15 solutions naturelles pour soulager les maux de tête et migraines

15 solutions naturelles pour soulager les maux de tête et migraines

Vous en avez assez d’avoir régulièrement mal à la tête? Dans cet article, vous découvrirez les causes les plus communes à l’origine des maux de tête ainsi que nos 15 meilleures solutions naturelles pour les soulager ou les traiter.

Le mal de tête se retrouve au sommet de la liste des problèmes physiques les plus invalidants à travers le monde. Des épisodes fréquents de céphalées (ou maux de tête) entraînent une diminution de la qualité de vie et peuvent même affecter les sphères familiale, sociale et professionnelle d’un individu qui en souffre.

Il existe plusieurs sortes de maux de tête; les céphalées de tension et la migraine sont les plus communes. D’autres types de céphalées sont aussi fréquents : la céphalée de Horton (ou algie vasculaire de la face ou Cluster), les désordres temporo-mandibulaires (mâchoire), la névralgie d’Arnold, les céphalées cervicogéniques, la sinusite et plusieurs autres.

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Selon l’Association chiropratique américaine, 95 % des maux de tête sont des céphalées primaires, c’est-à-dire des céphalées de tension, des migraines ou des céphalées cervicogéniques. Elles ne sont causées par aucune maladie, mais par un déséquilibre neurostructurel résultant de mauvaises habitudes de vie.

Il existe autant de causes que de types de maux de tête : dysfonction des articulations vertébrales, tension musculaire, déshydratation, intolérance à des parfums synthétiques, intolérance alimentaire, débalancement hormonal, déficience en vitamines ou minéraux, abus d’alcool, sevrage, infection des voies respiratoires supérieures, hypertension, hypoglycémie, maladie grave…

Le soulagement de la céphalée dépendra évidemment de son origine. Un docteur en chiropratique peut vous aider à mettre en lumière la cause de vos maux de tête. Vous serez ainsi plus en mesure d’identifier les éléments déclencheurs, s’il y en a, et de les éviter, si possible. Vous pourrez aussi établir avec votre docteur en chiropratique un plan de traitement adapté à votre situation et découvrir les outils qui vous aideront à soulager vos symptômes.

Voici 15 solutions naturelles pour soulager les maux de tête.

1) Boire de l’eau. Quel conseil banal, n’est-ce pas? Vous seriez surpris du nombre de maux de tête causés par la déshydratation. Dès que l’on ressent un début de céphalée, on se précipite sur notre bouteille d’eau pour boire un grand coup!

2) Consulter en chiropratique. Le chiropraticien est en mesure de trouver et de régler la cause de nombreux maux de tête. Il pourra aussi vous guider dans l’adoption d’un style de vie sain dans lequel la fréquence et la durée des maux de tête pourraient être réduites. De nombreuses études rapportent que les ajustements chiropratiques (manipulations cervicales) sont efficaces et sécuritaires dans le traitement des migraines et des céphalées d’origine cervicale, tout en étant associés à peu d’effets secondaires. Consulter un chiropraticien vous permettra de recevoir un diagnostic clair et d’établir avec lui un plan de traitement adapté à votre situation.

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3) Se masser le cou, les épaules et le visage. De nombreux maux de tête prennent leur origine dans une tension musculaire du cou ou des épaules. Effectuer un massage et des étirements de ces muscles peuvent aider à relâcher la pression. Consultez un chiropraticien pour trouver et régler la cause de ces tensions musculaires dès que possible. D’autres céphalées proviennent plutôt d’une congestion des sinus. Avec le bout des doigts, massez le front et les joues de l’extérieur vers l’intérieur – l’objectif étant de diriger le mucus vers le nez pour qu’il s’écoule dans la gorge.

4) Détecter les intolérances. Le gluten, les produits laitiers et même les ondes électromagnétiques peuvent être la cause de maux de tête. La seule façon de savoir si vos maux de tête sont provoqués par une intolérance, c’est d’éliminer l’agent soupçonné pendant une période d’environ 30 jours et d’observer les effets.  

5) Éviter les déclencheurs. Certains types de maux de tête, et particulièrement les migraines, sont précipités par des éléments déclencheurs comme les sulfites, le café, les produits laitiers, l’alcool, les charcuteries, les additifs alimentaires, les colorants alimentaires, le sucre raffiné, etc. Apprenez à connaître quels aliments vous provoquent des maux de tête (le journal alimentaire peut être d’une grande utilité) et évitez-les autant que possible de manière à réduire la fréquence des épisodes.

6) Éviter les parfums synthétiques. Ils sont PARTOUT : détergents, eau de toilette, produits ménagers, désodorisants textiles, chandelles parfumées, cosmétiques, etc. Choisissez des produits sans parfum et ajoutez vous-mêmes vos huiles essentielles de haute qualité (les huiles essentielles bon marché contiennent souvent des agents de remplissage et des solvants synthétiques). Évitez de vous parfumer, n’utilisez pas de « sent-bon » dans la voiture ou dans la maison.

7) Utiliser l’huile essentielle de menthe poivrée ou de lavande. Optez pour une huile essentielle de grade thérapeutique : mettez une goutte dans la paume de votre main, frottez vos mains ensemble, fermez les yeux et approchez vos mains de votre nez. Prenez 3 ou 4 grandes inspirations par le nez. Frottez vos mains sur votre nuque et vos épaules et massez vos tempes. Répétez au besoin.

 

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8) Prendre l’air. Sortez prendre une marche de quelques minutes pour oxygéner votre cerveau et réduire les tensions.

9) Essayer la cryothérapie et la thermothérapie. Certains maux de tête peuvent être soulagés par l’application de glace ou de chaleur sur la nuque. N’appliquez pas la glace directement sur la peau et ne dépassez pas 15 minutes. La chaleur peut être laissée environ 30 minutes.

10) Prendre un supplément de magnésium. Nombreuses sont les personnes présentant un déficit de magnésium et des études ont rapporté que les personnes souffrant de migraines étaient particulièrement touchées par ce déficit. Un supplément quotidien de magnésium de haute qualité (sous forme de citrate ou de bisglycinate de magnésium) peut être une bonne option, particulièrement chez les personnes vivant beaucoup de stress, chez les diabétiques ou chez les gens qui consomment de fortes quantités d’alcool.    

11) Délaisser les écrans. L’ordinateur, la tablette, la télévision ou le téléphone mobile peuvent fatiguer les yeux et entraîner des maux de tête. Les appareils mobiles sont encore plus souvent à l’origine de maux de tête en raison de la position dans laquelle on les consulte (cou du texto). Redressez-vous et prenez des pauses régulières, que ce soit lors des loisirs ou du travail.

12) Bouger plus. L’exercice physique augmente le taux d’endorphines dans le corps et favorise la détente et la résistance au stress. Faire des étirements régulièrement peut aussi aider à réduire l’apparition des maux de tête.

 

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13) Apprendre à gérer son stress. Trouvez des outils de gestion du stress qui vous conviennent : yoga, méditation, écoute de musique, marche en nature, etc. Le stress mental est une cause majeure de tension physique qui affecte la mobilité du cou et la tension musculaire.

14) Adopter une posture adéquate. Que ce soit au bureau, sur le divan ou dans votre lit, une posture adéquate est importante dans la prévention des maux de tête. Assurez-vous d’avoir un poste de travail ergonomique. Utilisez un oreiller à votre taille et ne dormez pas sur le ventre.  

15) Soigner les allergies. Les maux de tête peuvent provenir d’un problème d’allergie saisonnière ou encore d’une allergie à la poussière ou aux acariens. Utilisez l’huile essentielle de lavande pour réduire vos symptômes, passez l’aspirateur fréquemment et particulièrement sur le matelas.

 

Références
1. MAUSKOP et coll. « Why all migraine patients should be treated with magnesium », Journal of neural transmission, Vienne, vol. 119, no 5, p. 575-579, 2012.
2. BRYANS et coll. « Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache », Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, 2011. 
3. TUCHIN. « A Randomized Controlled Trial of Chiropractic Spinal Manipulative Therapy for Migraine », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2000. 
4. CLAR C. et coll. « Clinical effectiveness of manual therapy for the management of musculoskeletal and non-musculoskeletal conditions: systematic review and update of UK evidence report », Chiropractic Manual Therapies, 28 mars 2014, vol. 22, no 1, p. 12. 
5. VARATHARAJAN S. et coll. « Are non-invasive interventions effective for the management of headaches associated with neck pain? An update of the Bone and Joint Decade Task Force on Neck Pain and Its Associated Disorders by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration », European Spine Journal, juillet 2016, vol. 25, no 7, p. 1971-1999.



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9 trucs [et une recette] pour nourrir ses bonnes bactéries

9 trucs [et une recette] pour nourrir ses bonnes bactéries

Dans notre blogue de la semaine dernière « Vous avez un deuxième cerveau. Où se cache-t-il? », nous avons parlé de la présence d’un deuxième cerveau caché dans nos entrailles, le système nerveux entérique (SNE). Nous avons aussi vu que le bon fonctionnement du SNE dépendait de la qualité du microbiote (ensemble des bactéries qui colonisent le corps).

Le microbiote peut influencer votre santé générale et il est possible de l’aider dans son rôle.

Les bactéries qui colonisent votre tube digestif peuvent être bonnes ou mauvaises. La présence de bonnes bactéries empêche la colonisation des mauvaises bactéries – un peu comme un quartier qui ne peut accueillir de squatteurs, car il n’y a pas de maisons vacantes.

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Les bonnes bactéries se nourrissent surtout de végétaux et de fibres. Les mauvaises bactéries aiment davantage le sucre et le gras. C’est donc dire que votre alimentation influence grandement la variété des agents pathogènes présents dans votre corps.

Le secret pour avoir un microbiote efficace est d’en augmenter la diversité. Voici 9 astuces pour y parvenir.

1) Variez davantage votre alimentation. Privilégiez les végétaux; ils sont particulièrement appréciés par les bactéries. Si vos bonnes bactéries sont affamées, elles se tourneront vers la muqueuse de l’intestin, ce qui aura pour effet d’augmenter sa perméabilité et de diminuer son efficacité. La barrière intestinale étant moins étanche, les risques que des agents pathogènes traversent dans l’organisme sont plus élevés, comme s’il manquait de douaniers pour surveiller la frontière.

2) Évitez le plus possible les antibiotiques. Les antibiotiques, surtout lorsqu’ils sont pris de façon abusive, altèrent le microbiote. Ils ne font pas de distinction : ils détruisent toutes les bactéries, les bonnes comme les mauvaises. Il est recommandé de prendre des suppléments de probiotiques deux heures avant ou après la prise d’antibiotiques.

3) Consommez des bactéries bénéfiques régulièrement. Recherchez ces souches dans les probiotiques : Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus et Streptococcus thermophilus. Pour connaître quels probiotiques vous conviennent, selon vos symptômes ou objectifs, consultez gratuitement le Guide clinique des probiotiques (Canada 2016) en ligne (aussi offert en application mobile). Les probiotiques peuvent être pris sur une base régulière avec quelques semaines de repos à l’occasion.

4) Nourrissez-vous d’aliments riches en probiotiques : kimchi, miso, kombucha, kéfir, yogourt, fromage, choucroute et autres légumes fermentés. Ces aliments renferment des cultures vivantes de bactéries qui aident à repeupler la flore bactérienne. Il existe aussi d’autres aliments fermentés qui ne contiennent pas de cultures vivantes, mais qui ont une teneur élevée en vitamines et composés bioactifs améliorant la digestibilité : tempeh, sauce soya, bière et vin (avec modération), chocolat, pâte de levain, etc.

 

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5) Évitez les aliments riches en gras et en sucre. Le gras (saturé et trans) et le sucre (le sucre raffiné et les féculents comme le pain blanc ou les pâtes blanches) affament les bonnes bactéries et nourrissent les mauvaises.

6) Consommez des prébiotiques. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires (impossibles à digérer par l’humain) fermentées par les bactéries bénéfiques de notre intestin. Ils nourrissent donc les bactéries intestinales déjà implantées. Leur impact sur la santé du microbiote est aussi, sinon plus, important que celui des probiotiques. Les prébiotiques améliorent la régularité intestinale, appuient le système immunitaire, favorisent l’absorption de certains minéraux et aident à régulariser la faim, la satiété et le métabolisme des lipides et du glucose (sucre).

7) Évitez d’aseptiser votre environnement. On ne vous recommande pas ici d’abandonner le lavage de mains, mais bien d’éviter de le faire trop souvent. Même chose pour vos comptoirs et autres surfaces. N’utilisez pas de savons ni de produits nettoyants antibactériens (notamment ceux contenant du triclosan); lavez vos surfaces simplement avec une eau savonneuse. Vous pouvez l’enrichir d’une huile essentielle au besoin. Les désinfectants synthétiques, en plus de dégager des composés volatils irritants et nocifs, contribuent à la résistance générale des bactéries, un problème mondial inquiétant.

8) Évitez les aliments transformés. Certains ingrédients retrouvés dans les produits transformés affaiblissent le microbiote. On parle notamment d’émulsifiants comme le polysorbate 80 et d’édulcorants artificiels dont la saccharine.

 

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9) Contrôlez votre stress. Le stress acidifie le corps, augmente l’inflammation et affaiblit le système immunitaire, ce qui peut réduire la qualité du microbiote. Les méthodes pour diminuer le stress sont nombreuses : méditation, yoga, Pilates, exercices de respiration, activité physique… Choisissez celle qui vous convient et avec laquelle vous vous sentez le plus à l’aise.

Petit bonus : une recette tirée du livre The Well-fed Microbiome Cookbook de Kristina Campbell pour nourrir votre microbiote de façon savoureuse!

Nouilles soba au poulet, aux arachides et au gingembre

Les nouilles soba* sont une option sans gluten (à condition de choisir celles faites de sarrasin à 100 %) intéressante, car elles contiennent des prébiotiques (qui nourrissent vos bonnes bactéries). Le gingembre quant à lui stimule la digestion et a des propriétés anti-inflammatoires qui favorisent la guérison.

Donne 4 portions * Préparation 20 minutes * Cuisson 10 minutes

Ingrédients

  • ⅓ tasse de beurre d’arachide croquant
  • ¼ tasse de sauce soya faible en sodium
  • 2 c. à soupe de vinaigre de riz
  • 2 c. à soupe de sirop d’érable
  • 1 c. à thé de pâte de chili style asiatique
  • Morceau de gingembre (3 cm) haché grossièrement
  • 1 ou 2 c. à table d’eau
  • 1 paquet de nouilles soba (225 g) 100 % sarrasin
  • 2 c. à table d’huile de sésame
  • 2 tasses de poulet cuit coupé en dés
  • ¼ tasse d’oignons verts (partie verte seulement)
  • 1 grosse carotte pelée et râpée

Préparation

1. Dans un mélangeur, combiner le beurre d’arachide, la sauce soya, le vinaigre de riz, le sirop d’érable, la pâte de chili et le gingembre. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte. Ajouter juste assez d’eau pour obtenir la consistance d’une sauce.
2. Faire cuire les nouilles selon les directives sur l’emballage. Lorsqu’elles sont cuites, les passer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson.
Dans une grosse poêle (ou un chaudron), mélanger les nouilles et l’huile de sésame.
3. Ajouter le poulet, les oignons verts et la carotte. Mélanger et réchauffer à feu doux de 2 à 3 minutes.
Servir avec le sourire!

* Vous les trouverez dans la section des aliments asiatiques ou dans les marchés d’aliments naturels. Si vous désirez conserver la version sans gluten, vous pouvez opter pour des nouilles de riz ou de quinoa.

 
Références :

FORSYTHE et coll., Microbial endocrinology: The microbiota-gut-brain axis in health and disease. Advances in experimental medicine and biology, 2014.
Gutmicrobiotaforhealth.com
Guide clinique des probiotiques, Canada, 2016.
SIMONETTO, Isabelle. Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau, 2011.
GHERSON, Michael. The Second Brain: A Grounbreaking New Understanding of Nervous Disorders of the Stomach and Intestine, HarperCollins Publishers, 1999.
CAMPBELL, Katrina. The Well-Fed Microbiome Cookbook, Rockridge Press, 2016.



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Vous avez un deuxième cerveau. Où se cache-t-il?

Vous avez un deuxième cerveau. Où se cache-t-il?

Dans cet article, vous découvrirez que vous cachez un deuxième cerveau… au fond de vos entrailles! Vous apprendrez quelles sont ses fonctions et ce qui se passe quand il est malade. Vous verrez aussi comment bien l’entretenir.   

Avoir l’estomac noué, manger ses émotions, avoir la peur au ventre. Est-ce vraiment un hasard si toutes ces expressions relient les émotions à la panse? D’ailleurs, serait-ce aussi une coïncidence que le mot « panse » soit utilisé pour parler du ventre? Hum! Je ne « pense » pas! ;-)

Lorsque les scientifiques ont découvert un réseau de 100 millions de neurones entourant le système digestif, ils sont restés bouche bée. C’est autant de neurones qui constituent la moelle épinière; le cerveau en compte 100 milliards. Mais quand ces chercheurs ont compris que ce système neuronal était en bonne partie indépendant du grand manitou – le cerveau –, ils sont tombés sur le dos! Eux qui avaient la certitude absolue que le cerveau était le seul maître à bord, qu’il contrôlait tout le corps. Et vlan!  

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Le copilote du cerveau

Cet ensemble de cellules nerveuses a été baptisé système nerveux entérique (SNE). La communauté scientifique le qualifie de 2e cerveau. D’ailleurs, les neurones des 2 cerveaux ont même une origine embryonnaire commune. Le SNE est toutefois anatomiquement plus diffus que son grand frère. Plutôt que de former un organe regroupé, il est entortillé autour des intestins, telle une ficelle.  

Dans son livre The Second Brain, le neuro-gastro-entérologue Michael Gershon explique si le SNE dépendait à 100 % du cerveau, il faudrait bien plus de cellules nerveuses qui les connectent l’un à l’autre pour échanger toute l’information.

Toujours selon le Dr Gherson, le SNE n’est donc pas un esclave du cerveau, mais son copilote, doté d’un esprit libre. Il avance que le SNE, grâce à toute l’information qu’il collecte par ses propres cellules nerveuses, peut choisir de faire une action sans l’aval du cerveau. Il pourrait même aller à l’encontre d’une commande cérébrale. Le SNE envoie plus d’informations au cerveau qu’il n’en reçoit.

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Ce deuxième cerveau vous sert à quoi au juste?

  • Le SNE contrôle l’ensemble des fonctions digestives : péristaltisme ou transit intestinal, circulation sanguine du tube digestif, activité des muqueuses, étanchéité de la barrière intestinale, etc.
  • Le SNE est en lien étroit avec le système immunitaire : de 70 à 80 % des cellules immunitaires sont concentrées dans le système digestif.
  • Le SNE aurait une influence sur les émotions : les cellules nerveuses entériques ont une relation étroite avec la sérotonine, cette même hormone qui joue un rôle crucial dans l’humeur. D’ailleurs, un grand nombre de personnes souffrant d’un syndrome du côlon irritable sont aussi affectées par l’anxiété et l’angoisse.     

Le microbiote : essentiel au SNE

Le SNE reconnaît les bonnes et les mauvaises bactéries qui colonisent l’intestin. Ses actions dépendront donc du contenu bactérien intestinal, que l’on nomme microbiote. La présence de mauvaises bactéries pourrait amener le SNE à sécréter des substances pro-inflammatoires et même des anxiogènes (substance qui favorise l’anxiété), par exemple.  

Les plus récentes recherches nous apprennent que le rôle du microbiote (qui représente environ 100 000 milliards de bactéries) va bien au-delà de la santé digestive. Grâce, entre autres, à sa relation avec le SNE, le microbiote augmente l’immunité, contrôle l’inflammation, améliore les fonctions cérébrales, améliore l’équilibre hormonal et a un impact sur la santé du cerveau et du système nerveux.

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De plus, le microbiote permet la synthèse de certaines vitamines essentielles (dont la vitamine B12, la vitamine K et l’acide folique). En décomposant les fibres que vous êtes incapables de digérer, les bactéries bénéfiques produisent des molécules d’acides gras à courtes chaînes, qui nourrissent les cellules du côlon. Les bonnes bactéries sont de vrais petits soldats : elles surveillent la barrière intestinale (qui doit laisser passer les nutriments, mais pas les agents pathogènes et toxiques) et se battent contre les mauvaises bactéries pour les ressources.

Certaines maladies pourraient être associées à un débalancement du microbiote.

  • Maladies auto-immunes (arthrite, côlon irritable, colite ulcéreuse, thyroïdite d’Hashimoto)
  • Désordres cognitifs et cérébraux (Alzheimer, Parkinson, démence…
  • Cancer
  • Obésité
  • Fatigue, douleurs articulaires
  • Troubles de l’humeur (dépression, anxiété)
  • Troubles d’apprentissage (TDAH, autisme)
  • Infertilité, complications de grossesse
  • Allergies, asthme, hypersensibilité
  • Troubles de la peau (eczéma, psoriasis…)
  • Diabète de type 2

Il a été démontré que les patients atteints de maladies liées au cerveau ont un microbiote altéré (dysbiose) et souffrent généralement de symptômes gastro-intestinaux. Cette avenue de recherche est très prometteuse pour la découverte de nouveaux traitements.

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Ces données scientifiques soutiennent ce que la chiropratique affirme depuis toujours : le bon fonctionnement du système nerveux couplé à de saines habitudes de vie est au cœur même de la santé optimale.

Ne manquez pas la deuxième partie de ce blogue : 9 trucs pour nourrir vos bonnes bactéries   

 

Références :
FORSYTHE et coll., Microbial endocrinology: The microbiota-gut-brain axis in health and disease. Advances in experimental medicine and biology, 2014.
Gutmicrobiotaforhealth.com
Guide clinique des probiotiques, Canada, 2016.
SIMONETTO, Isabelle. Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau, 2011.
GHERSON, Michael. The Second Brain: A Grounbreaking New Understanding of Nervous Disorders of the Stomach and Intestine, HarperCollins Publishers, 1999.
CAMPBELL, Katrina. The Well-Fed Microbiome Cookbook, Rockridge Press, 2016.



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Qu’est-ce qui « craque » chez le chiro?

Qu’est-ce qui « craque » chez le chiro?

Ah! Le grand mystère. La question revient souvent et il s’agit probablement de la crainte la plus commune associée aux soins chiropratiques. Quel est le phénomène physique lié à ce bruit? Est-ce dangereux ou douloureux? Y a-t-il des conséquences à « se craquer » soi-même une articulation? Trouvez enfin les réponses que vous cherchez en lisant ce qui suit.

Le chiropraticien effectue une manipulation articulaire que l’on nomme ajustement chiropratique. L’exécution de cette manœuvre est rapide, précise et de faible amplitude.

L’ajustement vise une articulation dont le mouvement ou le positionnement est incorrect. Cet état articulaire se nomme subluxation.

La subluxation est à l’origine de pertes de mouvement, d’inflammation, de raideurs musculaires, de douleur et d’un dysfonctionnement du système nerveux.

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La cavitation : un savant mélange de physique et de chimie

Lors de certains ajustements chiropratiques, un bruit peut survenir. Ce phénomène se nomme la cavitation. Soyez d’abord rassuré : ce ne sont pas les os qui craquent ni un tendon, un ligament ou encore un muscle.

Une articulation est généralement formée de 2 os adjacents, dont la jonction est entourée d’une capsule articulaire, que l’on pourrait comparer à un ballon de fête. À l’intérieur de la capsule se trouve le liquide synovial (ou synovie) qui a plusieurs fonctions : lubrification, facilitation du mouvement, absorption des chocs, élimination des déchets et apport en nutriments aux os et cartilages. On retrouve aussi de l’oxygène, du dioxyde de carbone et de l’azote sous leur forme liquide, dissous dans la synovie.

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L’ajustement chiropratique entraîne un étirement très rapide de la capsule articulaire au-delà de la limite physiologique normale, ce qui augmente le volume de la capsule et crée un vacuum (une bulle vide) à l’intérieur de l’articulation. L’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote dissous dans le liquide synovial passent de la forme liquide à la forme gazeuse, remplissant ainsi la bulle de gaz. On pourrait comparer cela à l’ouverture d’une bouteille de champagne. Au moment où la bouteille s’ouvre, les gaz dissous dans le liquide s’échappent. On aperçoit alors les bulles remonter à la surface.

Si les scientifiques s’entendent sur la formation de la bulle, il existe toutefois deux théories expliquant l’origine du son, qui se font bataille depuis plusieurs décennies. La première veut que ce soit l’éclatement de la bulle (ou de microbulles de gaz) qui entraîne le « crac » sonore alors que l’autre soutient que c’est plutôt la formation de la bulle qui produirait le bruit typique. Deux études plus récentes (2015 et 2018), une démontrant la cavitation sous résonnance magnétique et l’autre présentant plutôt un modèle mathématique, ont gardé les deux théories sur le tapis.

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Est-ce vraiment une cavitation?

La particularité de la cavitation, c’est qu’elle est suivie d’une période réfractaire, qui dure une vingtaine de minutes, durant laquelle il est impossible de reproduire le craquement. C’est le temps moyen que prendront l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote pour retourner sous leur forme liquide dans la synovie.

Alors si vos articulations craquent à répétition, il ne s’agit pas d’une cavitation articulaire. Il est probable que ce soit un tendon contracté frottant sur un os ou sortant de son sillon anatomique (une petite gouttière creusée dans l’os qui facilite le glissement adéquat du tendon). Les crépitements sont plus souvent dus à des débris articulaires (fragments osseux ou ligamentaires) flottant dans la synovie.

Est-ce douloureux ou dangereux, docteur?

La cavitation ne crée pas de douleur. La présence d’inflammation, d’irritation ou de tensions musculaires pourrait expliquer un certain inconfort lié à l’ajustement chiropratique. La douleur est un signe qu’il était grand temps que la correction articulaire se fasse!

Il n’y a pas de danger associé au phénomène de la cavitation. Le chiropraticien procède à divers examens et pose un diagnostic avant d’exécuter un ajustement chiropratique afin de déterminer s’il existe des risques reliés à l’état d’un patient – par exemple, l’ostéoporose sévère est une contre-indication à l’ajustement. Soyez rassuré, les risques sont mineurs et le docteur en chiropratique est formé (doctorat universitaire de premier cycle d’une durée de 5 ans) pour les reconnaître. Raison de plus pour confier votre colonne vertébrale à un professionnel de la santé qualifié.

Si vous expérimentez un craquement articulaire accompagné de douleurs, consultez un professionnel de la santé.

Est-ce que la cavitation est nécessaire lors de l’ajustement?

Certaines techniques chiropratiques emploient des outils qui n’occasionnent pas de cavitation. L’ajustement chiropratique typique est habituellement accompagné d’une cavitation. Une revue de littérature démontre que la cavitation pourrait améliorer le résultat d’un ajustement chiropratique, mais qu’il n’est pas essentiel à l’obtention de bénéfices.

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La production d’un son pourrait toutefois ajouter un effet psychologique (type placebo) de réussite de l’ajustement, particulièrement chez les patients ayant des attentes en ce sens. Le contraire est aussi vrai, ces mêmes patients pourraient voir leurs bienfaits diminuer lors d’un ajustement sans cavitation.

Est-ce qu’il y a des conséquences à « se craquer » soi-même?

La question n’est pas simple et la science n’a pas vraiment de réponse claire. Donald Unger, un médecin américain, a remporté le prix Ig Nobel pour avoir fait craquer les articulations de sa main gauche, mais pas ceux de sa main droite, quotidiennement pendant 60 ans. À l’issue de son expérimentation, l’état de ses deux mains était similaire. Il a voulu démontrer à sa mère que cette habitude n’augmentait pas les risques de souffrir d’arthrite ou d’arthrose. On peut dire qu’il avait de la détermination! Mais il ne s’agit ici que d’un seul cas, ce qui a peu de valeur scientifique.

Cela dit, « se craquer » le dos ou le cou soi-même n’est pas la meilleure des idées. Cette manœuvre ne comporte aucune précision et donnera du mouvement aux articulations qui bougent déjà facilement. Le chiropraticien, quant à lui, sélectionne les vertèbres bloquées (subluxation), puis les ajuste spécifiquement, dans la direction souhaitée (en rotation, en flexion, en extension…). En reproduisant la manœuvre régulièrement, vous étirerez sans cesse les mêmes capsules articulaires sans corriger les articulations bloquées (subluxation) qui entraînent des irritations des systèmes nerveux et musculaires, entre autres. Vous augmentez donc les risques de créer des instabilités articulaires.

La cavitation est donc un phénomène normal, sans douleur et sans danger, qui accompagne certains ajustements chiropratiques.

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Si vous avez certaines craintes ou réticences envers l’ajustement chiropratique, n’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien. Il pourra modifier son approche ou vous expliquer plus en détail les mécanismes sous-jacents.

 

Références :
SUJA et BARAKAT. « A Mathematical Model for the Sounds Produced by Knuckle Cracking », Scientific Reports, 2018, vol. 8, article no 4600.
UNSWORTH, A., et coll. « Cracking joints - A bioengineering study of cavitation in the metacarpophalangeal joint », Annals of the Rheumatic Diseases, 1971, vol. 30, p. 348.
KAWCHUK, G. N. et coll. « Real-Time Visualization of Joint Cavitation », PLOS ONE, 2015. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0119470
BAKKER, M. et J. MILLER, « Does an audible release improve the outcome of a chiropractic adjustment? », The Journal of the Canadian Chiropractic Association, 2004, vol. 48, no 3, p. 237-239.



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Comment prévenir les 8 maladies les plus mortelles

Comment prévenir les 8 maladies les plus mortelles

Les cancers et les maladies cardiovasculaires sont responsables de près de la moitié des morts au Canada, des chiffres qui pourraient grandement s’améliorer si la population adoptait de meilleures habitudes de vie. Bien qu’un style de vie sain ne soit pas une garantie et que d’autres facteurs comme la génétique peuvent influencer l’état de santé, la science a tout de même démontré que les saines habitudes de vie contribuaient fortement à une meilleure qualité de vie. Dans cet article, vous découvrirez des trucs et astuces pour vous aider à prévenir les 8 maladies les plus mortelles.  

1. Maladies cardiaques.

Au Canada, les pathologies du cœur (cardiopathie ischémique, angine, insuffisance cardiaque, etc.) sont la 2e cause de mortalité, après le cancer. Les personnes sédentaires, présentant un surplus de poids ou souffrant d’hypertension ou de diabète de type 2 sont plus susceptibles de développer une maladie du cœur. Malgré un facteur de risque lié à la génétique, il est possible de prévenir les maladies cardiaques en adoptant de saines habitudes de vie.

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A. Cesser de fumer. Plus de fumeurs meurent d’une maladie cardiaque que du cancer du poumon chaque jour. La cigarette augmente la pression artérielle, durcit les artères et crée une constriction des vaisseaux sanguins. Même la fumée secondaire est dangereuse.

B. Surveiller sa consommation de sel. Ce conseil s’applique particulièrement aux personnes qui présentent une pression artérielle élevée. Notre consommation de sel idéale devrait tourner autour de 1500 mg/jour. Il est important de porter une attention particulière au sel qui se cache dans les produits transformés (même les produits sucrés comme les pâtisseries). Il faut tout de même demeurer vigilant puisqu’une insuffisance en sodium peut être fatale.  

C. Consommer suffisamment de potassium. Le potassium travaille en équipe avec le sodium pour réguler la pression artérielle. L’apport quotidien recommandé est de 4,7 g, mais la majorité des gens n’en consomment pas assez. Intégrez régulièrement des aliments qui en contiennent beaucoup comme la banane, l’avocat, l’épinard, la patate douce, les lentilles…

Si vous avez des symptômes de maladie cardiaque, consultez un médecin.

2. Maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) et cancer du poumon

Que l’on parle d’emphysème, de bronchite chronique ou d’asthme chronique, les MPOC sont particulièrement incapacitantes. Le cancer du poumon, quant à lui, est le type de cancer le plus répandu au Canada. Il présente aussi un faible taux de survie, seulement 17 % des personnes atteintes vivent plus de 5 ans après son diagnostic. Afin de réduire les risques de développer une telle maladie, on doit :

A. Cesser de fumer. L’arrêt tabagique est l’aspect le plus important dans la prévention du cancer pulmonaire.  

B. Éviter la pollution de l’air. Surveillez les alertes de smog et, si c’est possible, évitez de sortir lorsque l’air est particulièrement vicié. Si vous avez un système respiratoire fragile, il est possible de porter un masque pour filtrer les agents polluants.

C. Réduire les toxines aériennes dans l’air de la maison. Les produits ménagers toxiques, les parfums d’ambiance, les chandelles, la fumée de tabac et les résidus domestiques dangereux (RDD) peuvent contaminer l’air que vous respirez à l’intérieur même de votre maison. Si l’air extérieur est sain, ouvrez les fenêtres. Procurez-vous un purificateur d’air, utilisez un aspirateur muni d’un filtre HEPA (haute efficacité) régulièrement, choisissez des produits ménagers sans parfums ni toxines, faites usage d’un diffuseur d’huiles essentielles pour assainir l’air et désodoriser (choisissez une huile de haute qualité afin d’éviter de diffuser des solvants). L’exposition au radon est l’une des causes du cancer pulmonaire; faites vérifier le taux de radon de votre maison et prenez les mesures nécessaires pour en réduire votre exposition.

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D. Faire une activité physique légère à modérée quotidiennement. L’exercice physique augmente les capacités d’oxygénation. Marchez tous les jours ou faites une activité comme le patin, le ski de fond, l’aquaforme, etc.

E. Combattre l’inflammation. L’inflammation des voies respiratoires est souvent associée aux MPOC. Combattez-la en adoptant une alimentation anti-inflammatoire (beaucoup de fruits et de légumes, moins de sucres raffinés, de produits transformés, de produits laitiers, etc.). Environ 8 % des cancers pulmonaires ont été liés à une trop faible consommation de fruits et légumes qui contiennent de nombreux antioxydants. L’exercice physique et le repos sont aussi des façons efficaces de réduire l’inflammation.

F. Consulter un chiropraticien. En plus de vous guider dans le choix de saines habitudes de vie, votre chiropraticien pourra aider votre système respiratoire à mieux fonctionner de 2 façons. D’abord en favorisant une mécanique optimale du diaphragme, des côtes, des clavicules et des muscles accessoires de la respiration, qui doivent bouger librement pour assurer une entrée et une sortie d’air efficaces. Puis en optimisant le système nerveux, qui est le coordonnateur de toutes les fonctions du corps, incluant les fonctions respiratoires.

Si vous constatez un changement dans vos fonctions respiratoires (respiration sifflante, toux chronique, souffle court, infections respiratoires fréquentes, expectorations sanguinolentes, etc.), consultez un médecin.

3. Accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est défini par un blocage ou une déchirure d’un vaisseau sanguin irriguant le cerveau, causant ainsi une réduction de son apport en oxygène et nutriments dans une région précise plus ou moins étendue. Les personnes souffrant d’une maladie cardiaque, d’hypertension artérielle, d’une inflammation des vaisseaux sanguins ou de fibrillation cardiaque sont plus à risque. Les fumeurs et les individus avec un historique familial d’AVC présentent aussi plus de risques. Différentes dispositions peuvent être prises pour prévenir l’AVC.

A. Adopter de saines habitudes de vie « amies du cœur ». Une alimentation saine, chargée en fruits et légumes et pauvre en sucres raffinés et produits transformés est un excellent départ. L’activité physique régulière optimise aussi la santé cardiovasculaire.

B. Cesser de fumer. Eh oui! Ça revient toujours…

C. Maintenir un poids santé. Votre indice de masse corporelle devrait se situer entre 18 et 25. Si vous avez de la difficulté à perdre du poids malgré de saines habitudes de vie, consultez un professionnel de la santé. Certains troubles métaboliques et endocriniens pourraient en être la cause.

D. Vérifier son taux de sucre sanguin. Maintenir un taux de sucre optimal dans le sang est primordial pour la santé. Les gens qui souffrent de diabète de type 2 et de prédiabète sont plus enclins à souffrir d’autres maladies chroniques que la population générale.

E. Surveiller son taux de cholestérol. La part de responsabilité du cholestérol dans les maladies cardiovasculaires est plus contestée que jamais. De plus en plus de scientifiques mettent en doute le fait qu’un haut taux de cholestérol soit à l’origine de maladies cardiaques et d’AVC. Le niveau de cholestérol semblerait être toutefois un bon indicateur de la santé cardiovasculaire. Si vous avez un taux de LDL (mauvais cholestérol) élevé, revoyez votre alimentation et augmentez votre niveau d’activité physique.

F. Savoir reconnaître les symptômes d’AVC. Une prise en charge rapide d’un AVC en cours aide grandement à prévenir les séquelles. L’acronyme VITE peut vous aider à vous rappeler quels symptômes sont à surveiller : Visage (est-il affaissé?), Incapacité (à lever les bras), Trouble (de la parole) et Extrême urgence.

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G. Et les soins chiropratiques? Pendant de nombreuses années, l’ajustement chiropratique cervical a été soupçonné d’être une cause d’AVC en raison de 2 cas particulièrement médiatisés. Grâce à la recherche scientifique, nous savons maintenant que les risques sont extrêmement faibles. Près de 80 % des AVC sont précédés de symptômes tels que des maux de tête et des douleurs cervicales, poussant les gens à consulter en chiropratique, mais aussi en médecine. Les résultats d’une étude sont clairs : que les patients aient visité un médecin ou subi une manipulation cervicale par un chiropraticien, le risque d’AVC était similaire.

4. Maladie d’Alzheimer

Pertes de mémoire, confusion mentale et différents troubles de la pensée sont les symptômes les plus fréquents de cette maladie. Des plaques fragmentées (bêta-amyloïdes) se retrouvant au niveau du cerveau sont à l’origine de ces symptômes cognitifs. Même si l’Alzheimer a une composante génétique, le style de vie est de plus en plus pointé du doigt. Voici quelques trucs pour vous aider à la prévenir.

A. Adopter un style de vie « ami du cœur ». Un style de vie « ami du cœur », c’est un style de vie « ami du cerveau ». Une saine alimentation, couplée à de l’exercice physique régulier et à un sommeil adéquat, réduirait de 40 % les symptômes liés à la maladie d’Alzheimer. Ce qui est profitable pour le cœur l’est aussi pour le cerveau!

B. Explorer le régime « MIND » (Intervention méditerranéo-DASH pour le retardement du déclin neurologique). Cette diète est un hybride entre le régime méditerranéen et le DASH (diète pour réduire la pression artérielle). Des chercheurs de l’Université Rush ont démontré que l’adoption de ce régime, constitué de 10 aliments à consommer et 5 aliments à bannir, réduisait de 53 % les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. Les octogénaires ayant suivi cette diète pendant 5 ans étaient 7,5 ans plus jeunes que les autres d’un point de vue cognitif. Les 10 aliments à privilégier sont : les légumes-feuilles, les autres légumes, les légumineuses, les grains entiers, les noix, la volaille, les fruits de mer, le vin rouge (un verre par jour), l’huile d’olive et les baies (particulièrement les bleuets). Les aliments à éviter sont la viande rouge, le beurre et la margarine, le fromage, les pâtisseries et friandises et les aliments issus de la restauration rapide (malbouffe). Assurez-vous de consommer suffisamment d’oméga-3 et d’avoir un apport en vitamine D adéquat. Prenez des suppléments de qualité supérieure au besoin.

C. Prioriser le sommeil. La protéine (bêta-amyloïde) présente dans les plaques typiquement observées dans le cerveau des gens atteints de la maladie d’Alzheimer est réduite par le sommeil. Donc meilleures sont la qualité et la qualité de sommeil, plus bas sont les taux sanguins de la protéine bêta-amyloïde. Entre 7 et 8 heures de sommeil par nuit sont recommandées. Établissez une routine et conservez-la.

D. Faire des exercices cognitifs. Les activités cognitives peuvent aider à améliorer le raisonnement, la mémoire et la vitesse d’exécution du cerveau. Les jeux de logique, les mots croisés et le sudoku sont d’excellents exemples d’activités.

E. Maintenir une bonne santé intestinale. Certaines études ont fait le lien entre le développement des plaques bêta-amyloïdes et la pauvreté du microbiote intestinale. Faites le plein d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, kombucha, miso, etc.) et de pré et probiotiques pour bien nourrir vos bonnes bactéries. Et comme la maladie d’Alzheimer a été surnommée diabète de type 3 en raison de sa similarité avec le diabète de type 2 (dérèglement de la réponse au glucose dans les cellules cérébrales), une consommation réduite en sucre pourrait aussi être bénéfique dans la prévention de cette maladie neurodégénérative.

5. Diabète de type 2

Cette maladie est un véritable fléau en Amérique du Nord. Elle est le résultat du style de vie. Les personnes sédentaires, en surpoids, souffrant d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial sont plus à risque de développer cette maladie. Les gens qui souffrent d’un diabète de type 2 sont plus à risque de développer un syndrome métabolique, une maladie cardiovasculaire, un cancer ou toute autre maladie chronique. L’adoption d’un mode de vie sain est la première étape à franchir afin de réduire les risques de développer un diabète de type 2.

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A. Faire de l’activité physique. Bouger, c’est la santé! En plus de favoriser le maintien d’un poids santé, l’activité physique réduit l’anxiété et le stress, améliore la santé du cœur et aide à ralentir la progression du diabète de type 2.

B. Adopter une alimentation saine. Rien de nouveau ici. Favorisez les fruits et les légumes, réduisez votre apport en sel et en sucres raffinés et éliminez les gras trans. Augmentez votre consommation de bons gras (huile d’olive et de pépin de raisin, avocat, poisson, chia, chanvre, lin, etc.) et évitez les produits transformés. En réduisant de 7 % son poids corporel lorsqu’on est en surpoids, on diminue le risque de souffrir de diabète de type 2 de 58 %. Ça vaut le coup!

6. Cancer du côlon

Ce type de cancer est le 2e plus fatal. L’obésité, la sédentarité ou un historique de polypes intestinaux et de côlon irritable sont les facteurs de risque principaux. Voici quelques astuces pour vous aider à prévenir cette maladie.

A. Repenser la diète. La consommation de viande rouge et d’alcool augmente les risques de souffrir de ce type de cancer. Augmentez la quantité de fibres que vous consommez afin d’accélérer votre transit intestinal. Nourrissez votre microbiome grâce à des aliments fermentés ou des suppléments de probiotiques. Consommez davantage d’acides gras oméga-3.

B. Cesser de fumer. Le tabac est un des facteurs de risque du cancer du côlon.

C. Subir un dépistage. Demandez une analyse de selles à votre médecin si vous constatez des changements dans votre processus d’élimination (odeurs inhabituelles, sangs dans les selles, douleurs intestinales anormales, fréquence ou consistance inhabituelle des selles, etc.). Un dépistage précoce améliore le pronostic. Vous êtes ultimement responsable de votre santé.

7. Maladie rénale

Le rein est l’organe qui filtre le sang. Les gens atteints de diabète de type 2, d’hypertension artérielle ou ayant un historique familial de maladie rénale sont plus à risque. Il est possible de réduire ces risques en suivant ces quelques conseils.

A. Adopter la diète rénale. Semblable à la diète méditerranéenne, la diète rénale préconise la consommation de fruits et de légumes, de légumineuse, de grains entiers, de poisson et de volaille tout en limitant grandement la consommation de sel.

B. Surveiller son taux de sucre. Le diabète étant un facteur de risque important, réduire sa consommation de sucre et vérifier sa glycémie régulièrement est une bonne habitude à prendre.  

C. Cesser de fumer.

D. Limiter les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce type d’analgésique (Advil, par exemple) réduit l’apport sanguin aux reins. Consultez un pharmacien ou un médecin afin de choisir une autre option pour soulager la douleur.

E. Éviter les boissons gazeuses. La consommation de plus de 2 boissons gazeuses par jour a été liée à des dommages rénaux.

8. Dépression

Les symptômes les plus communs de dépression sont la tristesse généralisée, la perte de motivation, les troubles de concentration, une perte d’appétit, les troubles de sommeil (insomnie ou hypersomnie), la fatigue et les idées suicidaires. Près de 2 personnes dépressives sur 3 rapportent divers symptômes physiques comme des douleurs articulaires et musculaires. Il existe certains facteurs de risque à la dépression comme le stress chronique ou intense, un traumatisme émotionnel, une exposition répétée à la violence ou à des abus. Voici quelques astuces pour aider à prévenir cet état.

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A. Consulter en psychothérapie. S’ouvrir à quelqu’un et se confier est bénéfique pour l’esprit. Un psychologue saura vous outiller pour faire face aux différentes situations qui pourraient aggraver un état dépressif.

B. Pratiquer la méditation et la pleine conscience. Ces méthodes permettent de mieux gérer le stress et se sont avérées efficaces pour contrer les symptômes de dépression mineure. En faire une habitude quotidienne permet de mieux comprendre notre état d’esprit et de calmer le petit hamster.

C. Faire de l’activité physique. L’intensité et la fréquence de l’activité physique augmentent les effets protecteurs. L’exercice physique réduit aussi les risques de rechute.   

D. Adopter une alimentation saine. Des liens ont été faits entre le débalancement du microbiote et la dépression. Ajoutez des aliments fermentés et des probiotiques à votre alimentation, en plus de vous assurer d’un apport suffisant en oméga-3, vitamine D, vitamine B12. Préconisez les légumes verts, les fruits de mer et les poissons. Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente les risques de dépression.  

E. Adopter de saines habitudes de vie. Couchez-vous et levez-vous à des heures fixes, portez une attention particulière à ce qui entre dans votre tête (bulletins de nouvelles, lectures, émissions de télévision) et entretenez des relations saines. De telles habitudes vous aideront à prévenir les troubles de la dépression.

 

Références :
Prevention magazine, Prevention’s Guide to Preventing Disease, avril 2018, pp 42-62.
Cassidy et coll. Risk of Vertebrobasilar Stroke and Chiropractic Care : Results of a Population-Based Case-Control and Case-Crossover Study, Spine, février 2008, vol. 33, no 4S, pp. 176-183.
Harach et coll. Reduction of Abeta amyloid pathology in APPPS1 transgenic mice in the absence of gut microbiota, Scientific Reports, 2017, article 41802.
U.S. Centers for Disease Control and Prevention September 12, 2017
Gouvernement du Canada : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/maladies-coeur-canada-fiche-technique.html
L’Association pulmonaire Québec : https://pq.poumon.ca/maladies/cancer-pulmonaire/?gclid=EAIaIQobChMIv6WGta7s2gIVTFcMCh3sLg2IEAAYASAAEgImlfD_BwE
Statistiques Canada : http://www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2017001/article/14776-fra.htm



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Le lagom : Cette philosophie de vie à la Suédoise est en train de faire le tour du monde!

Le lagom : Cette philosophie de vie à la Suédoise est en train de faire le tour du monde!

Le lagom (prononcer lar-gom) est la philosophie suédoise de la modération. « Ni trop, ni trop peu » en est le leitmotiv. On peut parler d’une quête d’équilibre par le juste milieu. Si certaines personnes se sentent interpellées par cet art de vivre scandinave qui privilégie la simplicité et l’égalité, d’autres la considèrent comme contraignante, réductrice et ennuyante. Anne Thoumieux, auteure du Livre du Lagom, explique que « Pour être une clé de l’épanouissement personnel, le lagom lifestyle ne doit pas être réducteur, mais au contraire libérateur. » Pour elle, la simplicité, l’ordre et la sérénité qui émanent de cette philosophie sont une bouffée d’air frais dans notre monde chaotique.
 
Pour savoir si cette façon de percevoir et vivre la vie pourrait vous faire du bien, découvrez-en les grandes lignes par vous-même.

Consommation intelligente, raisonnable et verte

Les Suédois privilégient l’achat local, responsable et surtout modéré. L’achat de vêtements à prix modique de basse qualité dans une grande chaîne de magasins est rejeté par les adeptes de lagom. Ils choisiront plutôt des vêtements, des meubles, des articles de cuisine ou de la literie de plus haute qualité qui leur dureront plusieurs années. Ils achèteront d’occasion quand c’est possible et réutiliseront ce qu’ils possèdent déjà. Cette façon de consommer leur permet d’abord de réduire leur empreinte écologique, mais aussi d’éviter de se retrouver ensevelis d’objets inutiles qui encombrent l’espace et l’esprit.

Les Suédois ne sont pas du genre à acheter « la plus grosse cabane » du quartier, ni même la dernière voiture de luxe. Pour eux, le luxe est un superflu qui crée un sentiment d’infériorité chez les plus démunis, ce qui est loin de correspondre aux valeurs d’égalité et de justice véhiculées par le lagom.

En d’autres mots : les adeptes de lagom consomment peu, mais mieux, profitent de ce qu’ils ont déjà, évitent de créer des injustices sociales et se soucient de leur empreinte écologique. On pourrait comparer le lagom au mouvement de simplicité volontaire, qui était populaire au Québec il y a quelques années.

Un espace de vie simple

À l’image de leur consommation minimaliste, l’espace de vie des Suédois est la plupart du temps épuré. Chaque pièce est pleinement habitée, fonctionnelle et libre de démesures. L’éclairage est relaxant plutôt qu’éblouissant. Il n’y a qu’à regarder le catalogue Ikea pour comprendre un peu l’idée. Les couleurs principales sont généralement neutres, quoique parfois plus punchées pour égayer l’ambiance.

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Les Suédois optent pour le rangement caché, ce qui leur permet de dissimuler les objets du quotidien et de conserver un espace épuré. Selon Marie Kondo, consultante en rangement et auteure du best-seller Le pouvoir étonnant du rangement : désencombrer sa maison pour alléger sa vie : « ranger sa maison peut avoir une influence sur tous les autres aspects de sa vie. » Il s’agit d’une façon d’être plus zen, mieux dans sa peau et dans son environnement.

Bref, l’espace de vie est épuré, désencombré, bien rangé, mais personnalisé et chaleureux.

Alimentation optimale

La ligne directrice? Une alimentation locale, saine, biologique et non transformée. Les Suédois sont nombreux à consommer les légumes et les fruits qu’ils cultivent dans leur potager. Ils utilisent des méthodes de conservation que l’on connaît bien au Québec : confitures, conserves, fermentation, etc. Ils choisissent des produits frais qu’ils cuisineront eux-mêmes, la plupart du temps en famille ou entre amis. Pour eux, cuisiner et manger ensemble est un incontournable. Évidemment, ils appliqueront leur philosophie de modération sur la quantité de nourriture qu’ils servent et mangent.

Les Suédois mangent donc en quantité suffisante de la nourriture locale et fraiche, cuisinée en famille.

 

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Reconnexion avec la nature

Dès que c’est possible, les adeptes de lagom profitent de la nature : randonnée, camping, ski de fond, raquette, etc. Ils privilégieront la pratique d’une activité physique dans les espaces verts. Pour eux, ce moment leur permet d’évacuer les tensions, de mieux gérer le stress et de reconnecter avec eux-mêmes tout en prenant une bonne bouffée d’air frais pour les poumons.

Beauté naturelle

Beaucoup de Suédoises préfèrent le look naturel. Leur trousse de cosmétiques et de maquillage est modeste, mais de bonne qualité. Elles opteront pour des couleurs plus neutres et éviteront d’appliquer plusieurs couches, dans le but d’obtenir un fini nude. Si l’on souhaite suivre le mouvement, on évite de « beurrer épais » mesdames et on choisit des produits durables et sans toxines, à la fois pour le maquillage, mais aussi pour les soins corporels.

La famille d’abord

Les Suédois placent l’enfant et la famille au centre de leurs préoccupations. Très peu d’entre eux font du travail supplémentaire et les vacances sont sacrées. Les employeurs sont sensibilisés à la conciliation travail-famille et comprennent qu’un employé heureux est un employé productif. Le congé parental est plus long que celui du Québec. Même la société est adaptée à la réalité familiale : centres commerciaux, boutiques et restaurants sont prêts à accueillir les enfants dans des espaces consacrés et à combler les besoins des parents. La parentalité se veut bienveillante et positive, les punitions ne font pas partie de l’éducation des enfants. Ils sont plutôt libres et deviennent autonomes rapidement.

Activité physique dans le respect de ses limites

Les Suédois ne sont pas du type à se faire violence lorsqu’ils pratiquent un sport. L’esprit de compétition? Très peu pour eux! Ils optent plutôt pour une activité revigorante, qui ne les laisse pas lessivés et vidés de leur énergie. Les adeptes du lagom n’aiment pas se mettre de la pression, ils éviteront de se pousser trop loin.

Ces principes peuvent vous rejoindre ou non. Plusieurs d’entre eux cadrent déjà avec les habitudes des Québécois, d’autres moins. Êtes-vous inspiré par cette philosophie? 



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20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

20 trucs simples pour bouger plus au quotidien

Entre le boulot, les enfants, les cours de guitare et les réunions de parents, il peut parfois être difficile d’intégrer l’activité physique dans sa routine. Si, comme 80 % de la population américaine vous ne respectez pas les recommandations de base du CDC (Centers for Disease Prevention and Control), soit 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine en plus de deux séances de renforcement musculaire, peut-être serez-vous intéressé par ces 20 astuces qui vous permettront de bouger plus au quotidien sans avoir à vous abonner au gym.  
 
Bien qu’il demeure recommandé d’ajouter plus d’activité physique dans votre vie de tous les jours, il faut être réaliste. Si vous n’arrivez pas à libérer un gros bloc dans votre horaire pour effectuer une séance d’entraînement complète, vous pouvez trouver un petit 15 minutes par jour… plusieurs fois par semaine. Au final, vous finirez par bouger plus et de façon plus constante.

Voici nos meilleures astuces pour intégrer plus de mouvement à votre routine.

1.  Ajoutez des intervalles.

Maximisez votre temps et brûlez plus de calories grâce aux séances d’entraînement à haute intensité (HIIT). Il s’agit d’une méthode qui combine des intervalles à haute intensité et des phases de récupération, ce qui aide à brûler les graisses plus rapidement tout en améliorant la santé cardiovasculaire.

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2.  Explorez votre propre ville.

Il y a sûrement près de chez vous des activités peu dispendieuses qui permettent de s’activer. Explorez les sentiers de randonnée. Promenez-vous dans un quartier avec lequel vous êtes moins familiarisé. Renseignez-vous au sujet des activités amusantes qui sont proposées par votre centre communautaire. La plupart des villes offrent des séances d’aquaforme, de nage libre, de cardio-plein air, etc. Peut-être avez-vous même accès à un club de jogging, un studio de yoga, des terrains de tennis, etc.?

3.  Modifiez votre trajet.

Vous passez sûrement de nombreuses heures par semaine pour vous rendre au boulot et en revenir. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour intégrer de l’exercice? Si vous prenez le transport en commun, pensez à débarquer une ou deux stations d’avance. Si vous habitez près de votre lieu de travail, vous pouvez marcher ou prendre votre vélo quelques jours par semaine, ce qui a été lié à une diminution des maladies cardiovasculaires. Si vous n’avez pas le choix de prendre votre voiture, stationnez-la aussi loin que possible.

4.  Marchez. Parlez.

Soyons réalistes : les réunions au travail sont souvent longues, pénibles et non productives. Et si vous mettiez en place des réunions walk and talk? Tout en marchant, vous et vos collègues faites vos mises à jour hebdomadaires ou revoyez la logistique de vos projets. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que vous trouviez soudainement de nouvelles solutions à de vieux problèmes; une étude récente a permis de démontrer que parler en marchant peut augmenter la créativité jusqu’à 60 % (2).

5.  Promenez votre chien.

Ne déléguez plus la tâche de promener le chien au reste de la famille. Matin et soir, sortez toutou pour une marche rapide. Une promenade de 20 minutes vous permet de brûler environ 130 calories, de respirer l’air frais et d’activer votre système cardio-respiratoire. Et si le cœur vous en dit, rendez-vous au parc à chiens et jouez à la balle avec votre ami à quatre pattes. Vous n’avez pas de chien? Il est possible de s’inscrire comme bénévole à la Société de protection des animaux (SPA) de votre région.

6.  Entraînez-vous avec un ami.

Vous aviez prévu une séance d’entraînement, mais un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps vous invite à un 5 à 7? Aucune obligation de choisir entre votre vie sociale et votre forme physique : combinez les deux! Rencontrez votre ami à une séance de conditionnement physique ou faites une petite sortie de course. Non seulement votre corps vous en remerciera, votre portefeuille aussi!

7.  Empruntez les escaliers.

Raffermissez vos fessiers et augmentez votre rythme cardiaque en empruntant les escaliers plutôt que les ascenseurs. Tout le monde connaît ce petit truc tout simple… mais l’appliquez-vous? Que vous soyez sur votre lieu de travail ou au centre commercial, soyez constant.

8.  Levez-vous de votre chaise.

Si vous faites partie de la majorité des gens qui travaillent au bureau de 9 à 5, vous devez saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous pour bouger et même en créer! Ainsi, plutôt que d’envoyer un courriel à un collègue, pourquoi ne pas vous lever de votre chaise et aller livrer votre message en personne? Sur l’heure du lunch, sortez prendre l’air plutôt que manger devant l’écran. Les petites distances que vous parcourez s’accumulent sans que vous ayez l’impression de faire d’efforts supplémentaires.

9.  Laissez l’auto à la maison.

Vous avez des commissions à faire? Diminuez votre consommation d’essence et marchez ou enfourchez votre vélo pour vous rendre chez les marchands locaux.

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10.  Prenez des vacances différentes.

Même si vous vous éloignez de vos habitudes quotidiennes, cela ne signifie pas que votre plan d’entraînement tombe à l’eau! Oubliez la visite guidée en autocar et parcourez plutôt une nouvelle ville à pied. Réservez votre hébergement dans un hôtel qui offre des installations d’entraînement ou un partenariat avec un centre de conditionnement physique local. Ou songez même à organiser un voyage en fonction d’une activité qui vous intéresse : inscrivez-vous à un 10K dans une ville que vous désirez visiter, à une retraite de yoga ou à un trekking de quelques jours.

11.  Planifiez vos séances d’entraînement.

Faites-vous un horaire précis et inscrivez le tout dans votre agenda plutôt qu’au bout d’une liste interminable de choses à faire. Ainsi, prévoyez des entraînements et programmez une alarme de la même manière que vous le feriez pour un rendez-vous important. Si vous souhaitez que l’activité physique devienne une priorité, traitez-la comme telle : inscrivez-la en premier dans votre agenda.

12.  Faites participer les enfants.

Si vous avez des enfants, il est probable que vous ayez l’impression de manquer de temps pour vous entraîner. Faites-les participer! Mettez un DVD d’entraînement et vous verrez qu’ils ne se feront pas prier pour bouger. Allez au parc en famille pour vous lancer la balle ou jouer au soccer. Natation en été, raquette en hiver; voilà des manières intéressantes de passer du temps précieux avec vos petits trésors et de leur montrer à quoi ressemble un mode de vie sain.

13.  Utilisez les réseaux sociaux.

Facebook peut servir à autre chose que vous tenir au courant des dernières aventures de vos anciens camarades de classe. Utilisez les réseaux sociaux pour recruter des amis pour se joindre à vous, que ce soit pour faire une activité physique ensemble ou pour vous encourager mutuellement. Pourquoi ne pas créer un groupe Facebook dans le but de faire un challenge de 30 jours avec des amis : 20 burpees, 40 squats avant midi, 3 minutes de planche, etc.? Plusieurs entreprises utilisent ce concept pour atteindre leurs objectifs plus rapidement.

14.  Optimisez votre temps devant la télé.

Profitez du temps que vous passez à regarder vos séries télé pour faire quelques exercices plutôt que vous caler dans votre sofa et grignoter. Les exercices qui ont recours au poids corporel, notamment les fameux jumping jacks, la planche, les push-ups, les redressements assis, les squats et les lunges sont parfaits. Vous pouvez ajouter des poids au besoin.

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15.  Suivez votre progression.

Si vous êtes du type visuel, il pourrait être intéressant d’investir dans un podomètre. Vous pourrez suivre le nombre de pas que vous faites dans une journée, voir votre progression d’une journée à l’autre et vous encourager à faire quelques pas de plus chaque jour. Autrement, un tableau listant vos entraînements de la semaine peut être encourageant. Eh oui, comme un tableau récompense à l’école! Cochez vos réussites et félicitez-vous avec ce qui vous fait plaisir (pas trop de sucreries évidemment!).

16.  Amusez-vous!

Pas facile de bouger tous les jours si vous ne trouvez pas ça plaisant. La clé est vraiment de trouver ce qui vous convient à VOUS, peu importe si c’est à la mode ou pas. Ski, course, randonnée, natation, le choix ne manque pas! Vous n’aurez pas l’impression de vous entraîner si vous passez un bon moment.

17.  Essayez du nouveau.

Ne vous limitez pas aux activités et aux exercices auxquels vous êtes habitué. Inscrivez-vous à une nouvelle séance d’entraînement ou accompagnez un ami à une course en couleurs. Bien entendu, vous ne deviendrez pas adepte de tout ce que vous essayerez, mais vous bougerez votre corps de façon différente et, qui sait, vous trouverez peut-être votre prochaine passion de cette manière.

18.  Ne vous lancez pas dans les grandes dépenses.

Pas besoin de dépenser une fortune pour être actif. Il y a une multitude de DVD d’entraînement et de vidéos sur YouTube qui peuvent vous aider à varier les activités que vous faites régulièrement et qui nécessitent peu ou pas d’équipement. Du Pilates au HIIT, vous pouvez trouver ce qui conviendra à vos intérêts.

19.  Fixez-vous un objectif.

Lorsque vous travaillez vers quelque chose de précis, c’est plus facile de rester motivé. Si vous courez, voulez-vous augmenter la distance ou améliorer votre temps? Inscrivez-vous à un groupe local pour vous assurer d’y arriver. Voulez-vous arriver à faire ces fameuses positions inversées au yoga? Accordez-y quelques minutes par jour pour vous améliorer graduellement. Vous serez fier d’atteindre votre objectif… et ravi d’en fixer un nouveau!

20.  Bougez en famille!

Profitez du week-end pour bouger en famille : randonnée pédestre, visite d’un musée, balade en patin, ski alpin, glissades sur neige, randonnée en vélo… Ce ne sont pas les activités qui manquent!

 

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Adopter un style de vie plus actif au quotidien ne doit pas être une tâche ennuyante. Grâce aux 20 trucs présentés, vous vous sentirez plus en forme et vous atteindrez les niveaux recommandés dans le temps de le dire!

 

Traduction et adaptation d’un article de Dr Axe disponible en anglais à https://draxe.com/exercise-hacks/
1.  https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6217a2.htm?s_cid=mm6217a2_w
2.  https://news.stanford.edu/2014/04/24/walking-vs-sitting-042414/



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Syndrome de la tête plate chez les bébés : Comment le détecter [et surtout l’éviter]

Syndrome de la tête plate chez les bébés : Comment le détecter [et surtout l’éviter]

Les nourrissons et bébés présentant un syndrome de la tête plate, aussi appelée plagiocéphalie, sont de plus en plus nombreux. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les causes et conséquences de ce problème (et pourquoi il est plus fréquent qu’avant), sur les façons de le prévenir et les traitements offerts, vous êtes à la bonne place!

Saviez-vous qu’un bébé naissant peut passer plus de 23 heures par jour couché sur le dos? Les os de son crâne étant souples et malléables, il arrive qu’une position prolongée entraîne un aplatissement d’une portion de la tête. Ce phénomène, nommé plagiocéphalie positionnelle, est encore plus commun depuis la mise en place de la campagne Dodo sur le dos, qui a permis de réduire drastiquement le nombre de cas de mort subite du nourrisson, mais qui a fait grimper les cas de plagiocéphalie chez les nourrissons de 22 % en 2004 à 46 % en 2013.  

Qu’est-ce qui cause la tête plate?

Cette déformation visible de la boîte crânienne est causée par des forces externes soutenues. De nombreux facteurs entraînent ce type de force prolongée sur la tête.

  • Contrainte intra-utérine : Alors que le bébé est encore dans le ventre de sa mère, il peut subir une pression crânienne par manque de place ou par mauvais positionnement. Les bébés de plus gros poids et les gestations prolongées (plus de 40 semaines) peuvent y contribuer.
  • Le torticolis congénital : Certains bébés naissent avec une contracture importante du muscle sterno-cléido-mastoïdien, situé au-devant du cou. Ce faisant, le nourrisson est contraint dans ses mouvements cervicaux. Sa tête est maintenue dans la même position, une façon pour lui d’éviter la douleur.
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  • L’utilisation de forceps ou d’une ventouse lors de l’accouchement : Cette intervention médicale augmente le stress sur le rachis cervical et les os crâniens.
  • Un accouchement prématuré, difficile ou une stagnation du bébé dans le canal vaginal à l’accouchement.
  • La subluxation vertébrale : Il s’agit d’un problème mécanique impliquant une articulation vertébrale. Ce peut être un désalignement de la vertèbre ou encore une restriction dans son mouvement articulaire. La subluxation vertébrale implique de nombreuses structures anatomiques dont les muscles et les ligaments. Elle entrave le fonctionnement du système nerveux (via la moelle épinière et les nerfs rachidiens) et peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé globale.     
  • La position sur le dos prolongée : Que ce soit dans son lit, dans la poussette, dans le siège d’auto, sur le sol ou encore dans un transat (balançoire, chaise vibrante, etc.), le nourrisson se retrouve la plupart du temps sur le dos.

Quelles sont les conséquences d’un syndrome de la tête plate?

Pendant longtemps, les spécialistes en pédiatrie ont cru que les conséquences d’une plagiocéphalie n’étaient qu’esthétiques. Mais des chercheurs soupçonnent désormais que le remodelage inadéquat du crâne pourrait avoir des effets négatifs qui vont bien au-delà du paraître.

  • Troubles de la mâchoire
  • Troubles visuels
  • Troubles auditifs
  • Troubles posturaux (lien possible avec la scoliose)
  • Désordres mentaux
  • Désordres psychomoteurs
  • Troubles de développement moteur et psychologique
  • Difformités esthétiques permanentes

Comment détecter un syndrome de la tête plate présent ou potentiel?

Certains signes pourront mettre la puce à l’oreille des parents.

  • Aplatissement visible d’un côté de la tête (droit, gauche ou arrière)
  • Bombement frontal
  • La tête prend une forme de parallélogramme lorsqu’on la regarde de haut
  • Devancement d’une oreille par rapport à l’autre
  • Les yeux ou les oreilles ne sont pas à la même hauteur
  • La bouche présente une asymétrie ou un désalignement
  • Une zone de calvitie (sans cheveux) sur un côté ou derrière la tête
  • Bébé a la tête tournée toujours du même côté
  • Présence d’un cordon musculaire sur le devant du cou
  • Bébé a de la difficulté à boire d’un sein précis lors de l’allaitement
  • Bébé ne prend pas bien le biberon d’un côté (bras gauche ou droit)
  • À 3-4 mois, bébé ne peut se pousser sur les avant-bras lorsqu’il est sur le ventre
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Parents informés, parents prévenants

En sachant que près de la moitié des nourrissons sont atteints par la plagiocéphalie, les parents voudront intervenir dès la naissance afin de prévenir ce problème chez leur bébé.

Au quotidien, les parents peuvent réduire les risques de déformation crânienne ou favoriser un remodelage symétrique du crâne après la naissance.

  • Mettre bébé sur le ventre plusieurs fois par jour en augmentant progressivement la durée. Il est probable que bébé n’apprécie pas particulièrement cette position au début. Respectez-le et répétez l’expérience plus souvent. Petite astuce : dès que le cordon ombilical est coupé, installez le bébé sur le ventre ou la poitrine de maman. Dans les premiers jours de vie, conservez ce rituel quotidien en lui parlant doucement. Vous l’inciterez à relever la tête, ce qui renforcera sa musculature cervicale. En grandissant, bébé sera en mesure de se relever sur les avant-bras et prendra goût à cette position. Assurez-vous d’être près de lui au sol et amusez-le avec des jouets ou des objets contrastants ou colorés.
  • Installez-le sur le côté sous surveillance. Ne laissez jamais votre bébé seul dans son lit dans une position autre que sur le dos. Mais vous pouvez profiter de ses périodes d’éveil pour le coucher sur le côté. Aidez-vous d’un coussin ou d’un rouleau au besoin.
  • Réduisez l’usage d’équipement. À la place de la poussette, pourquoi ne pas faire du portage? En plus de renforcer le lien d’attachement avec votre bébé, vous améliorez par le fait même son système proprioceptif et son équilibre. Assurez-vous de faire du portage ergonomique (les genoux plus hauts que les fesses, pas suspendu par la fourche, face vers vous et à hauteur de bisou). Ne laissez pas votre bébé dans son siège de voiture (coquille) si ce n’est pas nécessaire.
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  • Modifiez les positions lors de l’allaitement (droite, gauche, madone, football…)
  • Changez de bras lors du biberon.
  • Alternez le sens lorsque vous déposez bébé dans son lit de façon à ce qu’il tourne la tête des deux côtés pour vous regarder.
  • Changez bébé de sens lors des changements de couche. Gardez votre main dominante pour les selles.
  • Utiliser un petit coussin de tête en forme de cœur pour soutenir la tête de bébé lorsqu’il est sur le dos.

Que faire si vous soupçonnez un syndrome de la tête plate?

Votre chiropraticien est formé pour détecter les problèmes de plagiocéphalie et les troubles de mobilité de la colonne cervicale. Plus la détection d’un syndrome de la tête plate se fait tôt, meilleures sont les chances de régler le problème sans embûches. Vers l’âge de 4 mois, la malléabilité des os crâniens commence à diminuer. Il est donc important de profiter de cette fenêtre (0-4 mois) pour intervenir. Pendant longtemps, les spécialistes ont cru que la plagiocéphalie se réglait d’elle-même. Nous savons maintenant qu’une intervention rapide améliore le pronostic et pourrait vous éviter de recourir à l’orthèse crânienne.

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En tant que parent vous pouvez arrêter ou ralentir la progression du problème en appliquant les actions de prévention nommées précédemment (section Parents informés, parents prévenants).

Consultez un chiropraticien dès que possible. Grâce à des examens et à différentes techniques articulaires et musculaires, le chiropraticien sera en mesure :

  • de détecter et corriger les restrictions à l’origine de la plagiocéphalie,
  • de rétablir le mouvement cervical,
  • d’améliorer la flexibilité de la colonne vertébrale,
  • de détendre la musculature cervicale.

Le chiropraticien utilise des méthodes douces, sécuritaires, efficaces et adaptées aux bébés. Il pourra aussi vous offrir des conseils sur la prévention et la gestion du syndrome de la tête plate au quotidien.



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Pour une maison plus saine : Remplacez ces 9 produits toxiques lors de votre ménage du printemps

Pour une maison plus saine : Remplacez ces 9 produits toxiques lors de votre ménage du printemps

Le printemps, c’est la saison du renouveau. C’est le moment parfait pour faire le grand ménage. Mais cette année, on ne fait pas seulement le ménage des placards, on sort les produits ménagers chimiques de la maison! Dans cet article, vous découvrirez quels sont les produits ménagers nocifs qui peuvent se cacher dans votre demeure et comment faire votre ménage sans endommager votre santé grâce à des recettes maison simples et naturelles.

Détoxifier notre environnement

Des dizaines de produits toxiques se cachent dans nos maisons. Ils ont des effets néfastes sur notre santé et engendrent du stress sur notre organisme. Ce printemps, on fait table rase (et on dispose de nos produits de façon écologique en s’informant auprès de l’écocentre de notre MRC).

Vérifiez la liste des ingrédients des produits suivants :

  • Produits nettoyants
  • Décapants
  • Désodorisants et parfums d’ambiance
  • Détachants
  • Nettoyants pour drain
  • Herbicides et insecticides
  • Anti-moisissures
  • Détergents à lessive
  • Savons à vaisselle et à lave-vaisselle

Ces produits (et bien d’autres) contiennent un nombre inimaginable de composantes toxiques, qui nuisent à la fois à notre santé et à notre environnement.

On élimine autant que possible ceux dont la liste d’ingrédients indique :

  • Parfums (ou fragrance)
  • Triclosan (un antibactérien qui contribue à la résistance des bactéries)
  • Chlore (eau de javel)
  • Phosphate, phosphate EDTA, NTA
  • 1,4-dioxane
  • Ammoniaque

L’idée est de libérer notre maison des résidus domestiques dangereux (RDD) et de les remplacer par des produits plus sains. Dès qu’on aperçoit un des symboles de danger suivants, on peut être certain que le produit contient des RDD : toxique/poison, corrosif, inflammable, réactif/explosif. Les sites Internet de la Fondation David Suzuki et de l’Environmental Working Group sont de bonnes références.

N’oubliez pas de jeter un œil dans le garage, dans le sous-sol et sous les éviers.

On remplace par quoi?  

Voilà, la maison est débarrassée des produits ménagers malsains. Maintenant, on doit penser à les remplacer par des options plus saines. Le ménage n’est pas fini!

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Quelques idées et recettes maison pour vos produits nettoyants.

  • Crème à récurer : Mixer du savon liquide à base d’huile végétale (de type Castille) avec ¼ tasse de bicarbonate de soude et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (citron, orange ou lavande) pour créer une pâte. On l’utilise pour : l’évier, la baignoire, le réfrigérateur, les carreaux de céramique, le four…
  • Désinfectant : Mélanger ½ tasse d’eau, ¼ tasse de vinaigre blanc et 4 gouttes d’huile essentielle au choix (le parfum des agrumes et de la cannelle est idéal pour ce type de travaux). Pour les toilettes, les comptoirs ou la poubelle, par exemple. En cas de taches, utiliser la crème à récurer d’abord.
  • Savon à vaisselle liquide : On le choisit écologique et sans parfum. On y ajoute des gouttes d’huile essentielle de lavande ou d’agrumes. Il est parfait pour nettoyer les résidus de savon dans la douche et le bain et pour les différentes surfaces : comptoir, écran de télévision, portes d’armoires…
  • Anti-moisissure : On imbibe simplement une éponge de vinaigre, on frotte les surfaces et on laisse sécher. On peut ajouter de l’huile essentielle d’arbre à thé pour ses propriétés antifongiques.
  • Les vitres : On doit d’abord enlever les résidus de cire laissés par les produits conventionnels en nettoyant la surface avec un mélange de peroxyde d’hydrogène (5 parts) et d’eau (95 parts). On essuie et voilà! On peut maintenant vaporiser un mélange à part égal d’eau et de vinaigre et essuyer le tout avec du papier journal sans avoir peur de laisser des traces. On peut ajouter de l’huile essentielle de citron pour l’odeur de propre!
  • Le micro-ondes et le four : On utilise la vapeur d’eau pour faire le travail à notre place. On fait chauffer de l’eau (2 minutes au micro-ondes et jusqu’à obtention d’une vapeur dans le four) dans un contenant adéquat. On essuie et le tour est joué. En cas de taches, on peut récurer avec la crème à récurer de bicarbonate de soude.
  • Les murs et les planchers : ¼ tasse de vinaigre pour 4 litres d’eau chaude. On ajoute quelques gouttes d’huile essentielle si désiré.
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  • Le lavage : On choisit un détergent doux sans parfum, EDTA, NTA, phosphate, ni chlore (consulter l’EWG pour connaître les meilleures marques). On peut ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (arbre à thé pour les odeurs tenaces, lavande pour la literie), ¼ tasse de bicarbonate de soude (adoucit, fortifie, blanchit, désodorise) à notre brassée. On verse de ¼ à ½ tasse de vinaigre au cycle de rinçage pour aider à éliminer l’électricité statique, fixer les couleurs et assouplir les tissus.

Idéalement on choisit le séchage à l’air libre, sinon on ajoute des balles de séchage (ou des balles de tennis) dans la sécheuse à la place des feuilles d’assouplisseur.

Pour les taches : On essaie d’abord le savon de Marseille, puis le soleil. Pour les taches tenaces : on peut choisir un trempage avec des cristaux de soude ou encore du percarbonate de sodium.

  • Désodorisant et parfum d’ambiance : Dissoudre ¼ c. à thé de bicarbonate de soude dans ½ tasse d’eau. Ajouter une dizaine de gouttes d’huile essentielle (citron, orange, mandarine, bergamote…) et 1 c. à soupe de vinaigre ou de jus de citron. Verser dans un vaporisateur et utiliser pour éliminer les mauvaises odeurs. Le charbon actif est aussi une belle option pour absorber les odeurs. Et pourquoi ne pas simplement ouvrir la fenêtre?!


De bonnes adresses
Fondation David Suzuki (conseils, listes…)
Environnemental Working Group (EWG) (guides, répertoires des produits, éducation…)
Produits Attitude (produits ménagers, lessive, pour tout-petits, crème solaire, etc.)



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Faire le ménage dans nos pensées en 5 étapes

Faire le ménage dans nos pensées en 5 étapes

Ce qui se passe dans notre tête a un impact énorme sur notre santé et même sur notre vie. Parfois destructrices, parfois créatrices, nos pensées et nos émotions influencent nos décisions, nos relations et nos actions, mais aussi l’équilibre chimique et physique de notre corps. Comment pouvons-nous transformer le contenu de ce tourbillon cérébral pour qu’il serve nos intérêts, nos désirs, nos souhaits et nos rêves?

La vie que nous menons est celle que nous avons créée. Elle est le résultat de nos actions qui, elles, découlent de nos décisions. Nos décisions dépendent quant à elles de nos émotions et de nos pensées. La question qui se pose alors : comment pouvons-nous orienter nos pensées pour qu’elles influencent positivement notre vie et notre santé?

1) Offrir une bonne nourriture sensorielle à notre cerveau.

Non, nous ne parlons pas d’alimentation ici (quoiqu’une saine alimentation aussi est bénéfique pour notre santé physique et mentale), mais bien d’informations. Les pensées qui traversent notre esprit prennent souvent naissance dans notre environnement.

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Que ce soit les personnes qui nous entourent, les lectures que nous faisons, la musique que nous écoutons ou les émissions de télévision que nous regardons, toutes les informations sensorielles qui nous parviennent teintent nos pensées et nos émotions.

Si nous côtoyons des gens négatifs et colériques, travaillons pour un patron tyrannique qui nous rabaisse, regardons un bulletin de nouvelles déprimant chaque soir ou des émissions de téléréalité superficielles, notre cerveau s’imprègnera de ces informations et nos pensées et émotions reflèteront cette réalité.

Nous ressentirons du stress, de la colère, de la peur. Nos pensées seront négatives, destructrices, dévalorisantes. Nous perdrons de la confiance en soi et de l’estime de soi.

Au contraire, si nous nous entourons de gens bienveillants, généreux et aimants, écoutons des CD de croissance personnelle, lisons des livres de bien-être, entretenons une spiritualité (méditation, prière, etc.) et poursuivons notre éducation chaque jour, nos pensées seront plus sereines, positives, créatrices.

En offrant un environnement sain et des informations positives à notre esprit et à nos sens, nos pensées se transformeront peu à peu.

2) Implanter de nouvelles pensées.

Lorsque nous désirons éloigner les pensées négatives, nous devons inévitablement les remplacer par de nouvelles pensées. Plutôt que de laisser le hasard faire les choses (que nous aurons quand même un peu dirigé grâce au no 1), pourquoi ne pas choisir nos nouvelles pensées?

Ces pensées positives doivent être en accord avec nos buts, nos désirs, nos rêves. Par exemple : « j’ai tout ce qu’il faut pour réussir un cours de XYZ », « je fais les bons choix pour ma famille », « j’ai confiance en mes capacités », « l’opération de ma mère va se dérouler à merveille et elle reviendra plus en forme que jamais », etc.

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Il existe de nombreuses façons de semer ce type de pensées comme la visualisation, les mantras (dire une phrase à plusieurs reprises dans notre tête ou à voix haute) et la méthode des post-its.

Cette dernière est particulièrement efficace au début du processus. Il suffit d’écrire la nouvelle pensée sur un petit papier que l’on colle à différents endroits stratégiques : miroir de la salle de bain, frigo, intérieur d’une armoire. On peut en glisser dans notre sac à main ou notre portefeuille, dans les tiroirs, etc. Bref, partout où se pose notre regard chaque jour.

À force de nous répéter ces phrases, nous nous les approprions. C’est un peu le principe du lavage de cerveau, mais positif et consentant!

3) Reconnaître nos pensées et les émotions qui s’y rattachent.

Pour mieux comprendre l’influence qu’ont nos pensées sur notre vie, il est important de reconnaître la nature de celles-ci. Nous devons nous demander si chacune d’elles sert nos intérêts, si elle nous aide à cheminer, à atteindre nos buts et nos rêves.

Si la réponse est non, l’étape suivante est de rechercher l’émotion qui a propulsé cette pensée dans notre conscience : la peur, l’inquiétude, la colère, la tristesse.

Ainsi, nous serons mieux outillé pour répondre adéquatement au déclencheur de cette émotion. Par exemple : « Je ne suis pas assez bon pour retourner à l’école. » Cette pensée provient peut-être de la peur. La peur d’échouer? La peur de devoir faire des efforts pour réussir?

En mettant le doigt sur cette émotion, il est plus facile de ne pas rester prisonnier de la boucle de pensées.

4) Une pensée n’est qu’une pensée.

Non. Nous ne sommes pas, à proprement parler, ce que nous pensons. La pensée n’est pas un fait, une loi ou une autorité. Se dire « je suis bon à rien » ne fait pas de nous un bon à rien.

S’il est possible d’être témoin d’une de nos pensées, cela signifie que nous sommes séparé de cette pensée. Nous sommes distincts.

Comprendre que nos pensées ne sont pas des vérités absolues, mais plutôt le reflet d’une perception et d’une interprétation, teinté de surcroît par nos émotions, peut nous aider à outrepasser les pensées négatives, à les accepter comme étant seulement des pensées et non des faits.

Il faut demeurer vigilant, car nos pensées peuvent finir par influencer qui nous croyons être. Autant utiliser cette notion à notre avantage en pensant des choses positives sur nous-mêmes.

5) Utiliser diverses techniques pour évacuer les pensées négatives.

Certaines pensées négatives peuvent être tenaces. Nous pouvons utiliser des techniques de méditation, de prière, de relaxation et de respiration pour nous aider à chasser ces pensées.

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Une de ces méthodes consiste à inspirer profondément par le nez en s’imaginant remplir notre corps et notre esprit d’énergie positive, sereine, puis à expirer par le nez en s’imaginant évacuer les tensions, l’énergie négative et le stress avec l’air qui passe dans les narines. Répéter ce cycle autant de fois que nécessaire.

La cohérence cardiaque est une autre façon de réduire le stress associé à des pensées moins productives.

Mieux penser pour mieux construire

Nous ne sommes peut-être pas nos pensées, mais nos pensées façonnent notre vie. Elles influencent nos émotions (et vice versa), nos comportements, nos décisions, nos actions et même nos valeurs. Pour construire la vie de nos rêves, il faut commencer par y penser!

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Les fitness trackers sont-ils fiables, efficaces et sécuritaires? [Fitbit, Garmin et les autres…]

Les fitness trackers sont-ils fiables, efficaces et sécuritaires? [Fitbit, Garmin et les autres…]

Les fitness trackers, ou moniteurs d’activité, sont plus populaires que jamais. Fitbit, Apple, Garmin et Polar l’ont compris. Mais devrait-on se fier aux données recueillies par ces appareils? Ces dispositifs sont-ils efficaces pour aider à perdre du poids? Présentent-ils des risques?  

Vous êtes au gym, sur votre vélo stationnaire, et jetez un œil autour de vous : vos voisins regardent leur montre toutes les 30 secondes. Sont-ils si empressés de terminer leur entraînement? Eh non! Ils consultent tous leurs statistiques biométriques en temps réel : nombre de calories dépensées, nombre de pas effectués au cours de la journée, rythme cardiaque. Le soir venu, bon nombre d’entre eux analyseront aussi la qualité de leur sommeil grâce à leur appareil.

Le grand public s’est rapidement approprié le fitness tracker pour son usage personnel. Les professionnels de la santé et du sport, l’armée et même les compagnies d’assurance ont aussi recours à ces appareils. Pas étonnant que l’industrie propose des dizaines de modèles, toujours plus complexes.

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Doit-on se fier aux données affichées?

Comment savoir si les chiffres indiqués par votre Fitbit sont les bons? La question est excellente, mais la réponse n’est pas si claire. Même si de nombreux chercheurs ont tenté d’évaluer la précision des moniteurs d’activité, les résultats sont plus ou moins convaincants. D’abord parce que les méthodes d’analyse diffèrent d’une étude à l’autre, mais surtout parce que la durée des recherches est si longue que les modèles étudiés sont dépassés et remplacés par une nouvelle version.   

Somme toute, certaines conclusions peuvent être tirées de ces dizaines de recherches. Selon une étude publiée en 2018 dans l’International Journal of Exercise Science (1), la plupart des moniteurs d’activité perdent leur précision lorsque l’activité physique s’intensifie. C’est donc dire que les données affichées au cours de la journée (moments plus sédentaires) sont assez valides, mais cette validité décline dans le cadre d’un exercice physique plus intense. Ainsi, les données concernant le nombre de pas sont les plus précises, celles concernant l’énergie dépensée (calories) et le sommeil le sont moins.

La gamme de produits de la marque Fitbit semblait démontrer une plus grande validité, mais tout comme les autres modèles, cette précision faiblit en fonction de l’intensité de l’activité. Ces résultats sont assez décevants pour le moment, mais la technologie évoluant si rapidement, ces faits pourraient s’avérer chose du passé d’ici quelques années, peut-être même quelques mois.

Motivation, volume d’activité et perte de poids

Des études ont démontré que l’utilisation d’un fitness tracker pouvait augmenter la motivation à faire de l’activité physique. L’atteinte d’un objectif fixé ou l’idée de se dépasser d’une journée à l’autre peut en effet motiver une personne à bouger davantage en choisissant le déplacement plutôt que le courriel, l’escalier plutôt que l’ascenseur, le vélo plutôt que l’autobus. L’aspect social des moniteurs d’activité peut aussi contribuer à la motivation de l’usager. Comparer ses données avec celles de ses amis sur les réseaux sociaux peut pousser certaines personnes à se dépasser.

Comme les gens sont plus motivés et qu’ils ont un plus grand volume d’activité physique, ils ont plus de facilité à perdre du poids. Certaines études ont démontré que ce type d’appareil était parfois plus efficace que des plans d’amaigrissement en ligne ou qu’un suivi médical. La raison étant que ces personnes sont en contact permanent avec leur moniteur d’activité.

D’autres chercheurs ont conclu l’inverse. Les moniteurs d’activité peuvent ne pas offrir d’avantages comparativement aux approches comportementales de perte de poids conventionnelles. Et un objectif trop élevé peut rapidement avoir l’effet inverse. Les 10 000 pas par jour ne sont pas accessibles à tous.

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Le côté obscur du monitorage

Mais malgré l’effet de motivation généralement remarqué, la vie n’est pas toujours rose. Il arrive souvent que le moniteur d’activité devienne un obstacle à l’activité physique et à la perte de poids, particulièrement à long terme. Lorsqu’on s’engage dans un nouveau plan d’entraînement, les résultats sont généralement spectaculaires au cours des premières semaines. Mais au bout de quelque temps, on peut atteindre un certain plateau, autant au niveau des calories brûlées par l’entraînement que les kilos perdus, ce qui peut rapidement devenir démotivant.

L’état de santé et la condition physique ne se résument pas au nombre de calories ni au rythme cardiaque. Il s’agit d’un ensemble de facteurs, incluant le sentiment de bien-être, la capacité de gestion de stress, l’endurance, la flexibilité. Un moniteur d’activité ne vous donne pas un aperçu sur votre souplesse ou encore sur la force que vous avez gagnée.

Et les risques dans tout ça?

Le médecin holistique américain Andrew Weil a répondu à un lecteur qui se posait des questions sur les risques associés à la technologie portable. Dans son article, il mentionne que son inquiétude majeure concernant ces dispositifs est leur propension à générer de l’anxiété, particulièrement chez les personnes ayant des troubles alimentaires et ceux qui prônent l’exercice excessif.

Dr Weil rapporte aussi avoir quelques craintes au sujet des ondes électromagnétiques émises par les moniteurs d’activité. Il y cite l’épidémiologiste Devra Davis : « Le manque de preuves scientifiques sur la nocivité n’est pas une preuve de sécurité. » (traduction libre) En gros, ce n’est pas parce que les recherches n’ont pas prouvé que les moniteurs d’activité sont nuisibles à la santé qu’ils sont nécessairement sécuritaires. La radiation émise par ces appareils est similaire, mais de plus faible amplitude, à celles des téléphones cellulaires classées comme « potentiellement cancérigènes pour l’homme » par l’Agence sur la recherche du cancer de l’Organisation mondiale de la santé.

Devra Davis recommande d’ailleurs de retirer le dispositif de son poignet au moment d’aller au lit, car le cerveau pourrait être exposé à des ondes de basses fréquences lorsque la main se trouve près de la tête. Ces ondes peuvent perturber le sommeil et occasionner de la fatigue, de la somnolence, une perte d’énergie et même une prise de poids. Durant le jour, l’épidémiologiste mentionne qu’il est préférable d’opter pour un appareil qui se porte au poignet plutôt qu’une bande à la poitrine afin de l’éloigner autant que possible du cerveau.

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Les ondes électromagnétiques sont déjà omniprésentes dans notre environnement. Choisir de faire une activité en plein air (sans monitorage) permet de donner une pause à notre corps. Ces moments sont plutôt rares de nos jours.

L’objectif du sport n’est-il pas aussi de réduire le stress, d’évacuer les tensions et d’avoir du plaisir?

Les fitness trackers ont peut-être des avantages, mais ils entraînent une rationalisation de l’exercice qui a, au bout du compte, tout l’effet contraire en générant du stress, de l’anxiété et une diminution du plaisir.

Si vous aviez prévu d’offrir un moniteur d’activité à un proche, pourquoi ne pas opter plutôt pour un abonnement au gym, pour une inscription à un cours de groupe ou encore pour un accès à une plate-forme d’entraînement en ligne?  


Références
1.    BUNN, et coll. « Current State of Commercial Wearable Technology in Physical Activity Monitoring 2015-2017 », International Journal of Exercice Science, février 2018, vol. 11, no 5, p. 503-515.
2.    https://www.drweil.com/health-wellness/balanced-living/exercise-fitness/how-safe-are-fitness-trackers/ , consulté le 5 mars 2018.
3.    EUAN, Ashley, et coll. « Accuracy in Wrist-Worn, Sensor-Based Measurements of Heart Rate and Energy Expenditure in a Diverse Cohort », Journal of Personalized Medicine, 24 mai 2017.
4.    SPENCE, Des et Itifat HUSAIN. « Can healthy people benefit from health apps » BMJ, 8 mai 2015.
5.    JAKICIC, J.M., et coll.. « Effect of Wearable Technology Combined With a Lifestyle Intervention on Long-term Weight Loss, The IDEA Randomized Clinical Trial », JAMA, 2016, vol. 316, no 11, p. 1161–1171.
6.    EVENSON, K.R., et coll. « Systematic review of the validity and reliability of consumer-wearable activity trackers », The International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, 2015.
7.    WALKER, et coll. « Advantages and Limitations of Activity Trackers », Clinical Journal of Oncology Nursing, vol. 20, no 6. 



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Optimiser son sommeil : nos meilleurs trucs en rafale

Optimiser son sommeil : nos meilleurs trucs en rafale

Dormez-vous moins de 6 heures de suite par nuit? Vous sentez-vous exténué au réveil? Votre sommeil est-il agité? Avez-vous des baisses d’énergie au cours de la journée? Tombez-vous comme une bûche devant la télévision le soir venu? Si vous répondez oui à l’une ou plusieurs de ces questions, il y a de fortes chances que vous ayez un déficit de sommeil.

Le manque de sommeil est monnaie courante et ses impacts sur la santé sont souvent sous-estimés.  

Qu’elle soit causée par de l’insomnie, des cauchemars, de mauvaises habitudes de vie ou de sommeil, un déséquilibre hormonal, des douleurs ou encore par un conjoint ronfleur, la privation chronique de sommeil perturbe l’équilibre physique, chimique et psychologique et entraîne des conséquences néfastes sur la santé globale.

  • Fatigue et manque d’énergie
  • Diminution de la concentration
  • Système immunitaire affaibli (infections plus fréquentes)
  • Brouillard et léthargie mentale
  • Baisse de motivation
  • Troubles de l’humeur pouvant mener à un état dépressif
  • Prise de poids
  • Augmentation des risques de développer des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Le sommeil n’est pas une perte de temps

Bien au contraire! Le sommeil est essentiel à de nombreux processus :

  • Équilibre hormonal
  • Développement de l’immunité
  • Nettoyage des déchets du cerveau et des tissus
  • Équilibre de l’humeur
  • Apprentissage et mémorisation
  • Maturation du cerveau chez l’enfant et l’adolescent
  • Reconstruction cellulaire

En réduisant votre quantité de sommeil, vous n’accomplirez pas plus de tâches. Tout en constatant une détérioration soutenue de votre santé, vous aurez de la difficulté à être productif.

Vous pourriez avoir recours de façon abusive à des stimulants (comme la caféine), ce qui aura pour effet d’augmenter encore plus votre fatigue à long terme. Certaines personnes développent des troubles d’endormissement ou ont un sommeil agité lorsqu’ils consomment trop de stimulants.

Quantité ne veut pas toujours dire qualité

Pour que le sommeil puisse permettre au corps de réaliser ses différentes tâches, il doit être certes suffisant en quantité, mais il est aussi important qu’il soit de qualité.

Le sommeil comporte différentes phases :

  • Endormissement
  • Sommeil lent léger
  • Sommeil lent profond
  • Sommeil paradoxal  
  • Phase intermédiaire

Au cours d’une nuit, nous traversons ces phases en 90 minutes, de 4 à 6 fois. Toutes les phases sont importantes, mais le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal ont des fonctions primordiales comme la sécrétion hormonale (dont l’hormone de croissance chez l’enfant), le renforcement des défenses immunitaires, le processus de mémorisation et la maturation du système nerveux.

Lorsqu’une insomnie chronique se pointe le bout du nez, il peut être tentant d’avoir recours à des somnifères pour allonger son temps de sommeil, mais les somnifères ne devraient pas être la première solution.

En plus de créer une accoutumance (besoin de doses de plus en plus fortes pour le même effet et sevrage difficile), les somnifères favorisent un sommeil lent léger au détriment du sommeil lent profond. Le sommeil qui en découle, quoique suffisant en quantité, est non récupérateur, ce qui entraîne souvent de la fatigue et de la somnolence au cours de la journée.

Les somnifères ont aussi beaucoup d’effets secondaires indésirables et une étude de l’Inserm de 2014 a même démontré que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue (un type de somnifère) ont un risque de démence augmenté de 60 %.

Nous avons sélectionné les meilleures astuces pour optimiser le sommeil naturellement, en durée et en qualité.

  • Adoptez une alimentation saine et variée en évitant les produits transformés, les sucres raffinés, les gras trans et les stimulants comme la caféine. Privilégiez les légumes et les fruits frais. Les bananes, les œufs, les amandes et les noix de cajou sont de bonnes sources de tryptophane, un acide aminé précurseur de la mélatonine (l’hormone du sommeil).
  • Ne mangez pas 2 heures avant d’aller au lit et évitez les repas copieux.  
  • Faites 20 à 30 minutes d’exercice physique chaque jour. Les personnes actives ont un meilleur sommeil en général et les gens qui travaillent dans la position assise ont davantage de troubles liés au sommeil. Ne vous entraînez pas 2 heures avant de vous coucher.
  • Bénéficiez d’un ajustement chiropratique régulièrement. Entendons-nous, l’ajustement chiropratique NE TRAITE PAS l’insomnie, mais optimise les fonctions du système nerveux. Une fonction nerveuse optimale permet une meilleure gestion des cycles circadiens (éveil-sommeil), de la sécrétion hormonale, de l’élimination des débris et surtout du stress quotidien. De plus, le chiropraticien agit sur la cause des problèmes neuro-musculo-squelettiques qui entraînent souvent des douleurs et interfèrent avec le sommeil.
  • Profitez des bienfaits des huiles essentielles. De nombreuses huiles essentielles ont des propriétés calmantes et sédatives. La lavande, la plus connue d’entre elles, procure une sensation de bien-être et favorise la détente et le sommeil. Le vétiver est une autre huile essentielle incontournable pour les personnes dont le stress les empêche de bien dormir.
    Vous pouvez diffuser ces huiles (seules ou mélangées) dans votre chambre à coucher à l’aide d’un diffuseur ultrasonique. Ce modèle vous permet de choisir le nombre de gouttes à diffuser et ne chauffe pas les huiles. La plupart possèdent un minuteur ou s’éteignent automatiquement lorsqu’il n’y a plus d’eau.
    Vous pouvez aussi choisir d’appliquer les huiles sur la peau. Diluez quelques gouttes dans une huile végétale (amande, jojoba, olive…), appliquez avant de vous coucher sous les pieds, dans le cou et aux poignets. Vaporisez un mélange d’alcool, d’eau et d’huiles essentielles sur votre oreiller et dans votre lit.
  • Choisissez bien votre oreiller et votre matelas. Votre matelas doit d’abord être confortable. Une fermeté moyenne est idéale. Un oreiller doit être choisi en fonction de votre position de sommeil. Consultez le blogue suivant pour en savoir plus sur le choix d’un oreiller.
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  • Réduisez votre exposition aux champs électromagnétiques. Programmez un minuteur pour éteindre votre routeur Wi-Fi durant la nuit. Retirez tous les appareils électriques de votre chambre à coucher. Utilisez un réveille-matin mécanique. Si vous désirez conserver votre téléphone intelligent à vos côtés, mettez-le en mode avion. En plus de perturber la sécrétion de mélatonine (en raison de la lumière émise), les appareils mobiles augmentent l’exposition aux champs électromagnétiques qui aurait un rôle à jouer dans la suppression du système immunitaire, dans l’atteinte du système nerveux central ainsi que dans le développement de cancer chez certaines personnes.
  • Optimisez l’air ambiant. Ne dormez pas dans une pièce fermée. Laissez l’air circuler librement ou ouvrez une fenêtre. Ajoutez une plante dans la pièce pour assainir l’air.
  • Privilégiez la noirceur totale. Même les yeux fermés, votre cerveau détecte les sources de lumière et réagit en conséquence. Toute source lumineuse (cadran numérique, veilleuse, lampadaire de la rue…) peut réduire la sécrétion de mélatonine et induire le processus d’éveil. Procurez-vous des rideaux opaques, éteignez les sources de lumière artificielle.  
  • Bannissez les écrans au moins 1 heure avant de vous coucher. La lumière bleue diffusée par les écrans des téléphones, tablettes, ordinateurs et télévisions empêche la sécrétion de mélatonine et peut retarder l’endormissement.
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  • N’utilisez votre chambre que pour le sommeil et l’intimité. De cette façon, votre corps associera la chambre à coucher au repos. Évitez de lire et surtout de regarder la télévision au lit. L’ambiance de votre chambre doit être propice au sommeil : couleurs calmes, décor épuré, portes des placards fermées, etc.
  • Exposez-vous à la lumière du jour. Privilégiez l’exercice extérieur, travaillez près d’une fenêtre si possible. Sortez prendre l’air sur l’heure du lunch.
  • Instaurez une routine. Couchez-vous et levez-vous à la même heure chaque jour, même le week-end; vous aiderez ainsi votre horloge interne à suivre un rythme établi. Respectez autant que possible votre rythme personnel : si vous êtes du matin ou du soir, l’horaire optimal pourrait varier.
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  • Pratiquez une technique de relaxation : méthode de Jacobson (relaxation des muscles), méditation, kriya yoga, cohérence cardiaque (contrôle de la respiration), etc.
  • Accordez-vous des pauses au cours de la journée. La productivité étant de toute façon limitée à 90 minutes consécutives, une pause permettra de délaisser les tensions, d’évacuer le stress et de déconnecter quelques instants. Cela peut être aussi simple que de vous étendre sur un tapis et respirer calmement. Mettez une minuterie, une sieste entre 6 et 20 minutes est idéale, même si vous ne dormez pas.
  • Prenez une douche fraîche (et non chaude, contrairement à ce que l’on pourrait croire) avant de vous coucher. Sinon, réduisez la température entre 15 et 19 °C.

Adoptez un ou deux conseils à la fois

Peut-être que toute cette information embrouille encore plus vos cartes? Loin de nous l’idée d’accentuer votre niveau de stress.

Choisissez un ou deux conseils qui vous semblent faciles pour entamer votre démarche. Gardez cette liste tout près et adoptez un nouveau conseil à intervalles réguliers.

N’oubliez pas que la qualité et la quantité de sommeil ont un impact majeur sur votre santé. Afin de retrouver toute votre énergie, d’augmenter votre productivité, de garder un équilibre mental et d’éloigner les maladies dégénératives, faites du sommeil une priorité.

 

Références (consultées le 21 février 2018)
https://www.sommeil.org
https://presse.inserm.fr/la-consommation-de-benzodiazepines-est-associee-a-un-risque-de-survenue-de-demences/21661/
https://fondationsommeil.com
https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/les-somniferes-tout-ce-qu-il-faut-savoir-en-5-questions-8428



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15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent

15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent

Une santé optimale est le résultat de beaucoup de responsabilités, d’une tonne d’actions, d’attitudes et de comportements, d’un peu de génétique et d’un soupçon de chance. Nous connaissons tous une personne rayonnante de santé, au teint lumineux, aux yeux brillants, avec un esprit clair, un cœur grand ouvert et une tête pleine de projets. Mais qu’est-ce que cette personne si inspirante sait que nous ignorons? Découvrez les 15 choses que seules les personnes vraiment en santé savent (et qui sont probablement à l’origine de leur vitalité).

1. La santé ne veut pas seulement dire « se sentir bien ».

Lorsqu’on est en santé, on se sent bien. Mais ce n’est pas parce qu’on se sent bien qu’on est forcément en santé. L’Organisation mondiale de la santé donne cette définition : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » La santé, c’est donc d’avoir une harmonie de toutes les fonctions du corps.

2. Un mouvement optimal est essentiel à une santé optimale.

L’être humain est né pour bouger. L’activité physique assure un apport adéquat en oxygène aux cellules, permet d’évacuer les tensions et le stress, favorise la circulation sanguine et lymphatique, évite l’atrophie musculaire, ralentit la dégénérescence articulaire, réduit l’inflammation et optimise les fonctions cardio-respiratoires. Il existe probablement des dizaines d’autres bienfaits que la science n’a pas encore découverts.

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3. Il n’y a pas d’ingrédient ni de formule magique.

Ce n’est pas parce qu’on intègre le chou kale dans son alimentation que la santé sera soudainement bien meilleure. Oui, il existe des aliments qui sont particulièrement efficaces pour contrer l’oxydation ou pour fournir une dose massive d’un minéral, mais seuls, ils ne peuvent pas faire toute la différence. C’est l’accumulation de tous les ingrédients bénéfiques qui assure un bon fonctionnement du corps.

4. S’il y avait un seul élément magique, ce serait le sommeil.

Le sommeil est, dans la société actuelle, totalement sous-estimé. Un sommeil suffisant en durée, mais surtout de bonne qualité (réparateur), est un des éléments clés d’une santé optimale. Ses fonctions sont nombreuses : équilibre hormonal, élimination des déchets, développement de l’immunité, maturation du cerveau chez l’enfant, apprentissage et mémorisation, reconstruction cellulaire, équilibre de l’humeur, etc. La fausse bonne idée : croire que retrancher des heures de sommeil se traduira par une augmentation de la productivité.    

5. La qualité de la nourriture importe plus que la quantité.

Les gens vraiment en santé savent que ce sont les nutriments qui nourrissent leur corps. En choisissant des aliments frais, sains et bourrés de vitamines, minéraux et antioxydants, nul besoin de regarder les calories. L’organisme se sent rapidement rassasié et envoie un signal de satiété (je n’ai plus faim). En choisissant des aliments transformés, on envoie dans son corps des calories vides, c’est-à-dire de l’énergie qui est métabolisée très vite, mais qui ne contient pas de nutriments qui agissent positivement sur les différentes fonctions du corps. Résultat : le corps en redemande rapidement puisqu’il n’a pas reçu ce dont il a vraiment besoin.

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6. Le bonheur est un effet secondaire, pas une cause.

Lorsque les actions sont en accord avec les valeurs et qu’on poursuit ses rêves en fonction de ces mêmes valeurs, on est tout simplement plus heureux. Que les valeurs soient l’amour, la famille, l’amitié ou le travail, le bonheur d’une personne découlera de la poursuite de ses rêves : plus de temps de qualité avec les gens qu’on aime, un travail stimulant dans lequel on se sent valorisé, etc.

7. Le maintien d’une posture adéquate est primordial.

La colonne vertébrale protège et soutient le système nerveux, qui lui contrôle TOUTES les fonctions du corps. La posture que l’on adopte a donc un impact majeur sur le fonctionnement de l’organisme en entier. Elle a aussi des effets sur les comportements et les émotions; une posture ouverte accroît la confiance en soi et la bonne humeur. La posture est également le reflet de la santé, particulièrement la santé du système nerveux. Lorsqu’une personne a le dos et les épaules voûtés, son système nerveux est en mode défense. Il subit un stress trop important auquel il a de la difficulté à s’adapter. Cet état d’alarme a des conséquences néfastes sur toutes les fonctions systémiques et nuit à la santé de façon sournoise.  

8. Chaque petite chose compte.

Qu’il soit positif ou négatif, chaque petit geste compte quand il est question de sa santé. Le moindre changement que l’on apporte à ses habitudes a un impact. Une marche de 30 minutes, une bière de moins, un cornet de crème glacée, une nuit écourtée, etc. Tous ces gestes additionnés mènent vers une meilleure ou une moins bonne santé. Alors l’expression : « Un peu de tout avec modération » ne tient pas tellement la route. Les gens en santé sont convaincus que cette expression sert d’excuse afin de se déculpabiliser des actions nocives pour la santé. Ils acceptent d’être responsables des conséquences de leurs choix, bons ou mauvais.  

9. Les diètes ne fonctionnent pas.

La diète ne fonctionne tout simplement pas à long terme. Les études sont claires : les gens qui font des diètes reprennent la plupart du temps le poids perdu, parfois même plus. Ce n’est pas une façon d’être en santé. Une saine alimentation, équilibrée et satisfaisante, combinée à de l’exercice physique et parfois à une thérapie émotionnelle ou le traitement d’une maladie (selon le cas), est une méthode qui a fait ses preuves. Point.

10. Il est nécessaire de trouver la source de ses symptômes.

Pour conserver une santé optimale, il est primordial d’écouter les signes qu’envoie son corps. En masquant la douleur (avec des analgésiques, par exemple), on ne traite pas la cause du problème. Un problème non traité peut rapidement dégénérer et devenir la source d’autres troubles de santé encore plus graves. Quand surgit un nouveau symptôme, on cherche à connaître le déclencheur et on remédie à la situation le plus rapidement possible.

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11. Connaître et prioriser ses priorités.

Prioriser ses priorités? N’est-ce pas redondant? Oui et non. Tout le monde a un horaire chargé. On entend souvent les gens dire qu’ils n’ont pas le temps pour XYZ. En fait, ce n’est pas qu’ils n’ont pas le temps, c’est qu’ils ne le prennent pas parce que XYZ n’est PAS une priorité. Si faire de l’activité physique ou passer du temps en famille est une priorité pour soi, on se doit de l’intégrer en premier lieu à l’horaire. S’il reste du temps, on pourra flâner sur les réseaux sociaux ou regarder une émission de télévision.

12. Aucune excuse n’est valable.

Les gens qui sont vraiment en santé ne cherchent pas d’excuses. Ils savent qu’ils sont responsables de leurs choix. S’ils ont pris 5 kilos dans les dernières semaines, ils en prendront la responsabilité tout simplement. Ils ne mettront pas leurs échecs sur le dos des autres. Mais s’ils réussissent le demi-marathon qu’ils souhaitaient faire, ils se féliciteront pour leur effort et leur travail.

13. Il est contre-productif de chercher les récompenses rapides.

La récompense rapide (bien-être ou plaisir immédiat) est un piège difficile à éviter. La plupart des mauvaises habitudes s’inscrivent dans un modèle de récompense rapide : tabagisme, fringales de sucre, alcoolisme, toxicomanie, etc. Les gens dont la santé est optimale ont souvent compris que la récompense rapide est un leurre, qu’elle mène vers un état de mal-être à long terme. Alors qu’au contraire, les effets positifs d’une action, qui arriveront après un certain temps, seront plus durables et plus satisfaisants.

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14. Le travail est essentiel pour atteindre ses buts.

Rien n’est vraiment gratuit. Les gens qui sont en santé savent qu’ils doivent investir temps et argent pour la conserver. Ils ont aussi conscience que le jeu en vaut la chandelle et que, grâce à leurs efforts, ils pourront bénéficier d’une vitalité qui les mènera encore plus loin. La confiance que l’on gagne en se construisant un corps et un esprit sain mène vers la certitude qu’il est possible de se construire une vie heureuse et fructueuse de la même façon.

15. Il ne faut pas croire d’emblée que la médecine est gage de guérison.

La médecine moderne a fait d’énormes progrès ces dernières années. Elle sauve des vies chaque jour et fait parfois même des miracles. Mais croire que la médecine peut tout guérir est une utopie. Les gens en bonne santé savent que la médecine est une solution de dernier recours, que la prévention est toujours plus avantageuse.



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Détruire sa colonne vertébrale en 8 étapes faciles

Détruire sa colonne vertébrale en 8 étapes faciles

Vous vous demandez sans doute : c’est quoi cette chronique qui nous enseigne à détruire notre colonne vertébrale?

Bien sûr, personne ne souhaite endommager sa colonne vertébrale. Pourtant, la plupart des gens font inconsciemment des gestes qui ont une telle conséquence.

Alors voici notre décompte des 8 meilleures façons de ruiner sa colonne vertébrale.

1. Endurez ou masquez vos douleurs

Si vous commencez à ressentir de la douleur, surtout ne faites rien pour régler la cause sous-jacente. Certains médicaments en vente libre ou sous prescription pourront soulager temporairement votre douleur; vous pourrez ainsi vaquer à vos occupations sans tenir compte de l’avertissement que vous envoie votre corps. Vous endommagerez vos articulations, vos muscles, vos ligaments et vos disques intervertébraux rapidement et facilement. En prime, la médication pourra aussi s’attaquer à votre fonction digestive, perturber votre équilibre chimique et augmenter vos risques de développer un problème cardiovasculaire. Et vous aurez une bonne raison de ne pas jouer avec vos enfants ou d’accompagner le reste de la famille en ski alpin.

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2. Négligez votre posture

Si vous voulez que votre colonne vertébrale s’use rapidement, vous devez absolument avoir une mauvaise posture : épaules affaissées, tête vers l’avant, dos arrondi. Ne tonifiez pas vos abdominaux; ils risqueraient de stabiliser votre bassin et d’aider votre colonne vertébrale à mieux soutenir votre corps. Lorsque vous regardez votre mobile, assurez-vous d’avoir la tête penchée vers l’avant; plus elle sera en flexion, plus le poids de votre tête sera difficile à supporter et plus vous ressentirez des tensions dans la nuque. En position assise, croisez les jambes, privilégiez les postures asymétriques (soyez le plus croche possible) et affalez-vous sur le divan. Si vous possédez un fauteuil inclinable, utilisez-le dès que possible. Si vous ressentez des tensions dans les épaules, le cou ou le bas du dos, vous êtes sur la bonne voie! Encore plus si vous expérimentez des engourdissements dans les mains.     

3. Demeurez assis

La position assise est une de vos meilleures alliées. En plus d’augmenter vos risques de subir un accident vasculaire cérébrale (AVC) ou un infarctus, s’assoir pendant de longues périodes (6 heures consécutives ou plus) entraîne des troubles musculaires et articulaires, favorise le développement du diabète de type 2 et de maladies vasculaires périphériques comme les varices ou les thromboses veineuses. Évitez donc de prendre des pauses régulières et n’investissez pas dans une station de travail assis-debout. Dès votre retour du bureau, assoyez-vous et demeurez dans cette position jusqu’au moment d’aller dormir. N’allez surtout pas prendre une marche ni faire d’étirements, au risque de gâcher tous vos efforts.

4. Ne faites pas d’activité physique

Si vous faites de l’activité physique, vous améliorez votre souplesse, votre force, votre puissance et votre endurance. Rien de bien propice à une destruction vertébrale en règle. Si vous choisissez tout de même de faire un sport, assurez-vous qu’il favorise les commotions cérébrales et les chocs importants sur la colonne vertébrale. Le football, le hockey, le trampoline et le ski acrobatique sont de bons choix. Si vous vous blessez pendant la pratique de votre sport, référez-vous aux points 1 et 8 du présent guide.

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5. Dormez sur le ventre

Cette position de sommeil en est une de choix pour accélérer la dégénérescence de la colonne vertébrale. En plus d’offrir peu, voire pas de soutien pour la région lombaire, elle oblige la colonne cervicale à faire une rotation importante. Les épaules se trouvent aussi dans une position vulnérable. En dormant de 6 à 8 heures par nuit de cette façon, vous vous assurez de créer des tensions importantes dans les épaules, le cou et le bas du dos.  

6. Levez des charges lourdes sans plier les genoux

Cette technique est très efficace pour occasionner une entorse lombaire ou une hernie discale. Encore plus si vous l’utilisez régulièrement, lors du pelletage, par exemple. Si vous soulevez une charge lourde en pliant les genoux et en la tenant près de vous, vous préservez l’intégrité de votre bas de dos en n’y mettant peu ou pas de tension. Si vous souhaitez « barrer solide », ajoutez de la rotation à votre mouvement. Vous ne ressentez rien après quelques tentatives? Persévérez, il s’agit d’un truc infaillible.

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7. Augmentez votre niveau de stress

Pour accélérer l’usure de votre colonne vertébrale, vous devriez cesser toute méthode de gestion de stress. Arrêtez immédiatement de méditer, d’appliquer des techniques de respiration, de pratiquer le yoga, d’utiliser des huiles essentielles, de prier, de faire des étirements ou tout simplement de prendre du temps pour vous. Cessez de consulter votre psy, d’écrire un journal de gratitude, de lire des livres de développement personnel et surtout d’entretenir des relations sociales saines.

Si vous n’aimez pas votre travail et qu’il génère du stress, gardez-le. Ne perdez pas votre temps à organiser votre vie familiale et ne prenez pas en main votre situation financière si elle vous occasionne du stress. Conservez dans votre vie tous les petits irritants quotidiens. Lorsque vous ressentez de l’angoisse, de l’anxiété ou de la panique, n’en parlez à personne, isolez-vous et laissez-vous envahir.

Le stress a un impact énorme sur la colonne vertébrale et le système nerveux. Un trop-plein de stress entraîne une fatigue importante et une désadaptation du corps. Il réduit par le fait même l’efficacité de la plupart des systèmes, dont les systèmes immunitaire et digestif.

8. Ne consultez jamais un chiropraticien

Le chiropraticien agit directement sur la cause d’un problème. Il détecte et corrige les mauvais alignements et mouvements (subluxation vertébrale) des articulations. Son traitement, l’ajustement chiropratique, optimise les structures musculo-squelettiques et la fonction du système nerveux. Si vous consultez un chiropraticien, votre colonne vertébrale s’usera moins rapidement et vous réduirez vos chances de souffrir d’arthrose. Un ajustement chiropratique pourrait bien anéantir tous vos efforts de destruction vertébrale massive en améliorant votre posture, en réduisant les tensions musculaires, en diminuant les douleurs et surtout en corrigeant le problème à la source. L’impact de la chiropratique sur le système nerveux est si important que vous pourriez ressentir moins de stress, dormir mieux et avoir plus d’énergie. Est-ce vraiment ce que vous voulez?

Ne gardez pas ces précieuses recommandations pour vous, partagez-les avec votre entourage!

 



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Huiles essentielles : les 10 erreurs à éviter

Huiles essentielles : les 10 erreurs à éviter

Faciles à se procurer, les huiles essentielles (HE) gagnent en popularité depuis quelques années. Puissantes, elles peuvent apporter des bénéfices incroyables, mais leur utilisation comporte aussi des risques. Elles sont pourtant en vente libre au Canada. Avant d’en faire l’usage, prenez quelques minutes pour connaître les 10 pires erreurs à éviter lors de l’utilisation des huiles essentielles.

1. Donner ou suivre des conseils malavisés. Les HE sont peut-être naturelles, mais elles n’en sont pas moins puissantes, voire dangereuses si mal utilisées. On ne le répètera jamais assez : elles doivent être utilisées de façon sécuritaire. Par exemple, il est faux de croire que toutes les HE peuvent être consommées (usage interne). Les HE peuvent avoir de graves conséquences sur la santé lorsqu’on s’en sert de la mauvaise façon. La clé, c’est l’éducation. Si vous ne connaissez pas une HE, demandez conseil auprès d’un professionnel en qui vous avez confiance. Faites-en un usage responsable et suivez toujours les recommandations sur l’emballage. Ayez un ouvrage de référence en main pour vous guider au besoin.

2. Lésiner sur la qualité. L’éventail de produits offerts sur le marché a de quoi donner la migraine. Certaines bouteilles, contrairement à ce qu’on veut laisser croire, ne sont pas vraiment des HE, mais plutôt de pauvres répliques synthétiques dont les effets sont moindres sinon nuls.

Aussi, de nombreuses HE en vente libre contiennent des pesticides, des solvants, des fongicides et d’autres résidus toxiques. Il n’est pas facile de s’y retrouver. Assurez-vous d’abord qu’elles sont biologiques, ou du moins que la plante n’a pas été arrosée de pesticides. Vérifiez les ingrédients pour vous assurer que les HE sont pures, c’est-à-dire qu’elles ne contiennent aucun additif.

Deux bons indices de qualité sont la mention du chémotype sur la bouteille et l’utilisation du nom latin. Aussi, informez-vous sur le site internet de l’entreprise. Quels sont les méthodes et le temps de distillation? Où poussent les plantes? À quel moment de l’année sont-elles cultivées? Quels sont les tests effectués? Est-ce que les HE ont un grade thérapeutique? Plus une compagnie est transparente, plus la qualité risque d’être au rendez-vous.

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3. Croire que l’on doit tout savoir sur les HE pour en faire l’utilisation.

Les huiles essentielles sont puissantes, très puissantes. Il existe en effet des risques à l’utilisation de certaines d’entre elles et des protocoles précis sont parfois nécessaires (dilution, photosensibilité, etc.). Il n’est toutefois pas obligatoire de devenir un expert pour commencer à bénéficier des HE. Pour débuter, apprenez les bienfaits et les risques des 5 huiles suivantes : encens, lavande, citron, menthe poivrée et arbre à thé. Au fur et à mesure que vos connaissances s’élargiront, vous pourrez faire l’usage d’autres HE plus complexes.   

4. Appliquer des HE photosensibles avant de s’exposer au soleil. Certaines HE, particulièrement celles d’agrumes, augmentent la sensibilité de la peau au soleil. Il est très dangereux d’utiliser de façon topique ces huiles puis de s’exposer directement au soleil ou d’utiliser un lit de bronzage dans les 12 heures suivant l’application.

Les principales HE à éviter lors d’une exposition aux rayons UV sont : orange douce, citron, lime, bergamote, pamplemousse, lemongrass et cumin, ou les mélanges qui en contiennent. Les effets néfastes les plus communs sont la réaction allergique (rash) ou le coup de soleil.

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5. Utiliser toutes les HE de la même façon. Si certaines huiles sont sécuritaires lorsque consommées oralement, d’autres comme la gaulthérie couchée (gaultheria fragrantissima) et l’eucalyptus ne sont pas destinées à l’usage interne. De nombreuses HE ne devraient pas être consommées sur de longues périodes. D’autres, comme la cannelle et le poivre, sont dites « chaudes » et doivent toujours être diluées dans une huile porteuse pour ne pas irriter la peau.

6. Utilisation prolongée. Les diffuseurs gagnent en popularité, on en trouve désormais dans de nombreux marchés d’alimentation naturelle, pharmacies et magasins de décoration. La diffusion d’HE de haute qualité offre de nombreux avantages : bienfaits aromatiques sur l’humeur et la santé, retrait des mauvaises odeurs, parfum d’ambiance, etc. Sachez toutefois qu’il est déconseillé de diffuser plus de 8 heures, même les huiles de base.

Une diffusion de 20 à 30 minutes suffit la plupart du temps. Ne diffusez pas non plus de façon continue dans une petite pièce non aérée ni dans une pièce fermée dans laquelle un enfant dort. Ne mettez pas d’HE dans un humidificateur. Pour ce qui est de l’inhalation directe (sentir directement à la bouteille ou au-dessus d’un bol d’eau bouillante), 5 minutes suffisent. L’usage interne de certaines huiles n’est pas recommandé à long terme, comme l’origan.

7. Croire que toutes les HE sont sécuritaires pour les animaux. Ce n’est pas parce qu’une HE offre des bénéfices chez l’humain qu’elle est sécuritaire pour votre animal de compagnie. Ces HE ne sont pas recommandées pour les animaux : bouleau noir (betula lenta), clou de girofle, origan, arbre à thé, thym et gaulthérie couchée. Vous pouvez utiliser la lavande, l’encens et l’hélichryse pour votre chien.

8. Utiliser les HE de la même façon chez les adultes, les enfants et les bébés. D’abord, les enfants étant plus petits, il est logique d’utiliser de plus petites quantités. DILUEZ TOUJOURS les HE dans une huile porteuse avant de les appliquer sur votre enfant. N’appliquez pas d’HE dans le visage ni sur les mains pour éviter tout contact avec les yeux et la bouche.

Ne donnez JAMAIS d’HE par voie interne à un enfant, à moins d’un avis médical contraire. Certaines huiles ne sont pas adaptées aux enfants (origan et lemongrass [cymbopogon flexuosus], par exemple). La camomille et l’encens sont des huiles douces pour les enfants, diluez-les et appliquez sous les pieds après avoir fait un essai sur une petite zone.

9. Faire l’usage de certaines HE contre-indiquées lors de la grossesse et de l’allaitement. Quelques HE peuvent causer des contractions, augmenter les risques de fausse couche et perturber les taux d’hormones. Lors de la grossesse, évitez la cannelle, le basilic, le poivre noir, l’eucalyptus, le clou de girofle, le bouleau noir, l’origan, l’arbre à thé, la sauge sclarée, le fenouil, la gaulthérie couchée, la myrrhe (de nombreuses HE sont contre-indiquées lors de la grossesse, informez-vous auprès d’un professionnel de la santé).

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Le déroulement normal d’une grossesse est induit par des taux d’hormones précis. Il est risqué de perturber cet équilibre, c’est pourquoi il est préférable d’éviter les HE qui peuvent avoir un effet notoire sur les hormones. Les HE les plus sécuritaires durant la grossesse (3 mois et plus) sont le gingembre, la lavande, le citron, l’orange et l’ylang-ylang. La diffusion est la méthode la plus sûre. Consultez un professionnel si vous désirez faire l’usage d’HE au cours des trois premiers mois de grossesse.   

10. Ne pas s’informer. Comme cela a été mentionné plus tôt, l’utilisation des HE de base (lavande, citron, encens, arbre à thé et menthe poivrée) demande peu de connaissances. Mais si vous désirez en faire un usage thérapeutique ou encore conseiller les membres de votre famille, pensez à vous instruire en suivant une formation en ligne, en assistant à des ateliers, en lisant des ouvrages sérieux, en consultant un professionnel ou en parcourant différents sites web. Mais attention! L’Internet regorge de ressources plus ou moins crédibles. Le portail Passeport Santé propose une information détaillée intéressante, en français.    

Alors, rappelez-vous que les HE sont très puissantes et qu’il vaut mieux en utiliser moins que trop. Même si elles sont naturelles, elles peuvent devenir dangereuses pour la santé. Une surdose peut facilement surcharger le foie, irriter la peau et même entraîner des réactions immunitaires. Faites toujours un essai à l’intérieur du coude avant d’appliquer une plus grande dose sur la peau.

Consultez un professionnel de la santé pour des conseils sûrs, particulièrement si vous avez déjà souffert d’un cancer hormono-dépendant, si vous êtes enceinte ou allaitante, si vous prenez des médicaments ou si vous souffrez d’une maladie sévère comme le diabète, l’épilepsie ou le cancer.


D’après une vidéo de Dr Josh Axe, chiropraticien, 13 novembre 2017.


Références :
1.    MILES, Elske. Le grand livre des huiles essentielles illustré pour les nuls, éditions First, 2016, 462 p.
2.    JOLLOIS, Roger, PÉNOËL, Daniel et Pierre FRANCHOMME. L’aromathérapie exactement, 2001, 492 p.
3.    https://draxe.com/essential-oil-safety/

 



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Alimentation pleine conscience : 6 trucs simples pour y parvenir

Alimentation pleine conscience : 6 trucs simples pour y parvenir

La « pleine conscience » gagne en popularité dans le mouvement du bien-être et de la santé. On parle souvent de méditation pleine conscience, mais saviez-vous qu’il est possible d’appliquer ce principe à l’alimentation?

Si vous désirez améliorer vos habitudes alimentaires, il peut s’agir d’un bon premier pas. L’alimentation pleine conscience vous amènera à respecter les besoins de votre corps et à les comprendre, sans compromettre le plaisir de manger. Mais de quoi s’agit-il exactement?

Une autre diète compliquée?

Une diète implique souvent des privations. L’alimentation pleine conscience, à l’opposé, propose de manger ce que vous voulez et de pleinement l’apprécier. La seule indication est d’écouter ce que votre corps vous demande et de reconnaître pourquoi vous avez envie de manger tel aliment ou tel autre.

En d’autres mots, vous élevez votre niveau de conscience sur ce qui se passe dans votre corps et sur les aliments que vous utilisez pour le nourrir. Plutôt que de manger sur le pilote automatique, sur le coin de la table, il s’agit de s’arrêter et de ne faire qu’une seule chose : manger de façon consciente.

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Vous craignez de mal manger ou de trop manger si vous ne suivez pas un régime strict? Vous vous rendrez compte rapidement que l’intelligence innée de votre corps vous dirigera vers des choix santé et vous indiquera quand vous aurez mangé à votre faim.

Un exercice de connexion profonde

La plupart des gens connaissent les bases d’une alimentation saine. Alors pourquoi mangent-ils autant d’aliments nocifs pour leur santé? C’est qu’ils sont déconnectés des besoins fondamentaux de leur corps.

En mangeant de façon consciente, vous permettez la connexion entre le corps et l’esprit. Vous entendez votre corps vous dire : stop, assez mangé… C’est aussi apprendre à le traiter avec respect, en lui donnant ce dont il a vraiment besoin pour bien fonctionner et continuer à vous servir dans vos expériences de vie.

Ce n’est pas tant ce que vous mangez, mais comment et pourquoi vous mangez

Allez-y, mangez un hamburger ou des biscuits si c’est vraiment ce que vous désirez – pourvu que vous le faites en étant pleinement conscient des raisons derrière cette envie. Si c’est pour gâter votre palais et que ça fait bien longtemps que vous n’en avez pas mangé, allez-y sans remords!

C’est correct de ne pas toujours suivre les lignes directrices de l’alimentation parfaite. Ce n’est pas tricher, mais être humain…

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Vous verrez que de profiter pleinement de ces petits écarts vous permettra de diminuer les pulsions pour certains aliments. Si vous voulez tant ce hamburger seulement parce que vous êtes affamé et que vous n’avez pas pris le temps de préparer un bon repas, par exemple, la satisfaction de le manger ne sera pas assez grande pour contrebalancer les effets sur votre santé. Vous réalisez alors que le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle. Ça aussi, ça permet de diminuer les rages alimentaires.

Cultivez votre conscience

Manger en pleine conscience, ça ne vient pas du jour au lendemain; c’est une pratique qui se cultive et qui requiert du temps. Plus vous vous y exercerez, meilleure sera l’écoute de vos besoins et plus vous prendrez plaisir à vous choyer avec de bons aliments.

Vous trouverez une plus grande satisfaction à vous nourrir sainement, sachant que vous fournissez à votre corps ce qu’il réclame vraiment.

La clef est de reconnaître vos habitudes automatiques nocives et de les remplacer par ce qui nourrit réellement votre corps et votre esprit.

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Voici nos 6 meilleurs trucs

1. Mâchez lentement et utilisez vos cinq sens pour capter toute l’information des aliments et pour profiter de l’expérience.

2. Mangez quand vous avez faim et arrêtez quand vous êtes satisfait, pas plein! L’astuce est de reconnaître que vous n’avez plus faim et de vous dire que vous mangerez autre chose plus tard, lorsque vous en ressentirez le besoin, même si ce n’est pas l’heure d’un repas. Vous réaliserez que la plupart du temps, vous vous rendrez au prochain repas sans ressentir de fringale, particulièrement si vous avez mangé sainement.

3. Prenez votre temps. Prenez au moins 20 minutes par repas (votre cerveau a besoin de ce délai pour détecter l’état de satiété).

4. Questionnez-vous. Avant de manger, demandez-vous : quelle est l’ampleur de ma faim? Et durant le repas, prenez une pause, respirez et demandez-vous : suis-je satisfait?

5. Prenez les temps de repas comme une opportunité de connexion personnelle, pas une échappatoire de la routine. Assoyez-vous dans un endroit calme, limitez le bruit et les sources de distraction. Au lieu d’être en mode multitâches, ne faites que manger et appréciez-en chaque bouchée!

6. Allez-y graduellement. Un ou deux repas en pleine conscience par semaine peuvent être suffisants pour commencer un changement dans vos habitudes alimentaires.

En plus de rendre vos repas beaucoup plus agréables, l’alimentation pleine conscience peut vous aider à reconnaître certains schémas émotionnels en lien avec votre consommation de nourriture (rage d’aliments, par exemple). Comprendre votre véritable motivation lorsque vous mangez pourrait être un grand pas vers la guérison et le bien-être.



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Voici comment évaluer simplement la posture de votre enfant

Voici comment évaluer simplement la posture de votre enfant

Est-ce que votre enfant a une bonne posture? En tant que chiropraticien, nous n’insisterons jamais assez sur l’importance d’adopter une posture adéquate dès le plus jeune âge. En plus de permettre à l’enfant de se développer normalement, une posture appropriée favorise une santé optimale et réduit les risques de souffrir de problèmes musculo-squelettiques plus tard dans la vie.

Selon les études, entre 20 % et 50 % des enfants de 4 à 12 ans rapportent souffrir de maux de dos au moins une fois. Parmi les facteurs de risque importants de ces douleurs, on retrouve la posture assise prolongée, les défauts posturaux et une faiblesse des muscles abdominaux.

 

Qu’est-ce qui influence la posture de votre enfant?

Le premier facteur qui influencera la posture de votre enfant est son développement moteur. Comme nous l’avions mentionné dans un billet précédent, laisser l’enfant découvrir les étapes de son développement moteur par lui-même l’aide à adopter une posture adéquate. Les parents devraient limiter l’usage d’accessoires (soucoupes, Jolly Jumper, coquille, chaise vibrante, etc.) et privilégier une motricité libre avec un respect du rythme de l’enfant, au sol sur un tapis d’éveil.

Le choix des chaussures aussi est primordial. Dans la mesure du possible, laissez votre enfant marcher pieds nus. Il renforcera rapidement sa musculature, son équilibre et sa stabilité. Procurez-lui des chaussures souples qui le protègeront du sol et évitez les souliers avec une arche plantaire prononcée.

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Les chutes peuvent influencer la posture de votre enfant. Même si la plupart d’entre elles sont inoffensives, certaines chutes peuvent entraîner des conséquences néfastes sur le développement de votre enfant. Un déplacement mécanique d’un os du bassin, par exemple, pourrait amener votre enfant à modifier sa démarche. Il est important de faire vérifier la colonne vertébrale de votre enfant par un chiropraticien régulièrement, particulièrement après une chute.

D’autres blessures (entorse, commotion cérébrale, coup direct, etc.) peuvent aussi modifier la mécanique vertébrale et entraîner des problèmes musculo-squelettiques. Demeurez vigilant, surtout si votre enfant pratique un sport comme la gymnastique, le hockey, le football, l’équitation, la danse, le ski ou le soccer, au sein desquels les chocs sont plus fréquents.

Le stress est sournois. Lorsqu’il survient de façon chronique (intimidation, anxiété de performance, conflits à la maison, etc.) ou de façon massive (deuil, période d’examen, compétition sportive, etc.), le stress peut dépasser les capacités de gestion du corps et entraîner un réflexe neurologique que l’on nomme « posture de défense ». Il s’agit d’un réflexe archaïque qui oblige le corps à se replier sur lui-même devant un danger dans le but de protéger ses organes vitaux (gorge, cœur, poumon, estomac…). Le stress vécu étant perçu comme le danger, le corps adopte une posture en flexion qui, à long terme, provoque des problèmes tels des tensions musculaires, des maux de dos, des raideurs, des hernies discales et même de l’arthrose.

Les habitudes posturales sont extrêmement importantes pour le développement optimal de votre enfant. Lorsqu’il est assis au sol, l’enfant a le choix de plusieurs positions. Il peut s’assoir les jambes devant lui, en tailleur, les jambes repliées sur un côté, une jambe étendue et l’autre repliée, sur les genoux ou encore en W (les fesses au sol, mais les jambes repliées derrière lui).

La position en W n’a pas très bonne presse. Vous trouverez sur le web des centaines d’articles avertissant les parents contre cette « vilaine » position. Mais de nombreux experts ne sont pas d’avis que l’on doive restreindre l’enfant dans le choix de ses positions. Selon deux chirurgiens orthopédistes, cette posture est naturelle chez l’enfant de moins de 8 ans et ne représente pas un danger pour lui. Certains enfants naissent avec des fémurs qui ont une rotation interne accentuée ou une légère déviation vers l’avant, qui se normalisera au cours de la croissance. Cette variation expliquerait pourquoi certains enfants préfèrent cette position à celle du tailleur, par exemple. Les tout-petits écoutent leur corps davantage que les adultes. Ils ne se mettraient pas volontairement dans une position douloureuse. Donc, à moins que ce soit l’unique positon qu’adopte votre enfant, laissez-le choisir la façon dont il veut s’assoir au sol. Assurez-vous toutefois que son dos est droit, proposez-lui de s’adosser à un mur si nécessaire.

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À l’école ou devant un ordinateur, un enfant doit avoir le dos droit, les pieds à plat au sol et la tête droite. Les épaules ne doivent pas être arrondies. Prenez le temps de lui montrer la bonne façon de faire : s’assoir les fesses au fond de la chaise (pour bénéficier du support au dos) et ne pas croiser les jambes. Dites-lui aussi de ne pas enrouler les chevilles autour des pattes de sa chaise. Considérant le temps passé en position assise, alternez la chaise avec un ballon d’exercice est une bonne idée. Faites-le au moins à la maison, lors des devoirs, par exemple. Sur le divan, assurez-vous que votre enfant se tient droit et qu’il ne s’affale pas sur le sofa.

Le mois dernier, nous avons abordé le syndrome du cou du texto. Ce nouveau problème est un véritable fléau, d’autant plus qu’on ne sensibilise pas encore assez les jeunes. Lorsque votre enfant utilise un appareil mobile, rappelez-lui de le remonter à la hauteur des yeux pour éviter une flexion du cou prolongée. Proposez-lui un accessoire comme un coussin pour appuyer l’appareil lorsqu’il est assis. Montrez-lui la posture à adopter en position debout.

 

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Des indices que quelque chose ne va pas

- Un seul rebord de pantalon traine par terre.
- Un soulier use plus vite que l’autre.
- Les épaules ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les épaules pour faire cette évaluation).
- Vue de dos, la colonne vertébrale semble être déviée (une forme de S ou de C).
- Les hanches ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les hanches pour cette analyse).
- Vue de côté, l’oreille est devant l’épaule.
- Les épaules sont arrondies.
- La démarche vous semble étrange (boiterie, asymétrie, pointe des pieds, etc.).

Si vous soupçonnez une anomalie, il vous est possible d’analyser rapidement la posture de votre enfant en l’observant.

 

Analysez vous-même la posture de votre enfant

Si vous avez de la difficulté à visualiser, prenez des photos et tracez les lignes à l’aide d’une règle.

Vue de face : les épaules devraient être à la même hauteur. Appuyez les mains sur ses hanches (sur l’os du bassin), elles devraient aussi se trouver au même niveau. Il est normal que les genoux soient un peu vers l’intérieur.

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Vue de dos : les omoplates devraient être à la même hauteur et refermées sur la cage thoracique de façon identique. La colonne vertébrale devrait être droite et alignée avec la tête et le sillon interfessier (raie des fesses).

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Vue de côté : les courbes devraient être visibles, c’est-à-dire un creux pour le cou et le bas de dos, un renflement pour le dos et le bassin/sacrum. L’oreille devrait être sur la même ligne que l’épaule, le milieu du bassin et la base du 5e orteil (le petit os qui ressort sur le côté du pied). Si ce n’est pas le cas et que l’oreille se trouve devant l’épaule, il se pourrait que votre enfant soit en train de développer un port antérieur de la tête. De plus en plus fréquent, ce problème, souvent associé à l’utilisation prolongée d’appareils mobiles, peut entraîner des douleurs cervicales, des raideurs, des maux de tête et d’autres problèmes de santé. Appliquez immédiatement les conseils posturaux précédents et prenez rendez-vous avec votre chiropraticien sans tarder.

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Sur cette photo vue de côté, on peut voir que la hanche du petit garçon se trouve devant la ligne rouge. Ce décalage anormal peut être transitoire chez certains enfants. Dans ce cas-ci, un chiropraticien pourrait émettre des recommandations et faire un suivi adéquat dans le but d’assurer un développement optimal.  

Il est tout de même normal de voir une épaule ou une hanche plus basse que l’autre. Mais si vous apercevez des décalages significatifs, consultez un chiropraticien qui sera en mesure d’examiner votre enfant et d’analyser sa posture plus en profondeur en vue de détecter un problème, comme une scoliose.  

 

Petit mot sur la scoliose

La scoliose est une déviation de la colonne vertébrale dont les causes sont variées. Plus tôt elle est détectée, meilleures sont les chances de ralentir ou d’arrêter la progression et ainsi réduire les impacts à long terme. Si vous soupçonnez une scoliose chez votre enfant, consultez votre chiropraticien dès que possible. Le plus tôt sera le mieux.   



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Les 7 ingrédients à éviter à tout prix

Les 7 ingrédients à éviter à tout prix

La liste des additifs alimentaires autorisés au Canada est longue… très longue. La meilleure manière de demeurer en santé est de s’en tenir à des aliments qui n’ont pas besoin d’une étiquette nutritionnelle, c’est-à-dire de fuir les aliments transformés et d’opter pour des produits frais.

Toutefois, les personnes qui arrivent à éviter complètement les aliments transformés sont rares. Alors lorsque c’est nécessaire, consultez la liste d’ingrédients qui suit et sachez repérer les dangers. Voici donc les sept pires additifs à éliminer de votre alimentation.

1. Gras trans

Votre consommation de gras trans devrait être aussi basse que possible. Aucune limite supérieure sûre n’a même été établie puisque, tout simplement, il n’en existe pas.

Les gras trans se trouvent souvent dans les aliments qui contiennent de l’huile végétale partiellement hydrogénée : les craquelins, les croustilles et la plupart des aliments frits et préparés que l’on retrouve en épicerie. Ils favorisent l’inflammation, qui caractérise la majorité des maladies sérieuses ou chroniques (cancer, diabète, système immunitaire affaibli, problèmes de reproduction et maladies cardiaques).

2. Saveurs artificielles

Ce qui est particulièrement inquiétant lorsque vous voyez l’expression « saveur artificielle », c’est que vous ne savez jamais vraiment ce qu’elle cache. Il pourrait y avoir un seul additif non naturel ou un mélange de plusieurs centaines! Par exemple, la saveur artificielle de fraise peut contenir près de 50 ingrédients chimiques.

3. Glutamate monosodique (GMS)

Ce rehausseur de saveur est souvent associé à la cuisine chinoise, mais on le retrouve dans un nombre faramineux de produits alimentaires transformés, des repas surgelés à la vinaigrette en passant par les croustilles et la viande préparée. Même si Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) ont classé cette substance « généralement sécuritaire », le sujet demeure controversé.

Certaines études ont démontré que le GMS surexcite les cellules au point de les endommager ou de les tuer, causant ainsi une dysfonction ou des lésions cérébrales. Des experts croient que le GMS pourrait déclencher ou empirer notamment des troubles d’apprentissage, l’Alzheimer, le Parkinson, la maladie de Lou Gehrig.

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De nombreuses personnes ont rapporté souffrir de plusieurs symptômes (maux de tête, nausée, sudation, réactions cutanées, etc.) lorsqu’elles consomment du GMS. Cette hypersensibilité est mieux connue sous le nom de syndrome du restaurant chinois. Les symptômes disparaissent généralement en moins de deux heures. Les preuves scientifiques de la nocivité du GMS ne sont peut-être pas très robustes, mais veut-on courir le risque? Dans le doute, mieux vaut s’abstenir, particulièrement pour les bébés, les enfants et les femmes enceintes.

4. Colorants artificiels

Certains des colorants alimentaires dont l’utilisation est approuvée au Canada sont liés à des problèmes de santé comme le cancer, l’hyperactivité et des réactions de type allergique. Ces résultats proviennent d’études menées par l’industrie chimique elle-même. Par exemple, le rouge allura (rouge #40), qui est le colorant le plus utilisé dans l’industrie, peut accélérer l’apparence de tumeurs au système immunitaire chez la souris et déclencher l’hyperactivité chez l’enfant. D’autres colorants ont aussi été associés aux troubles comportementaux des enfants (hyperactivité) : la tartrazine (jaune #5), l’érythrosine (rouge #3) et le bleu #1. D’ailleurs, plusieurs colorants permis au Canada sont interdits dans 17 autres pays!

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5. Édulcorants artificiels

La consommation d’édulcorants artificiels augmente l’appétit et mène à une plus grande prise de poids que la consommation de sucre. L’aspartame serait le pire. Les acides aminés libres dans l’aspartame attaquent littéralement les cellules du cerveau, créant une surstimulation cellulaire toxique, semblable à celle du fameux glutamate monosodique. Ces deux additifs sont d’ailleurs reconnus comme étant des excitotoxines. La consommation régulière de sucralose (Splenda) peut causer une maladie intestinale inflammatoire en inhibant l’activité enzymatique digestive. On retrouve aussi l’acésulfame K (ou acésulfame de potassium), dont les seuls tests d’innocuité effectués dans les années 70 indiquent qu’il peut causer le cancer. (1)

6. Sirop de maïs à haute teneur en fructose

On entend souvent dire que le sirop de maïs à haute teneur en fructose n’est pas pire que le sucre, au contraire! Tout comme le fructose (sucre qu’on retrouve naturellement dans les fruits), il est principalement métabolisé par votre foie. Mais contrairement au fructose des fruits, celui du sirop de maïs est libre, c’est-à-dire qu’il n’est pas accompagné de fibres qui tamponnent l’absorption. Si votre alimentation est de type occidental, votre consommation importante de fructose peut endommager votre foie de la même façon que l’alcool et d’autres toxines. Et tout comme l’alcool, le sirop de maïs à haute teneur en fructose est métabolisé en gras.

7. Agents de conservation

Les agents de conservation allongent la durée de vie des aliments, augmentant ainsi les profits des fabricants – à vos dépens. Il a été prouvé que le benzoate de sodium – que l’on retrouve dans de nombreux jus de fruits, boissons gazeuses et vinaigrettes – causerait une augmentation notable de l’hyperactivité et de la distraction des enfants. Le nitrite de sodium, un agent de conservation couramment utilisé dans les saucisses, les charcuteries et le bacon, a été associé à des taux plus élevés de cancer colorectal, de l’estomac et du pancréas. Les exemples abondent.

Le BHA, le BHT et l’acide phosphorique (boissons gazeuses) sont aussi associés à des troubles de comportement chez les enfants.

Pourquoi tant d’agents chimiques dans la nourriture?

Lors de la transformation des aliments, les nutriments et les fibres disparaissent, de même que les textures et les saveurs naturelles. Il reste alors de la pseudo-nourriture fade et inintéressante que la plupart des gens ne voudraient pas manger telle quelle. Les fabricants de produits alimentaires doivent donc rajouter des nutriments, de la saveur, de la couleur et de la texture aux aliments transformés afin de les rendre appétissants ou encore pour en augmenter le volume et ainsi faire plus de profits.

Rares sont les aliments transformés qui ne contiennent aucun de ces 7 ingrédients. Si votre santé est réellement importante à vos yeux, il est donc nécessaire de vous en détourner et de privilégier les aliments entiers frais.

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N’oubliez pas que les légumes, la viande, les œufs, les fruits et autres ont régné pendant des siècles; ce n’est que très récemment que les aliments transformés sont apparus, entraînant du coup une panoplie de maladies (diabète de type II, obésité, cancer, syndrome métabolique, maladies neurodégénératives, etc.). En optant pour des aliments simples, cuisinés à la maison, vous offrez plus de nutriments et de fibres à votre corps, tout en lui évitant d’avoir à négocier avec des substances potentiellement toxiques.

Traduction, adaptation et bonification d’un article de Joseph Mercola
http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2013/12/30/worst-food-ingredients.aspx

Références :
1.    Arsenault, Céline, L’équilibre nerveux de mon enfant, Éditions Le Dauphin Blanc, 2005.

 



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Atteindre enfin le bonheur : des pistes à explorer

Atteindre enfin le bonheur : des pistes à explorer

Êtes-vous heureux? Les magazines font du bonheur leurs choux gras depuis des lunes : le bonheur c’est les autres, une dictature du bonheur, les saveurs du bonheur, l’argent fait-il le bonheur?, être heureux ça s’apprend, le bonheur à portée de main, savez-vous reconnaître le bonheur? Si le sujet est repris année après année, c’est peut-être parce qu’on a encore de la difficulté à le trouver, ce fameux bonheur!

Un indice fort utile

Mais qu’est-ce qui influence vraiment le niveau de bonheur? Le communicateur Pierre Côté a mis au point l’indice relatif du bonheur (IRB), « une évaluation quantitative et qualitative de l’état d’esprit général des populations ». (1) 

Le principe est simple, pas de calculs complexes : on demande au répondant d’évaluer son niveau de bonheur sur 10, puis on lui pose une série de questions dans le but de faire des corrélations. 

Grâce à son IRB, Pierre Côté a pu dégager 24 grands facteurs d’influence du bonheur. Parmi les plus importants, on retrouve sans surprise l’accomplissement, la santé, le travail, la famille, les finances, l’amour, l’amitié, la reconnaissance et la liberté. 

Parmi les autres facteurs, notons l’altruisme, la capacité d’adaptation, l’intégrité, le profil sociodémographique (âge, sexe, statut, scolarité…), l’optimisme et la sérénité. Même la conscience sociale et environnementale influence le bonheur.

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Qu’est-ce que réellement le bonheur? 

Il doit exister autant de définitions du bonheur que d’humains sur Terre. Logique puisque le bonheur est une notion à la fois subjective et relative. 

Il y a tout de même quelques idées sur le bonheur qui semblent rejoindre la plupart des philosophes, psychologues et sociologues. Le bonheur n’est pas une accumulation de plaisirs éphémères; il s’agit plutôt d’un état d’équilibre et de bien-être physique et mental durable et stable. 

Il semblerait que le bonheur se trouve à l’intérieur, alors que la plupart des gens le cherchent à l’extérieur (beauté, argent, célébrité, pouvoir, etc.). Les personnes qui mettent ces valeurs au centre de leurs univers seraient plus déprimées et souffriraient d’un plus grand mal-être. 

La plupart des experts s’entendent pour dire que chacun est responsable de son bonheur. On pourrait croire que les mieux nantis ou les plus belles personnes sont les plus heureux, mais rien n’est plus faux. Selon Kant, dès que nos besoins (et non nos désirs) sont comblés, il est possible d’être heureux. Ce serait le seul prérequis au bonheur, pour le reste, tout dépendrait de l’attitude. 

La chimie du bonheur

Si le bonheur a été l’apanage des philosophes pendant des siècles, les scientifiques ont désormais un intérêt marqué pour celui-ci. Nous savons aujourd’hui que tout notre corps est chimie. Que nos pensées, nos rêves et nos émotions sont le résultat d’interactions entre des molécules à l’intérieur même de notre organisme. 

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Les scientifiques ont identifié 4 hormones responsables de notre état d’esprit : la dopamine, la sérotonine, l’ocytocine et l’endorphine. Une sécrétion suffisante et équilibrée de ces 4 hormones entraîne un sentiment de bien-être général, voire de bonheur.

- La dopamine, c’est la molécule de la motivation. Celle qui pousse à se dépasser. Le sentiment d’accomplissement est fortement lié à cette hormone. En faisant un effort pour terminer les projets que l’on commence, on stimule la sécrétion de la dopamine.

- La sérotonine agit plutôt sur l’humeur. Elle est entre autres sécrétée lorsqu’on ressent de la reconnaissance de la part des autres. En quantité insuffisante, elle entraîne souvent des symptômes de dépression. C’est pourquoi bon nombre d’antidépresseurs agissent directement sur sa sécrétion ou sa recapture. Un bon apport en vitamine D (la vitamine soleil) stimule la sécrétion de la sérotonine. 

- L’ocytocine est l’hormone de l’amour, de la confiance, de la proximité, de l’attachement et de la fidélité. Elle permet de tisser des liens sociaux forts et d’entretenir des relations saines. Elle est sécrétée notamment lors de l’allaitement et des relations intimes. Les câlins peuvent en augmenter la sécrétion. Bonne raison pour étreindre les membres de notre famille tous les jours! 

- L’endorphine est l’hormone du bien-être. Elle réduit le stress, la douleur, l’anxiété et la dépression. Sa sécrétion est stimulée par l’activité physique, les relations intimes et l’ajustement chiropratique! Oui, vous avez bien lu! Votre chiropraticien pourrait bien vous aider à être plus heureux! 

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La chiropratique, le cerveau, la posture et le bonheur! 

L’équilibre chimique de ces 4 hormones est primordial pour maintenir un état de bien-être général. Même s’il n’existe pas une zone précise du bonheur dans le cerveau, c’est tout de même ce dernier qui est responsable de la sécrétion des molécules du bonheur. Plusieurs structures cérébrales sont appelées à participer à cet équilibre moléculaire. 

Il a été démontré que l’ajustement chiropratique optimise la fonction du cerveau et du système nerveux. Le cerveau reçoit des informations plus claires et les traite plus efficacement. Par son effet neurologique, l’ajustement chiropratique permet au corps de fonctionner à son plein potentiel. Il facilite le processus de guérison inné du corps et permet donc une meilleure santé globale. 

Comme nous l’avons vu plus haut, le système hormonal a beaucoup à voir avec le bonheur. Or, le stress, la douleur et l’inflammation perturbent l’équilibre chimique de l’organisme et peuvent entraîner des états de dépression. La chiropratique aide à réduire ces 3 facteurs et contribue donc à un fonctionnement chimique optimal. 

La chiropratique améliore aussi la posture. De nombreuses études ont déjà fait le lien entre la posture et la santé mentale. Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry suggère que l’adoption de bonnes postures entraînerait une diminution des symptômes de dépression. 

Quoique très limitée, cette étude a tout de même permis de démontrer une amélioration à court terme de l’anxiété et de l’humeur générale ainsi qu’une diminution de la fatigue chez les sujets dépressifs ayant reçu des conseils posturaux. 

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Dans une autre étude, parue en 2015 dans Health Psychology, les sujets présentant une bonne posture avaient une meilleure estime de soi, se sentaient plus stimulés et de meilleure humeur et ressentaient moins de peur et d’anxiété comparativement aux sujets qui avaient une posture voûtée.

Votre docteur en chiropratique pourra aussi vous conseiller sur les saines habitudes de vie. Une alimentation saine et variée, de l’activité physique régulière et un sommeil suffisant et réparateur sont des facteurs importants qui influencent l’équilibre chimique du corps et du cerveau, et par conséquent, le bonheur!  

Être plus heureux : on commence par quoi?

Pour connaître quels facteurs d’influence nivellent votre bonheur vers le bas, faites le questionnaire de l’indice relatif du bonheur. Vous recevrez un rapport détaillé de votre score, vous expliquant comment les 24 facteurs influencent votre niveau de bonheur. Vous serez donc en mesure d’identifier vos faiblesses et de prendre les moyens nécessaires pour remédier à la situation. 

Par exemple, si le rapport vous mentionne que votre état de santé retranche des points à votre résultat, vous pourrez décider d’adopter de meilleures habitudes de vie. Si c’est l’altruisme qui vous manque, vous pourrez faire du bénévolat ou encore donner à des œuvres de charité. 

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Des pistes à explorer

1) Les soins chiropratiques. Optimisez votre santé vertébrale, votre système nerveux et votre posture grâce aux ajustements chiropratiques. Traitez la cause de vos symptômes neuro-musculo-squelettiques pour vivre sans douleur et débordant d’énergie. 

2) Les saines habitudes de vie. Mangez des aliments frais, sains, variés et non transformés pour fournir à votre corps tout ce dont il a besoin pour fonctionner : protéines, lipides, glucides complexes, fibres, vitamines, minéraux, phytonutriments, etc. Bougez régulièrement pour maintenir vos articulations, vos muscles et votre système cardiovasculaire en santé. Vous sécréterez en plus des endorphines! Dormez au moins 7 heures par nuit d’un sommeil naturel autant que possible. 

3) Liens sociaux. Que ce soit avec les membres de votre famille, vos amis, votre amoureux, vos collègues ou vos voisins, tissez des liens sociaux serrés. Faites preuve d’empathie, démontrez-leur votre amour avec tendresse. Prenez le temps chaque jour d’étreindre vos enfants et votre conjoint. Le bonheur ne provient peut-être pas des autres, mais les autres comblent assurément un besoin essentiel au bonheur. 

4) Intégrité. Selon Malene Rydahi, auteure de Heureux comme un Danois, « l’alignement entre ce que l’on est à l’intérieur, ce que l’on pense et ce que l’on fait » est un prérequis au bonheur. Elle rajoute qu’il est primordial de trouver un sens à sa vie pour être heureux. 

5) Responsabilité et attitude. Vous êtes responsable de votre bonheur. La seule chose que vous contrôlez vraiment dans votre vie, c’est votre attitude. L’attitude que vous adoptez devant un échec, la mort d’un être cher, le succès même. L’optimisme, la gratitude, l’altruisme et l’estime de soi sont autant de comportements que vous devriez cultiver chaque jour pour trouver le bonheur. 

Références

  1. http://www.indicedebonheur.com/, consulté le 25 janvier 2018.
  2. Wilkes et coll., « Upright postures improves affect and fatigue in people with depressive symptoms », Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, 2017.
  3. Nair et coll., « Do Sumpled and upright postures affect stress responses? A randomized trial », Health Psychology, 2015.
  4. http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-eclaireurs/segments/entrevue/44782/malene-rydahl-bonheur-illusions-entrevue-quete-recherche, consulté le 25 janvier 2018. 
  5. Pert, Candace, Molecules of Emotions, The Science Behind Mind-Body Medecine, Scribner, 1997. 


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La chiropratique peut-elle faire de vous un meilleur amant?

La chiropratique peut-elle faire de vous un meilleur amant?

Vos douleurs au dos ou au cou nuisent à vos relations sexuelles? Vous n’êtes pas seul dans cette situation. Les patients sont parfois gênés de parler de ce genre de problème avec leur chiropraticien, mais il n’est pas rare que les douleurs vertébrales impactent sur la qualité et la fréquence des relations sexuelles. 

Jusqu’à 84 % des hommes souffrant de lombalgie (douleur au bas du dos) rapportent une diminution de la fréquence de leurs relations sexuelles et affirment que le coït aggrave leur douleur. 

L’activité sexuelle est un indicateur reconnu de la qualité de vie. Alors, ne laissez pas votre mal de dos gâcher vos moments intimes. 

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Jetez un œil à nos meilleures astuces pour une vie sexuelle épanouie et sans douleur!

1. Consultez en chiropratique. Avant toute chose, il est primordial de connaître et traiter la cause de vos douleurs. Souffrez-vous d’une dysfonction articulaire, d’une hernie discale ou d’une entorse musculaire? 

L’ajustement chiropratique (manipulation vertébrale) :

• Corrige les subluxations (dysfonctions articulaires) à l’origine de la plupart des problèmes de dos
• Restaure la biomécanique normale de la colonne vertébrale
• Améliore les amplitudes de mouvement du dos, du cou, du bassin et des hanches
• Optimise les fonctions nerveuses de la moelle épinière et du cerveau — ce qui facilite la communication entre vos organes sexuels et votre cerveau
• Détend les muscles
• Augmente la flexibilité
• Peut améliorer la fonction respiratoire (mouvements des côtes, tensions dans les muscles respiratoires, etc.)  

Aussi, une étude présentée à l’International Research and Philosophy Symposium tenu au Sherman College of Straight Chiropractic en 2016 a démontré que l’ajustement vertébral améliorait les différentes fonctions cérébrales, particulièrement celles liées aux ondes alpha, ondes associées à la détente, la relaxation, la santé et la guérison.  

Il peut arriver qu’une relation sexuelle soit la cause de l’apparition d’une douleur, mais aussi de son aggravation ou de sa réactivation. Régler la cause du problème réduit les risques de récidives. Vous vous sentirez moins fragilisé et pourrez profiter pleinement du moment sans craindre de vous blesser à nouveau. 

2. Attendez le bon moment. Sans vouloir être rabat-joie, nous vous conseillons d’attendre que la phase aiguë (environ 72 heures) de votre problème soit terminée avant de reprendre votre vie sexuelle. Par la suite, allez-y progressivement et surtout respectez vos limites et écoutez votre corps.

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3. Choisissez les bonnes positions. Règle générale, la position sur le ventre est à proscrire pour tous les types de problèmes vertébraux (cou et bas de dos). La position sur le dos est généralement la plus confortable pour les personnes souffrant de douleurs vertébrales. 

Quelques études ont été menées sur le sujet au cours des dernières années, dont deux par Stuart McGill, à l’Université de Waterloo, en Ontario. À la lumière des résultats, les chercheurs ont recommandé des postures à adopter en fonction du type de douleurs lombaires. Voici les résultats.

Les positions à éviter chez les hommes 

• Intolérants à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté) et le missionnaire sur les avant-bras
• Intolérants à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : le missionnaire sur les mains et la levrette (partenaire du dessous sur les avant-bras). 
• Intolérants au mouvement : la levrette (partenaire du dessous sur les mains). 

Les positions à éviter chez les femmes

• Intolérantes à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : le missionnaire (le partenaire du dessus sur les avant-bras et la partenaire du dessous a les hanches et genoux fléchis) et la levrette sur les avant-bras.
• Intolérantes à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : la levrette sur les mains et la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté). 

4. Optez pour le confort. N’hésitez pas à utiliser des accessoires (oreiller, coussin, couvertures, etc.) pour améliorer votre confort. Ne restez pas trop longtemps dans la même position, particulièrement si vous ressentez un inconfort.   

5. Mettez toutes les chances de votre côté. Détendez la musculature avant la relation en prenant une douche chaude, en exécutant quelques étirements ou en recevant un massage. Après la relation, vous pouvez appliquer de la glace si vous en ressentez le besoin. Évitez de prendre des antidouleurs avant la séance, vous ne serez pas en mesure de bien écouter votre corps et pourriez aggraver votre problème. 

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6. Discutez avec votre partenaire. Le sujet n’a pas à être tabou. Votre partenaire doit connaître et comprendre la nature de votre problème pour mieux vous aider et vous soutenir. Aussi, vous ressentirez moins de pression.

7. Discutez-en avec votre chiropraticien. Votre docteur en chiropratique vous prodiguera des conseils plus personnalisés. Il connaît votre colonne vertébrale et pourra vous guider tout au long de votre rétablissement.



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Références

Sidorkewicz, Natalie, et Stuart M. McGill, « Male Spine Motion During Coitus: Implications for the Low Back Pain Patient », Spine 39.20, 2014, p. 1633–1639. 
Maigne et coll., « Assessment of sexual activity in patients with back pain compared with patients with neck pain », Clinical Orthopaedics and Related Research, avril 2001, p. 82-87.
McGill et coll., « Documenting female spine motion during coitus with a commentary on the implications for the low back pain patient », European Spine Journal, mars 2015, p. 513-520. 
http://www.chiropraxie.com/wp-content/uploads/2017/07/AFC-Newsletter-Patients-juillet-2017.pdf, consulté le 15 janvier 2018.
https://www.naturalnewsblogs.com/neuroplasticity-improving-brain-function-with-chiropractic-care/, consulté le 15 janvier 2018.