoires! Dans cet article, vous découvrirez comment le stress généré par vos activités professionnelles peut miner votre santé et pourquoi les vacances sont indispensables à votre mieux-être et à votre performance au travail.

Recharger ses batteries quelques jours, ce n’est pas un luxe. Le stress et la fatigue (même si vous ne les ressentez pas toujours) affectent directement votre résistance physique et vos capacités mentales.

 

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Que diriez-vous d’une petite escapade?

Prendre des vacances ne signifie pas nécessairement s’envoler vers le sud. Il vous faut seulement trouver un environnement propice où délaisser toutes vos inquiétudes. Certaines personnes arrivent à le faire de la maison, mais si ce n’est pas votre cas, un changement d’air vous aidera à déconnecter de vos préoccupations quotidiennes. Éteignez votre cellulaire et rendez-vous dans un parc pour lire à l’ombre d’un arbre. Faites quelques sorties amusantes avec les enfants. Sautez dans l’auto pour un mini road trip.

Ces petites vacances ponctuelles tout au long de l’année vous permettront de souffler et d’avoir un meilleur rendement au travail. Il n’en demeure pas moins que des vacances d’au moins 7 jours sont encore plus bénéfiques pour votre santé. Et non, le voyage d’affaires ne compte pas pour de vraies vacances. 

5 bonnes raisons pour prendre de vraies vacances

Les Français ont droit à 5 semaines de vacances par an. Disons que les Québécois ne font pas très bonne figure avec leurs 2 semaines. Que dire de ceux qui les monnayent?! Voici 5 bonnes raisons de prendre vos 2 semaines et même plus si c’est possible.

1. Relâcher le stress. Le premier avantage de tout laisser derrière et de libérer votre cerveau de toutes vos préoccupations est la diminution du stress. Il y a un lien direct entre le stress (le milieu de travail est souvent associé à des épisodes anxieux par le cerveau) et certains problèmes de santé tels que les maux de tête, les maladies cardiovasculaires, le cancer et d’autres types d’infections acquises en raison d’un système immunitaire faible. Il a été établi scientifiquement que les vacances diminuent le risque d’épuisement professionnel. Des chercheurs de l’Université de Vienne ont même démontré une réduction des maux de tête, des maux de dos et des irrégularités cardiaques chez les personnes qui s’accordent quelques jours de congé. Les bienfaits persistent jusqu’à 5 semaines après le retour au travail.

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2. Améliorer ses capacités mentales et mieux performer au travail. Les vacances seraient liées de façon positive à la fonction intellectuelle. Un esprit bien reposé et serein est souvent plus efficace. Il se pourrait soudainement que vous trouviez des solutions toutes simples et évidentes à des problèmes qui vous tracassaient depuis un moment.

3. Améliorer sa santé physique. En plus de vous éloigner des facteurs de stress quotidiens, les vacances vous donnent souvent l’opportunité de rattraper un peu de sommeil et d’exercice. C’est aussi le moment idéal pour expérimenter des recettes, goûter de nouvelles saveurs et remplir vos poumons d’air frais.

4. Resserrer les liens familiaux. Trop souvent, les relations familiales souffrent d’une routine quotidienne en mode accéléré. Les vacances sont un bon moyen de découvrir chaque membre de votre famille sous un jour différent et de construire des souvenirs qui dureront toute votre vie.

 

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5. Goûter à la vie. Ralentissez le rythme et vos horizons s’élargiront. Rencontrez de nouvelles personnes, riez et faites-vous plaisir, vous le méritez amplement. Les vacances, c’est le moment idéal pour changer la routine, s’aérer l’esprit.

Maximisez les bienfaits des vacances!

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie. Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.
 
Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter pleinement du repos que vous lui offrez et pourra ainsi récupérer plus rapidement. Votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme sans être limité dans les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances. Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

Bonnes vacances en santé!



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12 activités pour bouger en famille cet été

12 activités pour bouger en famille cet été

L’été est là et vous aimeriez décoller les cuisses de vos enfants du divan de cuir? Pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ou de différent pour bouger en famille? Dans cet article, nous vous suggérons quelques activités offertes un peu partout au Québec pour vous délier les jambes et, par le fait même, celles de votre progéniture.

Quel impact a le mouvement sur vous et vos enfants?

Ce n’est plus un secret : l’activité physique est un incontournable pour une vie en santé et débordante de vitalité. En plus d’oxygéner les cellules de tout le corps, elle contribue au bon développement et à la croissance optimale des enfants.

Le corps est conçu pour bouger tous les jours et en retire des bénéfices multiples : baisse du taux de sucre dans le sang, amélioration des fonctions cognitives et de l’humeur, meilleure concentration, maintien d’un poids santé, augmentation de la longévité, etc.

Selon l’Institut national de santé publique, environ 26 % des enfants de 2 à 5 ans sont touchés par le surpoids. Des études ont rapporté des chutes drastiques du VO2 max (un indice de santé respiratoire et cardiovasculaire) chez les enfants d’aujourd’hui, comparativement à celui des générations précédentes.

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L’arrivée des multiples écrans dans la vie moderne, couplée aux horaires chargés des familles, contribue probablement à ce problème.
Troquer le temps passé devant les écrans par des périodes actives en famille aura un impact certain sur la santé de tous.

Il est très important pour les enfants en bas âge que l’activité physique demeure un jeu. Les sports d’équipe avec des règles strictes peuvent ne pas convenir à tous les enfants. Il est très normal et sain de laisser les tout-petits jouer librement; ils grandiront bien assez vite et seront attirés vers ce type d’activités sportives lorsqu’ils seront prêts.  

 

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Peu importe dans quelle région vous vivez, vous trouverez des tonnes d’activités pour faire bouger tout le clan. C’est parti!

1. Balade en vélo. Le réseau cyclable du Québec est en plein essor. Chaque région a sa perle. Que ce soit le P’tit train du Nord, la voie cyclable du canal Lachine, la véloroute des Bleuets ou l’Estriade, vous trouverez un sentier près de chez vous pour de courtes ou de longues promenades. Pourquoi ne pas visiter Montréal en BIXI ou encore se déplacer dans une autre région pour faire un peu de vélotourisme? Combinez votre balade avec une autre activité pour encore plus de plaisir.

2. Hébertisme, parcs aériens, vias ferratas et tyroliennes. Ce type de centre d’activités s’est multiplié dans la dernière décennie un peu partout dans la province. On peut initier les enfants très tôt et ils y prennent rapidement plaisir. De tels obstacles aident au développement de la motricité, de l’équilibre et de la force. Terminer un parcours entraîne aussi un sentiment d’accomplissement et de réussite tout en prônant la persévérance et le travail. Un coup de cœur : Voiles en voiles au Vieux-Port de Montréal, qui propose plus de 100 jeux sur 10 parcours différents adaptés à tous les âges. Assez onéreux en visite unique, ces centres offrent généralement des forfaits familiaux et des passes de saison.

Crédit photo : Voiles en voiles

Crédit photo : Voiles en voiles

3. Journée à la plage ou à la piscine. La baignade, la natation et le volley-ball de plage permettent aux petits et aux grands de s’activer. Les enfants apprennent par imitation : ne vous prélassez pas au soleil sur votre serviette, rejoignez-les pour une partie de tague sous-marine ou de recherche d’anneaux au fond de la piscine. Plusieurs municipalités offrent désormais des jeux d’eau à même leurs parcs. Pensez faire un arrêt de 30 minutes après le travail pour vous rafraîchir et vous revigorer par temps chaud. Pourquoi ne pas mettre un pique-nique au programme?

4. Jardinage. Les enfants adorent transporter des seaux d’eau, retourner la terre, tirer sur les racines et creuser des trous. Profitez de ces intérêts pour faire un potager à la maison ou participer à un jardin communautaire. En plus d’être amusante, cette activité se veut très éducative. Les enfants refusent rarement de manger une carotte qu’ils ont eux-mêmes cultivée.

5. Courses familiales. Pratiquement tous les grands évènements de course à pied ont leur épreuve familiale de 1 km. L’ambiance est au rendez-vous et les enfants adorent traverser le fil d’arrivée avant leurs parents. Chaque année, les étudiants en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières organisent la Course chiropratique. La prochaine édition se tiendra le 30 septembre 2018 à Trois-Rivières. L’épreuve familiale est un incontournable de cet évènement. Pour plus de détails et pour les inscriptions : https://coursechiropratique.ca/.

6. Week-end en nature. Le camping est une belle façon de demeurer actif en plein air. Les parcs nationaux et les campings privés offrent de nombreuses activités pour tous les goûts : randonnée pédestre, canot, kayac, planche à pagaie, escalade, etc. Si vous n’êtes pas équipé, pensez au forfait prêt-à-camper, offert dans de nombreux parcs du Québec.

7. Journée thématique. Rendez-vous dans un parc thématique pour une journée inoubliable. Les enfants dorment bien le soir venu, promis! Le Village du Père Noël propose des activités d’hébertisme, des jeux d’eau, une pataugeoire, une piste de course pour vélo, des jeux gonflables, une ferme d’animaux, un spectacle de magie quotidien et bien entendu : le père Noël! Le Domaine de la forêt perdue offre un labyrinthe suspendu, une balade en train, l’île aux pierres magiques, une piste d’hébertisme et une mini-ferme. Les zoos de Saint-Édouard et de Saint-Félicien accueillent des dizaines d’espèces dont le loup, l’ours noir, le tigre, le singe et bien plus. On retrouve sur place d’autres activités. Bien sûr, on ne peut passer sous silence les parcs aquatiques, nombreux dans la belle province.

Crédit photo : Zoo sauvage de Saint-Félicien

Crédit photo : Zoo sauvage de Saint-Félicien

8. En cas de pluie. Il pleut, mais pas question de passer la journée devant la télévision! Allez visiter un musée pour combiner un peu de marche et de contenu éducatif. Le Musée canadien des enfants et le Musée pour enfants de Laval sont particulièrement intéressants pour faire bouger les jeunes enfants. Vous pouvez aussi choisir d’amener vos enfants dans un parc d’amusement intérieur. Mis à part le niveau de décibels élevé moins apprécié des parents, cette activité permet de dépenser un trop-plein d’énergie.

9. Cueillette de fruits. Tout au long de l’été, il est possible de se rendre à un champ d’autocueillette de fraises, de framboises, de bleuets ou de pommes. Choisissez bien votre champ pour réduire votre exposition aux pesticides, surtout que les enfants (seulement les enfants?) ont cette petite tendance à manger les fruits sur place sans les laver préalablement.

10. Cours parent-enfant. Plusieurs municipalités et centres sportifs privés proposent désormais des cours d’activité physique parent-enfant : yoga, Zumba, tennis, bootcamp, danse, etc. Tant qu’à faire le taxi, profitez-en aussi! Si vous êtes une nouvelle maman et que vous passez dans le coin de Bromont, faites un arrêt au Wow Moms World, un concept franchisé de « café santé-spa-friperie » pour maman et bébé. Idéal pour présenter un nouvel environnement sécuritaire à bébé et faire des rencontres. Des ouvertures à Montréal et à Laval sont dans les plans de l’entreprise.  

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11. Activités organisées. Surveillez la programmation des loisirs des municipalités de votre région afin de repérer les fêtes, les pique-niques et les évènements spéciaux organisés près de chez vous. Inscrivez-vous aux infolettres ou abonnez-vous aux pages Facebook de divers organismes (Maison de la famille, club optimiste, organisme 0-5 ans, Québec en forme…).

12. Simplement à la maison. Il n’est pas nécessaire de sortir à l’extérieur pour bouger en famille. Mettez de la musique et dansez dans le salon, démarrez une vidéo de yoga pour enfants, préparez une course à obstacles dans la cour, prenez une marche après le souper, jouez à la cachette, faites des courses de marche à 4 pattes, etc. Si les idées vous manquent, consultez un site comme Pinterest pour vous inspirer.

Bon été en action et en famille!



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