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Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Les changements physiologiques et physiques que vivent les femmes enceintes les rendent particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs au dos et au bassin, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc. En plus de traiter efficacement et de façon sécuritaire les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs liés à la grossesse, les ajustements chiropratiques facilitent l’accouchement et favorisent une récupération post-partum plus rapide.   

La grossesse est un moment si excitant pour la future maman! Au fur et à mesure que le bébé se développe, la femme enceinte vit de grands changements physiques et physiologiques. Les articulations du corps, dont celles de la colonne vertébrale et du bassin, sont particulièrement susceptibles de souffrir de ces changements.
Le chiropraticien représente une valeur ajoutée au sein de l’équipe périnatale. Les soins chiropratiques durant la grossesse sont sécuritaires et efficaces pour traiter les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs qui affectent les femmes enceintes en plus d’offrir de nombreux autres avantages.   

Voici 6 bénéfices des soins chiropratiques durant la grossesse.  

1. Les ajustements chiropratiques aident à garder la colonne vertébrale alignée.

La grossesse augmente significativement le poids du corps de la femme, et ce, en très peu de temps. Ces changements ont un impact important sur la colonne vertébrale, qui dévie souvent de son axe.

Le déplacement vers l’avant du centre de gravité de la mère accentue la lordose lombaire (creux du bas du dos) et entraîne une hausse de la charge sur les articulations.

Les soins chiropratiques contribuent au fonctionnement optimal du corps en maintenant la colonne vertébrale droite, en permettant une mobilité saine des articulations et en soutenant les différents tendons, muscles et ligaments.

Les structures vertébrales sont ainsi mieux préparées à la prise de poids rapide et au déplacement vers l’avant du centre de gravité.

2. Les chiropraticiens peuvent réduire les besoins en médication antidouleur.

La femme enceinte devrait éviter autant que possible de consommer des médicaments. En traitant ses problèmes neuro-musculo-squelettiques et en diminuant ses douleurs, le chiropraticien l’aide à poursuivre cet objectif. Le chiropraticien est aussi formé pour offrir des conseils sur les solutions naturelles à de nombreux problèmes légers pouvant affecter les femmes enceintes.

 

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3. Les chiropraticiens peuvent appuyer le renforcement et la réparation des articulations.

La grossesse représente un défi de taille pour les articulations de la future mère. Le poids du contenu utérin entraîne une augmentation physique du stress sur les articulations. Autour du troisième trimestre, les changements hormonaux favorisent la relaxation des ligaments en prévision de l’accouchement, réduisant ainsi la stabilité articulaire.

Les soins chiropratiques sont une façon efficace de diminuer les impacts d’un ventre proéminent et des changements hormonaux sur les différentes articulations : bassin, hanches, genoux, chevilles…

Visant le corps dans son ensemble, les soins chiropratiques contribuent à son renforcement et son endurance, tout en encourageant la guérison des régions surchargées ou blessées.

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4. Les soins chiropratiques optimisent l’alignement des os du bassin.

Selon l’American Pregnancy Association, lorsque les os pelviens sont désalignés, l’espace pour le développement du bébé peut être réduit. Cette restriction se nomme « contrainte intra-utérine ».

La croissance du bébé, qui nécessite chaque jour plus d’espace, invite le sacrum de la mère à se positionner vers l’arrière. Si le sacrum n’est pas en mesure de reculer parce qu’il est mal positionné, les risques de contrainte intra-utérine sont augmentés.

Lorsque le sacrum se déplace vers l’arrière pour libérer de l’espace, cela peut provoquer plus de stress sur l’articulation sacro-iliaque, particulièrement lorsque sa position n’est pas idéale. Ce phénomène se traduit souvent par des douleurs lombaires et des sciatalgies.

Les ajustements chiropratiques facilitent cette transition et assurent un mouvement et un positionnement optimal du sacrum, réduisant les risques de douleurs, favorisant un développement maximal du bébé et facilitant un accouchement vaginal naturel plus fluide.

Au moment de l’accouchement, le bassin s’ouvre comme un livre pour laisser passer le bébé dans le canal vaginal. Lorsque les articulations sacro-iliaques sont désalignées ou restreintes dans leur mouvement naturel, l’ouverture du bassin est plus difficile, ce qui peut ralentir le travail. L’alignement optimal des os pelviens atténue donc les risques d’intervention médicale (forceps, ventouse, césarienne, etc.) au moment de la naissance en facilitant le passage du bébé.

Les conseils du chiropraticien sur le positionnement du corps durant le travail peuvent aussi aider la future maman à améliorer son confort et optimiser le passage du bébé.

Des chercheurs (3) ont noté une réduction de l’incidence de l’accouchement par les reins (back labour), qui se décrit par des contractions de plus en plus intenses ressenties dans le bas de dos, chez les femmes ayant reçu des soins chiropratiques pendant la grossesse.

Une étude (3) rapporte une réduction de 25 % du temps de travail chez les femmes qui accouchent de leur premier enfant. Ce chiffre grimpe à 31 % lors des accouchements subséquents.

Selon une autre étude (2), les femmes qui ont reçu un ajustement avant le travail ont rapporté moins de douleurs au dos durant l’accouchement.

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5.    Les soins chiropratiques agissent directement sur le plancher pelvien.

Le plancher pelvien est un ensemble de muscles qui composent la base du bassin. Il retient, un peu comme un hamac, les organes à l’intérieur du bassin. Il a aussi pour fonctions de stabiliser les articulations du bassin et d’assurer la fermeture des sphincters urinaire et anal (empêche les pertes urinaires et les incontinences fécales).

Lors de la grossesse, le plancher pelvien devient encore plus important puisqu’il supporte l’utérus qui s’alourdit chaque jour et contribue à la stabilisation du bassin, dont les ligaments s’assouplissent.

À l’accouchement, la future maman doit être en mesure de contracter et relâcher les muscles du plancher pelvien afin de permettre au bébé de descendre tout en douceur dans le canal vaginal. Lorsque la femme qui accouche n’est pas en mesure d’accomplir cette tâche adéquatement, elle s’épuise plus rapidement, le travail est plus lent et les risques d’intervention médicale pour assister la naissance augmentent.

Selon une étude de 2016 (1), les ajustements chiropratiques semblent améliorer le relâchement des muscles du plancher pelvien au repos chez la femme enceinte, ce qui permettrait à la femme d’avoir un meilleur contrôle sur son plancher pelvien durant l’accouchement, facilitant ainsi la naissance par voie naturelle.  

6. Les soins chiropratiques augmentent la capacité du corps à récupérer après l’accouchement.

Plus le corps de la femme sera sain et fort avant et pendant la grossesse, plus il pourra se remettre facilement après la naissance du bébé. Les soins chiropratiques aideront la femme enceinte à demeurer active en favorisant une bonne posture, en diminuant ses douleurs et en augmentant sa mobilité, particulièrement vers la fin du troisième trimestre.

Après l’accouchement, il sera d’autant plus aisé de reprendre l’entraînement si la colonne vertébrale et les autres articulations fonctionnent déjà de façon optimale.

De plus, un meilleur contrôle des muscles du plancher pelvien peut faciliter le rétablissement du plancher pelvien et pourrait réduire les risques d’incontinence urinaire et de descente d’organe.  

Les soins chiropratiques peuvent donc réduire les douleurs et désagréments de la future mère, lui permettant de relaxer et de profiter pleinement des aspects positifs de sa grossesse.

Les femmes enceintes suivies en chiropratique peuvent s’attendre à un corps plus fort et endurant, à de plus grandes chances d’un accouchement naturel en douceur et à une récupération plus facile après l’arrivée de bébé.

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Références
1.    HAAVIK, H., et coll.. « Effect of Spinal Manipulation on Pelvic Floor Functional Changes in Pregnant and Nonpregnant Women: A Preliminary Study », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2016, vol. 39, no 5, p. 339-347.
2.    DIAKOW, P.R., et coll. « Back pain during pregnancy and labor » Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, février 1991, vol. 14, no 2, p. 116-118.
3.    HUTTON, E., et coll. « Sterile water injection for labour pain: a systematic review and meta‐analysis of randomised controlled trials » BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology, 2009, vol. 116, no 9, p. 1158-1166.
4.    BORGGREN, C.L. « Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 2, p. 70-74.
5.    FALLON, J.M. Textbook on chiropractic & pregnancy, International Chiropractors Association, 1994.

 

10 problèmes surprenants pour lesquels votre chiro peut vous aider

10 problèmes surprenants pour lesquels votre chiro peut vous aider

Les chiropraticiens sont connus et reconnus pour traiter les maux de dos, les maux de cou et les douleurs sciatiques. Des tas d’autres problèmes peuvent être soulagés, traités ou améliorés par la chiropratique. Dans cette liste, combien en connaissiez-vous?

1. Les vertiges et étourdissements

Certains types de vertiges et d’étourdissements peuvent être améliorés par les soins et conseils d’un chiropraticien. Les vertiges sont parfois déclenchés par une discordance entre les différents signaux de positionnement spatial envoyés au cerveau par les oreilles, les yeux et les récepteurs des muscles notamment. L’ajustement chiropratique des vertèbres cervicales permet une normalisation du système nerveux, ce qui a un impact sur ces différents signaux. De plus, le chiropraticien est en mesure d’effectuer diverses manœuvres pour déloger les otolithes, de petits cailloux coincés dans une portion de l’oreille interne qui sont à l’origine de nombreux vertiges. Le chiropraticien pourra aussi vous conseiller sur d’autres exercices à réaliser et sur les saines habitudes de vie à adopter pour soulager les symptômes et éviter les récidives.

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2. Troubles et douleurs à la mâchoire

Eh oui! La mâchoire est une articulation, et les chiropraticiens adorent les articulations! Les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire) peuvent rapidement devenir envahissants et occasionner divers autres problèmes : grincement des dents (bruxisme), douleurs à la mâchoire, crépitements articulaires, incapacité à ouvrir ou fermer la bouche adéquatement, douleurs au cou, maux de tête, douleurs lors de la mastication, douleurs aux dents et même des problèmes de mouvements des yeux. L’articulation temporo-mandibulaire est relativement complexe et le chiropraticien est en mesure d’en restaurer la fonction normale grâce aux ajustements chiropratiques, à la thérapie musculaire et à d’autres conseils comme le port d’un protecteur buccal ou la prescription d’exercices.

3. Acouphène

Il existe un type d’acouphène, l’acouphène somatique cervicogénique, pour lequel votre chiropraticien peut vous aider. L’hypothèse veut que l’acouphène soit causé ou aggravé par un stimulus d’origine cervical. Ce type d’acouphène est souvent associé à une douleur cervicale, mais peut aussi être déclenché par un traumatisme cervical ou crânien. Les personnes qui répondent le mieux au traitement suggéré (manipulations articulaires, thérapie musculaire et exercices) présentent un acouphène qui est soit :

- aggravé par les postures inadéquates.

- lié à une douleur cervicale.

- dont la sonorité est grave.

4. Syndrome du tunnel carpien et autres engourdissements

Le syndrome du canal carpien est un problème à la fois neurologique, musculo-squelettique et même systémique (processus inflammatoire). Le chiropraticien a toutes les compétences et connaissances pour diagnostiquer et traiter un syndrome du canal carpien. Son approche globale fait de lui un choix de premier plan pour le traitement de ce type de problème puisqu’il procédera à un examen physique et neurologique du membre supérieur (épaule, coude, poignet, main, doigts) certes, mais aussi à un examen vertébral. Le chiropraticien pourrait aussi vous aider lorsque vous souffrez d’engourdissements des pieds, des bras ou des jambes. En consultant un chiropraticien, vous découvrirez rapidement la cause de vos engourdissements et les solutions qui s’offrent à vous.

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5. Maux de tête et migraines

Les soins chiropratiques ont été démontrés efficaces dans le soulagement de nombreux types de maux de tête et migraines. En plus de l’ajustement chiropratique, le chiropraticien utilise souvent la thérapie musculaire et la prescription d’exercices pour aider à soulager et à traiter les maux de tête. Il pourra aussi vous conseiller des habitudes de vie à adopter ou à bannir pour favoriser une guérison optimale et éviter les récidives.

6. Problèmes d’équilibre et chutes fréquentes

L’équilibre est l’adaptation optimale du corps devant son environnement. Le cerveau reçoit diverses informations, des stimuli, en provenance des yeux, des oreilles et des récepteurs mécaniques des muscles. En fonction de ces informations, il se construit une image de la réalité; il s’agit de la perception. Lorsque ces signaux sont brouillés, entre autres par la subluxation vertébrale, le cerveau n’est plus en mesure de répondre adéquatement à ces stimuli et il peut s’ensuivre une perte d’équilibre ou encore des étourdissements. Grâce aux ajustements chiropratiques qu’il exécute, le chiropraticien élimine les entraves du système nerveux et en optimise ainsi la fonction. Le cerveau reçoit et transmet des informations valides, permettant au corps de bien répondre à son environnement.

7. Douleurs liées à la grossesse

Les changements physiologiques et physiques que vivent les femmes enceintes les rendent particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs au dos et au bassin, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc. En plus de traiter efficacement et de façon sécuritaire les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs liés à la grossesse, les ajustements chiropratiques facilitent l’accouchement et favorisent une récupération post-partum plus rapide.

8. Tendinites, tendinopathies, épicondylites, bursites, fasciites, etc.

Ces diverses affections musculo-squelettiques font partie du champ d’expertise des chiropraticiens. Le docteur en chiropratique pourra traiter ces problèmes à l’aide d’ajustements chiropratiques, de thérapies musculaires et parfois de thérapies complémentaires. Il est aussi en mesure de prescrire des exercices appropriés et de prodiguer des conseils pour favoriser le processus de guérison et réduire les risques de récidives.

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9. Arthrite et arthrose ou ostéoarthrite

Les symptômes d’arthrite et d’arthrose peuvent être soulagés par les soins chiropratiques. Quoique ces deux problèmes aient une origine différente, les symptômes s’avèrent parfois semblables : douleurs articulaires, raideurs, etc. La chiropratique ne guérira pas votre arthrite ou votre arthrose, mais les soins chiropratiques peuvent grandement contribuer au soulagement des symptômes et à la conservation du mouvement articulaire. De plus, la chiropratique se veut efficace dans le traitement des douleurs chroniques.

10. Torticolis congénital et plagiocéphalie (tête plate)

Votre bébé ne tourne pas la tête librement? Vous vous apercevez qu’un côté de sa tête est plat ou la forme de sa tête vous semble anormale? Le docteur en chiropratique a tous les outils pour l’aider. Le torticolis congénital est généralement dû à un spasme du muscle sterno-cléido-mastoïdien, qui réduit l’amplitude de mouvement du cou. Le chiropraticien pourra réaliser de douces manipulations et procéder à des thérapies musculaires pour traiter la cause du problème. Il n’est pas si rare que les nouveau-nés présentent des problèmes articulaires cervicaux. La naissance est un processus brutal pour la colonne vertébrale du nourrisson, les premières subluxations vertébrales apparaissent souvent lors de cet évènement, les conséquences se manifestant plus tard dans la vie.

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Sachant que le système nerveux contrôle l’ensemble des fonctions du corps et que les soins chiropratiques visent l’optimisation du système nerveux, il est facile de comprendre pourquoi tant de gens rapportent d’autres bienfaits encore plus surprenants.

Les recherches scientifiques sur les bienfaits moins évidents de la chiropratique sont encore à leurs balbutiements, mais demandez à des patients chiropratiques ce que l’ajustement vertébral a fait pour eux et vous pourriez être étonné. Plus d’énergie, meilleure immunité, meilleure digestion, amélioration des performances sportives, meilleure fonction respiratoire, sommeil plus profond et réparateur, etc.

Alors pourquoi ne pas simplement rendre visite à votre chiropraticien pour optimiser votre système nerveux et découvrir par vous-même tous les bienfaits possibles qu’offre cette extraordinaire profession holistique?

Références 

Strunk, R.G. et C. Hawk. « Effects of chiropractic care on dizziness, neck pain, and balance: a single-group, preexperimental, feasibility study », Journal of Chiropractic Medicine, 2009, vol. 8, no 4, p. 156-164.

Chaibi, A., et P.J. Tuchin. « Chiropractic spinal manipulative treatment of cervicogenic dizziness using Gonstead method: a case study », Journal of Chiropractic Medicine, 2011, vol. 10, no 3, p. 194-198.

Sanchez, T.G. et C.B. Rocha. « Diagnosis and management of somatosensory tinnitus: review article », Clinics, 2011, vol. 66, no 6, p. 1089-1094.

Michiels, S., et coll. « Does multi-modal cervical physical therapy improve tinnitus in patients with cervicogenic somatic tinnitus? », Manual Therapies, 2016, vol. 26, p. 125-131.

Michiels, S. et coll. « Prognostic indicators for decrease in tinnitus severity after cervical physical therapy in patients with cervicogenic somatic tinnitus », Musculoskeletal Science and Practice, 2017, vol. 29, p. 33-37. 

Vinjamury, S.P. et coll. « Chiropractic treatment of temporomandibular disorders », Alternative Therapies in Health and Medicine, 2008, vol. 14, no 4, p. 60-63.

Brantingham, J.W. et coll. « Manipulative and multimodal therapy for upper extremity and temporomandibular disorders: A systematic review », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2013, vol. 36, no 3, p. 143-201.

Randhawa, K. et coll. « The effectiveness of non-invasive interventions for temporomandibular disorders: A systematic review by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration », The Clinical Journal of Pain, 2016, vol. 32, no 3, p. 260-278. 

George, J.W. et coll. « The effect of cervical spine manual therapy on normal mouth opening in asymptomatic subjects », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 4, p. 141-145. 

Bryans et coll. « Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache », Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, 2011, vol. 34, no 5, p. 274-289.

Tuchin. « A Randomized Controlled Trial of Chiropractic Spinal Manipulative Therapy for Migraine », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2000. 

Clar, C. et coll. « Clinical effectiveness of manual therapy for the management of musculoskeletal and non-musculoskeletal conditions: systematic review and update of UK evidence report », Chiropractic Manual Therapies, 2014, vol. 22, no 1, p. 12. 

Varatharajan, S. et coll. « Are non-invasive interventions effective for the management of headaches associated with neck pain? An update of the Bone and Joint Decade Task Force on Neck Pain and Its Associated Disorders by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration », European Spine Journal, 2016, vol. 25, no 7, p. 1971-1999. 

Braccio. « Tendinopathy: Clinical Update », American Chiropractic Association, janvier 2016. 

Physiotherapy interventions for shoulder, Cochrane Library, 2005. 

Clinical Practice Guidelines for the management of Rotator Cuff Syndrome in the Workplace, 2013. 

Descarreaux, M. et C. Normand. « Est-ce vraiment un syndrome du canal carpien ? Compression proximale du nerf médian », Journal of Canadian Chiropractic Association, 2000, vol. 44, no 3.

Wolny, T. et coll. « Efficacy of Manual Therapy Including Neurodynamic Techniques for the Treatment of Carpal Tunnel Syndrome: A Randomized Controlled Trial », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, vol. 40, no 4, p. 263-272. 

Borggren, C.L. « Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 2, p. 70-74. 

https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/3-choses-a-savoir-sur-les-douleurs-a-latm/

https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw045a.afficher_detail_form_reponse?owa_no_site=1132&owa_bottin=&owa_no_fiche=518&owa_no_form_reponse=121611&owa_apercu=N&owa_imprimable=N&owa_brouillon=N&owa_fenetre_surgissante=N&owa_no_champ_selectionne=5&owa_no_choix_selectionne=3&owa_lettre=%&owa_no_page=2

https://www.thejoint.com/texas/lubbock/lubbock-28067/201586-chiropractic-jaw-adjustment



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Qu’est-ce qu’une subluxation vertébrale?

Qu’est-ce qu’une subluxation vertébrale?

Trop longtemps relégué au statut de simple théorie, le concept de subluxation vertébrale s’appuie désormais sur des preuves scientifiques solides. Il s’agit d’une notion assez compliquée; même les chiropraticiens ont de la difficulté à l’expliquer simplement à leurs patients. On peut la définir ainsi :

La subluxation vertébrale est la dysfonction biomécanique ET neurologique d’une articulation vertébrale qui se traduit à la fois par une mobilité articulaire anormale et par une distorsion des signaux nerveux échangés entre le corps et le cerveau, résultant en une capacité amoindrie du corps à se réguler, s’harmoniser, s’adapter et se guérir.

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Quelles sont les causes de la subluxation vertébrale?

La subluxation vertébrale est une mauvaise adaptation du corps devant un stress. Il existe trois types de stress pouvant causer la subluxation vertébrale : les stress physiques (traumatismes), les stress chimiques (toxines) et les stress émotionnels (émotions).

1. Les stress physiques sont classés en deux catégories : les macrotraumatismes et les microtraumatismes.

A. Les macrotraumatismes représentent les blessures physiques classiques résultant d’un accident, d’une chute, du processus de la naissance ou d’un impact sportif.

B. Les microtraumatismes sont des blessures plus sournoises provenant de mauvaises habitudes posturales, d’un style de vie sédentaire, de mouvements répétés ou d’une surutilisation.

Le stress physique est le plus évident des trois types de stress. Il provoque de façon directe un problème biomécanique d’une articulation qui se solde par une subluxation vertébrale.

2. Les stress chimiques sont en fait des toxines présentes sous forme d’agent de conservation, de colorants, de parfums, d’agents texturants, d’agents moussants, de molécules chimiques, de toxines environnementales, de métaux lourds ou de résidus domestiques dangereux. Il peut même s’agir d’un manque de vitamines, de minéraux et de nutriments ou encore d’un excès de sucres raffinés ou de gras trans, par exemple.

Les toxines perturbent l’équilibre chimique et s’accumulent dans le corps, réduisant ainsi sa résistance physique. On parle de « charge toxique ». L’affaiblissement causé par une trop grande charge toxique facilite l’apparition de la subluxation puisque le corps s’adapte moins bien aux stress physiques cités précédemment.

3. Le stress émotionnel fait référence aux émotions négatives ressenties par un individu. Il entraîne notamment des tensions dans les muscles du cou et des épaules. Il peut s’agir de colère, de tristesse, d’angoisse de performance au travail, de peur liée à de l’intimidation ou du harcèlement, d’inquiétude provoquée par des problèmes financiers…

Les émotions négatives intenses sont à l’origine de la sécrétion d’hormones du stress (le cortisol, par exemple), qui perturbent à leur tour l’équilibre chimique du corps. Tout comme les toxines, les émotions négatives facilitent donc l’apparition de la subluxation en réduisant la résistance physique du corps.

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En outre, tout agent stresseur a le potentiel de créer une subluxation, et la subluxation est un agent stresseur en soi. Le lien entre la subluxation et un état de stress chronique est de plus en plus étudié. L’hypothèse proposée est que la subluxation vertébrale constitue un agent stresseur neurologique qui active la réponse au stress de l’amygdale (une partie du cerveau) à des niveaux bas, mais chroniques.

Qu’est-ce qui se passe dans la colonne vertébrale?

Si la ou les causes de la subluxation vertébrale (les 3 différents types de stress) persistent, le corps ne sera pas en mesure de réparer adéquatement les tissus. Le processus inflammatoire peut alors devenir chronique et provoquer une fibrose de l’articulation, c’est-à-dire une cicatrisation anormale des tissus. Toutes les structures articulaires, dont le disque intervertébral, peuvent alors s’endommager.

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Quels sont les effets sur le cerveau?

Mais les effets ne s’arrêtent pas à la colonne vertébrale. L’aspect neurologique de la subluxation vertébrale est, comme mentionné précédemment, d’une importance capitale et les recherches en chiropratique les plus récentes s’y intéressent particulièrement.

La technologie offre désormais des outils performants et fiables aux chercheurs, qui commencent à comprendre l’ampleur des effets néfastes de la subluxation vertébrale sur les fonctions nerveuses.

Un centre de recherche néozélandais étudie précisément la façon dont la subluxation vertébrale affecte la communication entre le corps et le cerveau et met en lumière ses impacts sur les fonctions du système nerveux.

La dysfonction biomécanique associée à la subluxation (trouble de la mobilité, inflammation, cicatrisation, étirement ou contraction musculaire, etc.) se répercute sur le système nerveux en brouillant les signaux envoyés au cerveau.

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Les muscles et les tissus de la colonne vertébrale renferment des milliers de capteurs qui détectent et relaient au cerveau différents paramètres dont la position dans l’espace (mécanorécepteurs) et les dommages tissulaires (nocicepteurs). Ce relais se fait de façon subconsciente.

On pourrait comparer les mécanorécepteurs aux « yeux » du cerveau et les nocicepteurs au « check engine ». La subluxation vertébrale perturbe ces signaux, ce qui entraîne des erreurs de perception du cerveau – il ne voit plus la réalité telle qu’elle est vraiment.

La douleur peut aussi apparaître : c’est le « check engine » qui s’allume. Il s’agit des signaux de nociception qui passent du subconscient au conscient.

Si la cause des interférences (subluxation vertébrale) n’est pas éliminée, les distorsions de la réalité et la douleur augmenteront graduellement.

Une perception inexacte de la réalité aura des conséquences sur la façon dont le cerveau intègre et traite toutes les informations, et pas seulement celles qui sont erronées. L’organisme aura alors de plus en plus de difficulté à répondre adéquatement à son environnement, à réguler ses fonctions et à se guérir.

Le corps aura perdu son homéostasie, c’est-à-dire sa capacité à se maintenir en équilibre physique, chimique et émotionnel.

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Quelles sont les conséquences de la subluxation vertébrale?

Si la subluxation vertébrale n’est ni traitée ni éliminée, elle peut avoir de graves conséquences. La perte de l’homéostasie mentionnée plus haut est probablement la plus redoutable de toutes. Cependant, il ne s’agit pas du seul effet néfaste de la subluxation vertébrale sur l’ensemble du corps.

La composante biomécanique de la subluxation vertébrale peut entraîner divers symptômes et problèmes tels que :

Raideurs
Douleurs
Perte d’amplitude de mouvement
Inflammation (enflure, chaleur et rougeur locales)
Tensions musculaires
Torticolis ou entorse
Mauvaise posture
Maux de tête
Protrusion ou hernie discale
Dégénérescence (arthrose ou ostéoarthrite)
Etc.

Les symptômes et troubles de santé pouvant être provoqués par la composante neurologique (problèmes de communication du système nerveux) sont beaucoup plus nombreux et variés* :

Fatigue
Troubles du sommeil
Problèmes d’équilibre
Engourdissements
Brûlures
Lourdeurs
Pertes de force musculaire
Étourdissement et vertiges
Pression artérielle élevée
Baisse de l’immunité
Troubles de l’humeur
Troubles digestifs
Problèmes respiratoires
Troubles de la coordination
Brouillard mental
Migraine
Hypersensibilité
Etc.

* La plupart de ces symptômes sont liés à la stimulation du système nerveux sympathique et à l’inflammation chronique. Des symptômes comme les troubles du sommeil, la fatigue, le brouillard mental, l’hypertension artérielle et les troubles de l’humeur peuvent aussi être aggravés par la douleur.

Un facteur de risque supplémentaire

Bien sûr, la subluxation vertébrale n’est pas nécessairement ni toujours la cause de tous ces problèmes. Tout comme des habitudes de vie malsaines, elle représente un des multiples facteurs pouvant prédisposer à certains troubles de santé.

Notamment, il a été démontré que la subluxation vertébrale facilite le déclenchement du système nerveux sympathique. Cette portion du système nerveux autonome est responsable de la réaction « fuite ou combat » devant un danger — par opposition au système nerveux parasympathique, qui déclenche les fonctions de relaxation et digestion. Lorsqu’il est sollicité, le système nerveux sympathique provoque la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

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Est-il possible de prévenir et d’éliminer les subluxations vertébrales?

Deux actions principales peuvent être prises afin de diminuer les subluxations vertébrales : réduire les stress à l’origine de la subluxation vertébrale et consulter un chiropraticien pour éliminer les subluxations vertébrales existantes.

1. Réduire les stress causant la subluxation vertébrale. L’adoption d’un style de vie sain est la clé pour limiter les différents stress qui causent la subluxation vertébrale. L’alimentation, l’exercice physique, le repos, les pensées, les relations et l’environnement sont toutes des sphères de vie que l’on peut apprendre à améliorer un peu chaque jour. Malheureusement, il est impossible d’éliminer tous les stress de notre vie. Bien qu’il soit en mesure de vous conseiller sur les saines habitudes à adopter pour réduire les 3 types de stress, le chiropraticien jouera un rôle unique dans le traitement des subluxations vertébrales.

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2. Bénéficier d’ajustements chiropratiques. L’ajustement chiropratique est la seule façon connue d’éliminer les subluxations vertébrales. Il s’agit d’une manipulation articulaire de faible amplitude et de haute vélocité (très rapide) qui rétablit le mouvement normal de l’articulation vertébrale.

Les plus récentes recherches indiquent une amélioration instantanée dans la qualité des signaux nerveux relayés par les mécanorécepteurs et les nocicepteurs vers le cerveau. L’ajustement chiropratique agit donc simultanément sur les composantes biomécaniques et neurologiques de la subluxation vertébrale.

Les chiropraticiens sont les seuls professionnels de la santé formés pour détecter et éliminer les subluxations vertébrales. Au Québec, ils doivent compléter un doctorat universitaire de premier cycle d’une durée de 5 ans et répondre aux exigences de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (examens, formation continue, etc.) pour obtenir leur permis de pratique.

Le docteur en chiropratique détecte et élimine les subluxations grâce à des ajustements chiropratiques, rétablissant ainsi la communication entre le cerveau et le corps. Ce qui donne l’occasion au système nerveux de maintenir son équilibre (homéostasie), de se guérir et de mieux s’adapter aux stress impossibles à éviter.

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Saviez-vous que?

La définition de la subluxation vertébrale a évolué à travers les années, tout comme la science qui l’explique. C’est pourquoi nous sommes passés d’une vertèbre bloquée, coincée ou déplacée et de nerfs pincés à un concept plus physiologique. À une certaine époque — pas si lointaine, disons-le —, on utilisait l’analogie du pied sur le boyau d’arrosage pour expliquer les symptômes systémiques associés à la subluxation vertébrale. Ce concept est désuet.

Parce que la subluxation vertébrale ne se limite pas simplement au déplacement ou au blocage d’une vertèbre, mais représente plutôt un processus au cours duquel de nombreux changements pathologiques surviennent, les chiropraticiens utilisent régulièrement l’expression complexe de subluxation vertébrale (CSV). Le CSV fait donc référence aux 5 composantes étroitement liées de la subluxation vertébrale ainsi qu’aux conséquences qu’elles engendrent.

Les 5 composantes de la subluxation vertébrale

1. Altération du mouvement = kinésiopathologie
2. Altération du système nerveux = neurophysiopathologie
3. Altération des muscles = myopathologie
4. Altération des tissus conjonctifs (ligaments, disques…) = histopathologie
5. Altération des fonctions vertébrales et systémiques = pathophysiologie

Il n’est pas rare d’entendre des chiropraticiens et d’autres professionnels de la santé parler d’une fixation articulaire, d’une dysfonction articulaire, d’un désalignement, d’une restriction articulaire, d’un syndrome facettaire ou d’une dysfonction vertébrale. Cette terminologie n’est pas incorrecte en soi, mais elle n’intègre pas la composante neurologique de la subluxation vertébrale.

À retenir :

• La subluxation vertébrale est un problème de mouvement vertébral qui entraîne une interférence de la fonction nerveuse.
• La subluxation vertébrale est causée par des stress physiques, chimiques et émotionnels.
• La subluxation vertébrale provoque une perte de l’homéostasie (équilibre) du corps et de la vitalité, qui se manifeste par des symptômes très variés.
• La subluxation vertébrale entrave le processus d’autoguérison naturel du corps.
• Les chiropraticiens sont les seuls professionnels de la santé à être formés pour détecter et traiter les subluxations vertébrales.

Références 

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Coulter, I. « The chiropractic paradigm », Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, 1990, vol. 13, no 5.

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Seaman, D.R. « Dysafferentation: a novel term to describe the neuropathophysiological effects of joint complex dysfunction. A look at likely mechanisms of symptom generation », Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, 1998, vol. 21, no 4.

Lantz, Charles A. « Immobilization degeneration and the fixation hypothesis of chiropractic subluxation », CRJ, 1988, vol. 1, no 1.

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Lantz, C. « The vertebral subluxation complex. Part 1 The kinesiological component », Chiropractic Research Journal, 1989, vol. 1, no 3, p. 23-36.

Lantz, C. « The vertebral subluxation complex. Part 2 The neuropathological and myopathological components », Chiropractic Research Journal, 1990, vol. 1, no 4, p. 19-38.

Dubin, A. et Patapoutian, A. « Nociceptors: the sensors of the pain pathway ». The Journal of Clinical Investigation, 2010, vol. 120, no 11, p. 3760-3772.

CHESTNUT, James L. « The 14 foundational premises for the scientific and philosophical validation of the chiropractic wellness paradigm », The wellness practice, 2003.

HAAVIK, H. The Reality Check, Haavik Research, 2016.

Association chiropratique de Nouvelle-Zélande
https://www.chiropractic.org.nz/about-chiropractic/vertebral-subluxation/ (liste des symptômes)

Organisation mondiale de la santé
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14103f/s14103f.pdf

https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-1-stress-physiology-a-central-theme-in-chiropr



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Qu’est-ce qui « craque » chez le chiro?

Qu’est-ce qui « craque » chez le chiro?

Ah! Le grand mystère. La question revient souvent et il s’agit probablement de la crainte la plus commune associée aux soins chiropratiques. Quel est le phénomène physique lié à ce bruit? Est-ce dangereux ou douloureux? Y a-t-il des conséquences à « se craquer » soi-même une articulation? Trouvez enfin les réponses que vous cherchez en lisant ce qui suit.

Le chiropraticien effectue une manipulation articulaire que l’on nomme ajustement chiropratique. L’exécution de cette manœuvre est rapide, précise et de faible amplitude.

L’ajustement vise une articulation dont le mouvement ou le positionnement est incorrect. Cet état articulaire se nomme subluxation.

La subluxation est à l’origine de pertes de mouvement, d’inflammation, de raideurs musculaires, de douleur et d’un dysfonctionnement du système nerveux.

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La cavitation : un savant mélange de physique et de chimie

Lors de certains ajustements chiropratiques, un bruit peut survenir. Ce phénomène se nomme la cavitation. Soyez d’abord rassuré : ce ne sont pas les os qui craquent ni un tendon, un ligament ou encore un muscle.

Une articulation est généralement formée de 2 os adjacents, dont la jonction est entourée d’une capsule articulaire, que l’on pourrait comparer à un ballon de fête. À l’intérieur de la capsule se trouve le liquide synovial (ou synovie) qui a plusieurs fonctions : lubrification, facilitation du mouvement, absorption des chocs, élimination des déchets et apport en nutriments aux os et cartilages. On retrouve aussi de l’oxygène, du dioxyde de carbone et de l’azote sous leur forme liquide, dissous dans la synovie.

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L’ajustement chiropratique entraîne un étirement très rapide de la capsule articulaire au-delà de la limite physiologique normale, ce qui augmente le volume de la capsule et crée un vacuum (une bulle vide) à l’intérieur de l’articulation. L’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote dissous dans le liquide synovial passent de la forme liquide à la forme gazeuse, remplissant ainsi la bulle de gaz. On pourrait comparer cela à l’ouverture d’une bouteille de champagne. Au moment où la bouteille s’ouvre, les gaz dissous dans le liquide s’échappent. On aperçoit alors les bulles remonter à la surface.

Si les scientifiques s’entendent sur la formation de la bulle, il existe toutefois deux théories expliquant l’origine du son, qui se font bataille depuis plusieurs décennies. La première veut que ce soit l’éclatement de la bulle (ou de microbulles de gaz) qui entraîne le « crac » sonore alors que l’autre soutient que c’est plutôt la formation de la bulle qui produirait le bruit typique. Deux études plus récentes (2015 et 2018), une démontrant la cavitation sous résonnance magnétique et l’autre présentant plutôt un modèle mathématique, ont gardé les deux théories sur le tapis.

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Est-ce vraiment une cavitation?

La particularité de la cavitation, c’est qu’elle est suivie d’une période réfractaire, qui dure une vingtaine de minutes, durant laquelle il est impossible de reproduire le craquement. C’est le temps moyen que prendront l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote pour retourner sous leur forme liquide dans la synovie.

Alors si vos articulations craquent à répétition, il ne s’agit pas d’une cavitation articulaire. Il est probable que ce soit un tendon contracté frottant sur un os ou sortant de son sillon anatomique (une petite gouttière creusée dans l’os qui facilite le glissement adéquat du tendon). Les crépitements sont plus souvent dus à des débris articulaires (fragments osseux ou ligamentaires) flottant dans la synovie.

Est-ce douloureux ou dangereux, docteur?

La cavitation ne crée pas de douleur. La présence d’inflammation, d’irritation ou de tensions musculaires pourrait expliquer un certain inconfort lié à l’ajustement chiropratique. La douleur est un signe qu’il était grand temps que la correction articulaire se fasse!

Il n’y a pas de danger associé au phénomène de la cavitation. Le chiropraticien procède à divers examens et pose un diagnostic avant d’exécuter un ajustement chiropratique afin de déterminer s’il existe des risques reliés à l’état d’un patient – par exemple, l’ostéoporose sévère est une contre-indication à l’ajustement. Soyez rassuré, les risques sont mineurs et le docteur en chiropratique est formé (doctorat universitaire de premier cycle d’une durée de 5 ans) pour les reconnaître. Raison de plus pour confier votre colonne vertébrale à un professionnel de la santé qualifié.

Si vous expérimentez un craquement articulaire accompagné de douleurs, consultez un professionnel de la santé.

Est-ce que la cavitation est nécessaire lors de l’ajustement?

Certaines techniques chiropratiques emploient des outils qui n’occasionnent pas de cavitation. L’ajustement chiropratique typique est habituellement accompagné d’une cavitation. Une revue de littérature démontre que la cavitation pourrait améliorer le résultat d’un ajustement chiropratique, mais qu’il n’est pas essentiel à l’obtention de bénéfices.

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La production d’un son pourrait toutefois ajouter un effet psychologique (type placebo) de réussite de l’ajustement, particulièrement chez les patients ayant des attentes en ce sens. Le contraire est aussi vrai, ces mêmes patients pourraient voir leurs bienfaits diminuer lors d’un ajustement sans cavitation.

Est-ce qu’il y a des conséquences à « se craquer » soi-même?

La question n’est pas simple et la science n’a pas vraiment de réponse claire. Donald Unger, un médecin américain, a remporté le prix Ig Nobel pour avoir fait craquer les articulations de sa main gauche, mais pas ceux de sa main droite, quotidiennement pendant 60 ans. À l’issue de son expérimentation, l’état de ses deux mains était similaire. Il a voulu démontrer à sa mère que cette habitude n’augmentait pas les risques de souffrir d’arthrite ou d’arthrose. On peut dire qu’il avait de la détermination! Mais il ne s’agit ici que d’un seul cas, ce qui a peu de valeur scientifique.

Cela dit, « se craquer » le dos ou le cou soi-même n’est pas la meilleure des idées. Cette manœuvre ne comporte aucune précision et donnera du mouvement aux articulations qui bougent déjà facilement. Le chiropraticien, quant à lui, sélectionne les vertèbres bloquées (subluxation), puis les ajuste spécifiquement, dans la direction souhaitée (en rotation, en flexion, en extension…). En reproduisant la manœuvre régulièrement, vous étirerez sans cesse les mêmes capsules articulaires sans corriger les articulations bloquées (subluxation) qui entraînent des irritations des systèmes nerveux et musculaires, entre autres. Vous augmentez donc les risques de créer des instabilités articulaires.

La cavitation est donc un phénomène normal, sans douleur et sans danger, qui accompagne certains ajustements chiropratiques.

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Si vous avez certaines craintes ou réticences envers l’ajustement chiropratique, n’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien. Il pourra modifier son approche ou vous expliquer plus en détail les mécanismes sous-jacents.

 

Références :
SUJA et BARAKAT. « A Mathematical Model for the Sounds Produced by Knuckle Cracking », Scientific Reports, 2018, vol. 8, article no 4600.
UNSWORTH, A., et coll. « Cracking joints - A bioengineering study of cavitation in the metacarpophalangeal joint », Annals of the Rheumatic Diseases, 1971, vol. 30, p. 348.
KAWCHUK, G. N. et coll. « Real-Time Visualization of Joint Cavitation », PLOS ONE, 2015. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0119470
BAKKER, M. et J. MILLER, « Does an audible release improve the outcome of a chiropractic adjustment? », The Journal of the Canadian Chiropractic Association, 2004, vol. 48, no 3, p. 237-239.



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Optimiser son sommeil : nos meilleurs trucs en rafale

Optimiser son sommeil : nos meilleurs trucs en rafale

Dormez-vous moins de 6 heures de suite par nuit? Vous sentez-vous exténué au réveil? Votre sommeil est-il agité? Avez-vous des baisses d’énergie au cours de la journée? Tombez-vous comme une bûche devant la télévision le soir venu? Si vous répondez oui à l’une ou plusieurs de ces questions, il y a de fortes chances que vous ayez un déficit de sommeil.

Le manque de sommeil est monnaie courante et ses impacts sur la santé sont souvent sous-estimés.  

Qu’elle soit causée par de l’insomnie, des cauchemars, de mauvaises habitudes de vie ou de sommeil, un déséquilibre hormonal, des douleurs ou encore par un conjoint ronfleur, la privation chronique de sommeil perturbe l’équilibre physique, chimique et psychologique et entraîne des conséquences néfastes sur la santé globale.

  • Fatigue et manque d’énergie
  • Diminution de la concentration
  • Système immunitaire affaibli (infections plus fréquentes)
  • Brouillard et léthargie mentale
  • Baisse de motivation
  • Troubles de l’humeur pouvant mener à un état dépressif
  • Prise de poids
  • Augmentation des risques de développer des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Le sommeil n’est pas une perte de temps

Bien au contraire! Le sommeil est essentiel à de nombreux processus :

  • Équilibre hormonal
  • Développement de l’immunité
  • Nettoyage des déchets du cerveau et des tissus
  • Équilibre de l’humeur
  • Apprentissage et mémorisation
  • Maturation du cerveau chez l’enfant et l’adolescent
  • Reconstruction cellulaire

En réduisant votre quantité de sommeil, vous n’accomplirez pas plus de tâches. Tout en constatant une détérioration soutenue de votre santé, vous aurez de la difficulté à être productif.

Vous pourriez avoir recours de façon abusive à des stimulants (comme la caféine), ce qui aura pour effet d’augmenter encore plus votre fatigue à long terme. Certaines personnes développent des troubles d’endormissement ou ont un sommeil agité lorsqu’ils consomment trop de stimulants.

Quantité ne veut pas toujours dire qualité

Pour que le sommeil puisse permettre au corps de réaliser ses différentes tâches, il doit être certes suffisant en quantité, mais il est aussi important qu’il soit de qualité.

Le sommeil comporte différentes phases :

  • Endormissement
  • Sommeil lent léger
  • Sommeil lent profond
  • Sommeil paradoxal  
  • Phase intermédiaire

Au cours d’une nuit, nous traversons ces phases en 90 minutes, de 4 à 6 fois. Toutes les phases sont importantes, mais le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal ont des fonctions primordiales comme la sécrétion hormonale (dont l’hormone de croissance chez l’enfant), le renforcement des défenses immunitaires, le processus de mémorisation et la maturation du système nerveux.

Lorsqu’une insomnie chronique se pointe le bout du nez, il peut être tentant d’avoir recours à des somnifères pour allonger son temps de sommeil, mais les somnifères ne devraient pas être la première solution.

En plus de créer une accoutumance (besoin de doses de plus en plus fortes pour le même effet et sevrage difficile), les somnifères favorisent un sommeil lent léger au détriment du sommeil lent profond. Le sommeil qui en découle, quoique suffisant en quantité, est non récupérateur, ce qui entraîne souvent de la fatigue et de la somnolence au cours de la journée.

Les somnifères ont aussi beaucoup d’effets secondaires indésirables et une étude de l’Inserm de 2014 a même démontré que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue (un type de somnifère) ont un risque de démence augmenté de 60 %.

Nous avons sélectionné les meilleures astuces pour optimiser le sommeil naturellement, en durée et en qualité.

  • Adoptez une alimentation saine et variée en évitant les produits transformés, les sucres raffinés, les gras trans et les stimulants comme la caféine. Privilégiez les légumes et les fruits frais. Les bananes, les œufs, les amandes et les noix de cajou sont de bonnes sources de tryptophane, un acide aminé précurseur de la mélatonine (l’hormone du sommeil).
  • Ne mangez pas 2 heures avant d’aller au lit et évitez les repas copieux.  
  • Faites 20 à 30 minutes d’exercice physique chaque jour. Les personnes actives ont un meilleur sommeil en général et les gens qui travaillent dans la position assise ont davantage de troubles liés au sommeil. Ne vous entraînez pas 2 heures avant de vous coucher.
  • Bénéficiez d’un ajustement chiropratique régulièrement. Entendons-nous, l’ajustement chiropratique NE TRAITE PAS l’insomnie, mais optimise les fonctions du système nerveux. Une fonction nerveuse optimale permet une meilleure gestion des cycles circadiens (éveil-sommeil), de la sécrétion hormonale, de l’élimination des débris et surtout du stress quotidien. De plus, le chiropraticien agit sur la cause des problèmes neuro-musculo-squelettiques qui entraînent souvent des douleurs et interfèrent avec le sommeil.
  • Profitez des bienfaits des huiles essentielles. De nombreuses huiles essentielles ont des propriétés calmantes et sédatives. La lavande, la plus connue d’entre elles, procure une sensation de bien-être et favorise la détente et le sommeil. Le vétiver est une autre huile essentielle incontournable pour les personnes dont le stress les empêche de bien dormir.
    Vous pouvez diffuser ces huiles (seules ou mélangées) dans votre chambre à coucher à l’aide d’un diffuseur ultrasonique. Ce modèle vous permet de choisir le nombre de gouttes à diffuser et ne chauffe pas les huiles. La plupart possèdent un minuteur ou s’éteignent automatiquement lorsqu’il n’y a plus d’eau.
    Vous pouvez aussi choisir d’appliquer les huiles sur la peau. Diluez quelques gouttes dans une huile végétale (amande, jojoba, olive…), appliquez avant de vous coucher sous les pieds, dans le cou et aux poignets. Vaporisez un mélange d’alcool, d’eau et d’huiles essentielles sur votre oreiller et dans votre lit.
  • Choisissez bien votre oreiller et votre matelas. Votre matelas doit d’abord être confortable. Une fermeté moyenne est idéale. Un oreiller doit être choisi en fonction de votre position de sommeil. Consultez le blogue suivant pour en savoir plus sur le choix d’un oreiller.
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  • Réduisez votre exposition aux champs électromagnétiques. Programmez un minuteur pour éteindre votre routeur Wi-Fi durant la nuit. Retirez tous les appareils électriques de votre chambre à coucher. Utilisez un réveille-matin mécanique. Si vous désirez conserver votre téléphone intelligent à vos côtés, mettez-le en mode avion. En plus de perturber la sécrétion de mélatonine (en raison de la lumière émise), les appareils mobiles augmentent l’exposition aux champs électromagnétiques qui aurait un rôle à jouer dans la suppression du système immunitaire, dans l’atteinte du système nerveux central ainsi que dans le développement de cancer chez certaines personnes.
  • Optimisez l’air ambiant. Ne dormez pas dans une pièce fermée. Laissez l’air circuler librement ou ouvrez une fenêtre. Ajoutez une plante dans la pièce pour assainir l’air.
  • Privilégiez la noirceur totale. Même les yeux fermés, votre cerveau détecte les sources de lumière et réagit en conséquence. Toute source lumineuse (cadran numérique, veilleuse, lampadaire de la rue…) peut réduire la sécrétion de mélatonine et induire le processus d’éveil. Procurez-vous des rideaux opaques, éteignez les sources de lumière artificielle.  
  • Bannissez les écrans au moins 1 heure avant de vous coucher. La lumière bleue diffusée par les écrans des téléphones, tablettes, ordinateurs et télévisions empêche la sécrétion de mélatonine et peut retarder l’endormissement.
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  • N’utilisez votre chambre que pour le sommeil et l’intimité. De cette façon, votre corps associera la chambre à coucher au repos. Évitez de lire et surtout de regarder la télévision au lit. L’ambiance de votre chambre doit être propice au sommeil : couleurs calmes, décor épuré, portes des placards fermées, etc.
  • Exposez-vous à la lumière du jour. Privilégiez l’exercice extérieur, travaillez près d’une fenêtre si possible. Sortez prendre l’air sur l’heure du lunch.
  • Instaurez une routine. Couchez-vous et levez-vous à la même heure chaque jour, même le week-end; vous aiderez ainsi votre horloge interne à suivre un rythme établi. Respectez autant que possible votre rythme personnel : si vous êtes du matin ou du soir, l’horaire optimal pourrait varier.
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  • Pratiquez une technique de relaxation : méthode de Jacobson (relaxation des muscles), méditation, kriya yoga, cohérence cardiaque (contrôle de la respiration), etc.
  • Accordez-vous des pauses au cours de la journée. La productivité étant de toute façon limitée à 90 minutes consécutives, une pause permettra de délaisser les tensions, d’évacuer le stress et de déconnecter quelques instants. Cela peut être aussi simple que de vous étendre sur un tapis et respirer calmement. Mettez une minuterie, une sieste entre 6 et 20 minutes est idéale, même si vous ne dormez pas.
  • Prenez une douche fraîche (et non chaude, contrairement à ce que l’on pourrait croire) avant de vous coucher. Sinon, réduisez la température entre 15 et 19 °C.

Adoptez un ou deux conseils à la fois

Peut-être que toute cette information embrouille encore plus vos cartes? Loin de nous l’idée d’accentuer votre niveau de stress.

Choisissez un ou deux conseils qui vous semblent faciles pour entamer votre démarche. Gardez cette liste tout près et adoptez un nouveau conseil à intervalles réguliers.

N’oubliez pas que la qualité et la quantité de sommeil ont un impact majeur sur votre santé. Afin de retrouver toute votre énergie, d’augmenter votre productivité, de garder un équilibre mental et d’éloigner les maladies dégénératives, faites du sommeil une priorité.

 

Références (consultées le 21 février 2018)
https://www.sommeil.org
https://presse.inserm.fr/la-consommation-de-benzodiazepines-est-associee-a-un-risque-de-survenue-de-demences/21661/
https://fondationsommeil.com
https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/les-somniferes-tout-ce-qu-il-faut-savoir-en-5-questions-8428



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Atteindre enfin le bonheur : des pistes à explorer

Atteindre enfin le bonheur : des pistes à explorer

Êtes-vous heureux? Les magazines font du bonheur leurs choux gras depuis des lunes : le bonheur c’est les autres, une dictature du bonheur, les saveurs du bonheur, l’argent fait-il le bonheur?, être heureux ça s’apprend, le bonheur à portée de main, savez-vous reconnaître le bonheur? Si le sujet est repris année après année, c’est peut-être parce qu’on a encore de la difficulté à le trouver, ce fameux bonheur!

Un indice fort utile

Mais qu’est-ce qui influence vraiment le niveau de bonheur? Le communicateur Pierre Côté a mis au point l’indice relatif du bonheur (IRB), « une évaluation quantitative et qualitative de l’état d’esprit général des populations ». (1) 

Le principe est simple, pas de calculs complexes : on demande au répondant d’évaluer son niveau de bonheur sur 10, puis on lui pose une série de questions dans le but de faire des corrélations. 

Grâce à son IRB, Pierre Côté a pu dégager 24 grands facteurs d’influence du bonheur. Parmi les plus importants, on retrouve sans surprise l’accomplissement, la santé, le travail, la famille, les finances, l’amour, l’amitié, la reconnaissance et la liberté. 

Parmi les autres facteurs, notons l’altruisme, la capacité d’adaptation, l’intégrité, le profil sociodémographique (âge, sexe, statut, scolarité…), l’optimisme et la sérénité. Même la conscience sociale et environnementale influence le bonheur.

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Qu’est-ce que réellement le bonheur? 

Il doit exister autant de définitions du bonheur que d’humains sur Terre. Logique puisque le bonheur est une notion à la fois subjective et relative. 

Il y a tout de même quelques idées sur le bonheur qui semblent rejoindre la plupart des philosophes, psychologues et sociologues. Le bonheur n’est pas une accumulation de plaisirs éphémères; il s’agit plutôt d’un état d’équilibre et de bien-être physique et mental durable et stable. 

Il semblerait que le bonheur se trouve à l’intérieur, alors que la plupart des gens le cherchent à l’extérieur (beauté, argent, célébrité, pouvoir, etc.). Les personnes qui mettent ces valeurs au centre de leurs univers seraient plus déprimées et souffriraient d’un plus grand mal-être. 

La plupart des experts s’entendent pour dire que chacun est responsable de son bonheur. On pourrait croire que les mieux nantis ou les plus belles personnes sont les plus heureux, mais rien n’est plus faux. Selon Kant, dès que nos besoins (et non nos désirs) sont comblés, il est possible d’être heureux. Ce serait le seul prérequis au bonheur, pour le reste, tout dépendrait de l’attitude. 

La chimie du bonheur

Si le bonheur a été l’apanage des philosophes pendant des siècles, les scientifiques ont désormais un intérêt marqué pour celui-ci. Nous savons aujourd’hui que tout notre corps est chimie. Que nos pensées, nos rêves et nos émotions sont le résultat d’interactions entre des molécules à l’intérieur même de notre organisme. 

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Les scientifiques ont identifié 4 hormones responsables de notre état d’esprit : la dopamine, la sérotonine, l’ocytocine et l’endorphine. Une sécrétion suffisante et équilibrée de ces 4 hormones entraîne un sentiment de bien-être général, voire de bonheur.

- La dopamine, c’est la molécule de la motivation. Celle qui pousse à se dépasser. Le sentiment d’accomplissement est fortement lié à cette hormone. En faisant un effort pour terminer les projets que l’on commence, on stimule la sécrétion de la dopamine.

- La sérotonine agit plutôt sur l’humeur. Elle est entre autres sécrétée lorsqu’on ressent de la reconnaissance de la part des autres. En quantité insuffisante, elle entraîne souvent des symptômes de dépression. C’est pourquoi bon nombre d’antidépresseurs agissent directement sur sa sécrétion ou sa recapture. Un bon apport en vitamine D (la vitamine soleil) stimule la sécrétion de la sérotonine. 

- L’ocytocine est l’hormone de l’amour, de la confiance, de la proximité, de l’attachement et de la fidélité. Elle permet de tisser des liens sociaux forts et d’entretenir des relations saines. Elle est sécrétée notamment lors de l’allaitement et des relations intimes. Les câlins peuvent en augmenter la sécrétion. Bonne raison pour étreindre les membres de notre famille tous les jours! 

- L’endorphine est l’hormone du bien-être. Elle réduit le stress, la douleur, l’anxiété et la dépression. Sa sécrétion est stimulée par l’activité physique, les relations intimes et l’ajustement chiropratique! Oui, vous avez bien lu! Votre chiropraticien pourrait bien vous aider à être plus heureux! 

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La chiropratique, le cerveau, la posture et le bonheur! 

L’équilibre chimique de ces 4 hormones est primordial pour maintenir un état de bien-être général. Même s’il n’existe pas une zone précise du bonheur dans le cerveau, c’est tout de même ce dernier qui est responsable de la sécrétion des molécules du bonheur. Plusieurs structures cérébrales sont appelées à participer à cet équilibre moléculaire. 

Il a été démontré que l’ajustement chiropratique optimise la fonction du cerveau et du système nerveux. Le cerveau reçoit des informations plus claires et les traite plus efficacement. Par son effet neurologique, l’ajustement chiropratique permet au corps de fonctionner à son plein potentiel. Il facilite le processus de guérison inné du corps et permet donc une meilleure santé globale. 

Comme nous l’avons vu plus haut, le système hormonal a beaucoup à voir avec le bonheur. Or, le stress, la douleur et l’inflammation perturbent l’équilibre chimique de l’organisme et peuvent entraîner des états de dépression. La chiropratique aide à réduire ces 3 facteurs et contribue donc à un fonctionnement chimique optimal. 

La chiropratique améliore aussi la posture. De nombreuses études ont déjà fait le lien entre la posture et la santé mentale. Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry suggère que l’adoption de bonnes postures entraînerait une diminution des symptômes de dépression. 

Quoique très limitée, cette étude a tout de même permis de démontrer une amélioration à court terme de l’anxiété et de l’humeur générale ainsi qu’une diminution de la fatigue chez les sujets dépressifs ayant reçu des conseils posturaux. 

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Dans une autre étude, parue en 2015 dans Health Psychology, les sujets présentant une bonne posture avaient une meilleure estime de soi, se sentaient plus stimulés et de meilleure humeur et ressentaient moins de peur et d’anxiété comparativement aux sujets qui avaient une posture voûtée.

Votre docteur en chiropratique pourra aussi vous conseiller sur les saines habitudes de vie. Une alimentation saine et variée, de l’activité physique régulière et un sommeil suffisant et réparateur sont des facteurs importants qui influencent l’équilibre chimique du corps et du cerveau, et par conséquent, le bonheur!  

Être plus heureux : on commence par quoi?

Pour connaître quels facteurs d’influence nivellent votre bonheur vers le bas, faites le questionnaire de l’indice relatif du bonheur. Vous recevrez un rapport détaillé de votre score, vous expliquant comment les 24 facteurs influencent votre niveau de bonheur. Vous serez donc en mesure d’identifier vos faiblesses et de prendre les moyens nécessaires pour remédier à la situation. 

Par exemple, si le rapport vous mentionne que votre état de santé retranche des points à votre résultat, vous pourrez décider d’adopter de meilleures habitudes de vie. Si c’est l’altruisme qui vous manque, vous pourrez faire du bénévolat ou encore donner à des œuvres de charité. 

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Des pistes à explorer

1) Les soins chiropratiques. Optimisez votre santé vertébrale, votre système nerveux et votre posture grâce aux ajustements chiropratiques. Traitez la cause de vos symptômes neuro-musculo-squelettiques pour vivre sans douleur et débordant d’énergie. 

2) Les saines habitudes de vie. Mangez des aliments frais, sains, variés et non transformés pour fournir à votre corps tout ce dont il a besoin pour fonctionner : protéines, lipides, glucides complexes, fibres, vitamines, minéraux, phytonutriments, etc. Bougez régulièrement pour maintenir vos articulations, vos muscles et votre système cardiovasculaire en santé. Vous sécréterez en plus des endorphines! Dormez au moins 7 heures par nuit d’un sommeil naturel autant que possible. 

3) Liens sociaux. Que ce soit avec les membres de votre famille, vos amis, votre amoureux, vos collègues ou vos voisins, tissez des liens sociaux serrés. Faites preuve d’empathie, démontrez-leur votre amour avec tendresse. Prenez le temps chaque jour d’étreindre vos enfants et votre conjoint. Le bonheur ne provient peut-être pas des autres, mais les autres comblent assurément un besoin essentiel au bonheur. 

4) Intégrité. Selon Malene Rydahi, auteure de Heureux comme un Danois, « l’alignement entre ce que l’on est à l’intérieur, ce que l’on pense et ce que l’on fait » est un prérequis au bonheur. Elle rajoute qu’il est primordial de trouver un sens à sa vie pour être heureux. 

5) Responsabilité et attitude. Vous êtes responsable de votre bonheur. La seule chose que vous contrôlez vraiment dans votre vie, c’est votre attitude. L’attitude que vous adoptez devant un échec, la mort d’un être cher, le succès même. L’optimisme, la gratitude, l’altruisme et l’estime de soi sont autant de comportements que vous devriez cultiver chaque jour pour trouver le bonheur. 

Références

  1. http://www.indicedebonheur.com/, consulté le 25 janvier 2018.
  2. Wilkes et coll., « Upright postures improves affect and fatigue in people with depressive symptoms », Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, 2017.
  3. Nair et coll., « Do Sumpled and upright postures affect stress responses? A randomized trial », Health Psychology, 2015.
  4. http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-eclaireurs/segments/entrevue/44782/malene-rydahl-bonheur-illusions-entrevue-quete-recherche, consulté le 25 janvier 2018. 
  5. Pert, Candace, Molecules of Emotions, The Science Behind Mind-Body Medecine, Scribner, 1997. 


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La chiropratique peut-elle faire de vous un meilleur amant?

La chiropratique peut-elle faire de vous un meilleur amant?

Vos douleurs au dos ou au cou nuisent à vos relations sexuelles? Vous n’êtes pas seul dans cette situation. Les patients sont parfois gênés de parler de ce genre de problème avec leur chiropraticien, mais il n’est pas rare que les douleurs vertébrales impactent sur la qualité et la fréquence des relations sexuelles. 

Jusqu’à 84 % des hommes souffrant de lombalgie (douleur au bas du dos) rapportent une diminution de la fréquence de leurs relations sexuelles et affirment que le coït aggrave leur douleur. 

L’activité sexuelle est un indicateur reconnu de la qualité de vie. Alors, ne laissez pas votre mal de dos gâcher vos moments intimes. 

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Jetez un œil à nos meilleures astuces pour une vie sexuelle épanouie et sans douleur!

1. Consultez en chiropratique. Avant toute chose, il est primordial de connaître et traiter la cause de vos douleurs. Souffrez-vous d’une dysfonction articulaire, d’une hernie discale ou d’une entorse musculaire? 

L’ajustement chiropratique (manipulation vertébrale) :

• Corrige les subluxations (dysfonctions articulaires) à l’origine de la plupart des problèmes de dos
• Restaure la biomécanique normale de la colonne vertébrale
• Améliore les amplitudes de mouvement du dos, du cou, du bassin et des hanches
• Optimise les fonctions nerveuses de la moelle épinière et du cerveau — ce qui facilite la communication entre vos organes sexuels et votre cerveau
• Détend les muscles
• Augmente la flexibilité
• Peut améliorer la fonction respiratoire (mouvements des côtes, tensions dans les muscles respiratoires, etc.)  

Aussi, une étude présentée à l’International Research and Philosophy Symposium tenu au Sherman College of Straight Chiropractic en 2016 a démontré que l’ajustement vertébral améliorait les différentes fonctions cérébrales, particulièrement celles liées aux ondes alpha, ondes associées à la détente, la relaxation, la santé et la guérison.  

Il peut arriver qu’une relation sexuelle soit la cause de l’apparition d’une douleur, mais aussi de son aggravation ou de sa réactivation. Régler la cause du problème réduit les risques de récidives. Vous vous sentirez moins fragilisé et pourrez profiter pleinement du moment sans craindre de vous blesser à nouveau. 

2. Attendez le bon moment. Sans vouloir être rabat-joie, nous vous conseillons d’attendre que la phase aiguë (environ 72 heures) de votre problème soit terminée avant de reprendre votre vie sexuelle. Par la suite, allez-y progressivement et surtout respectez vos limites et écoutez votre corps.

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3. Choisissez les bonnes positions. Règle générale, la position sur le ventre est à proscrire pour tous les types de problèmes vertébraux (cou et bas de dos). La position sur le dos est généralement la plus confortable pour les personnes souffrant de douleurs vertébrales. 

Quelques études ont été menées sur le sujet au cours des dernières années, dont deux par Stuart McGill, à l’Université de Waterloo, en Ontario. À la lumière des résultats, les chercheurs ont recommandé des postures à adopter en fonction du type de douleurs lombaires. Voici les résultats.

Les positions à éviter chez les hommes 

• Intolérants à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté) et le missionnaire sur les avant-bras
• Intolérants à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : le missionnaire sur les mains et la levrette (partenaire du dessous sur les avant-bras). 
• Intolérants au mouvement : la levrette (partenaire du dessous sur les mains). 

Les positions à éviter chez les femmes

• Intolérantes à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : le missionnaire (le partenaire du dessus sur les avant-bras et la partenaire du dessous a les hanches et genoux fléchis) et la levrette sur les avant-bras.
• Intolérantes à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : la levrette sur les mains et la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté). 

4. Optez pour le confort. N’hésitez pas à utiliser des accessoires (oreiller, coussin, couvertures, etc.) pour améliorer votre confort. Ne restez pas trop longtemps dans la même position, particulièrement si vous ressentez un inconfort.   

5. Mettez toutes les chances de votre côté. Détendez la musculature avant la relation en prenant une douche chaude, en exécutant quelques étirements ou en recevant un massage. Après la relation, vous pouvez appliquer de la glace si vous en ressentez le besoin. Évitez de prendre des antidouleurs avant la séance, vous ne serez pas en mesure de bien écouter votre corps et pourriez aggraver votre problème. 

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6. Discutez avec votre partenaire. Le sujet n’a pas à être tabou. Votre partenaire doit connaître et comprendre la nature de votre problème pour mieux vous aider et vous soutenir. Aussi, vous ressentirez moins de pression.

7. Discutez-en avec votre chiropraticien. Votre docteur en chiropratique vous prodiguera des conseils plus personnalisés. Il connaît votre colonne vertébrale et pourra vous guider tout au long de votre rétablissement.



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Références

Sidorkewicz, Natalie, et Stuart M. McGill, « Male Spine Motion During Coitus: Implications for the Low Back Pain Patient », Spine 39.20, 2014, p. 1633–1639. 
Maigne et coll., « Assessment of sexual activity in patients with back pain compared with patients with neck pain », Clinical Orthopaedics and Related Research, avril 2001, p. 82-87.
McGill et coll., « Documenting female spine motion during coitus with a commentary on the implications for the low back pain patient », European Spine Journal, mars 2015, p. 513-520. 
http://www.chiropraxie.com/wp-content/uploads/2017/07/AFC-Newsletter-Patients-juillet-2017.pdf, consulté le 15 janvier 2018.
https://www.naturalnewsblogs.com/neuroplasticity-improving-brain-function-with-chiropractic-care/, consulté le 15 janvier 2018.

Souffrez-vous d’inflammation chronique sans le savoir?

Souffrez-vous d’inflammation chronique sans le savoir?

Inflammation. On entend souvent ce mot en imaginant un petit diable qui nous gratouille l’intérieur avec son trident. Même si l’inflammation est un essentiel dans l’arsenal de défense du corps, elle peut néanmoins devenir nuisible à la santé. 

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Il aura fallu plus de cent ans aux chercheurs scientifiques pour prouver ce que le père de la chiropratique, D.D Palmer, avait avancé en 1914 : l’inflammation est présente dans la plupart des maladies, sinon toutes, sous sa forme aiguë ou chronique. 

En effet, la science est rendue là : l’inflammation devient le nouveau nerf de la guerre! L’inflammation chronique a été associée à presque tous les problèmes de santé : diabète, arthrite, maladies cardiovasculaires, dépression, obésité, asthme, allergies, Alzheimer, Parkinson, cancer, douleurs chroniques, maux de dos, infections fréquentes, etc.

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L’inflammation chronique a même été pointée du doigt en ce qui a trait au vieillissement prématuré et à la dégénérescence des tissus causant une perte d’élasticité des tissus de la peau et des artères ou causant des maladies comme l’ostéoporose ou l’arthrose. D’ailleurs, « une étude récente sur la longévité extrême conclut qu’un taux d’inflammation très faible dans l’organisme est le plus puissant prédicteur d’espérance de vie au-delà de 100 ans ». (2)

Comment ça marche?

L’inflammation est une réponse normale du système immunitaire devant une menace : agent pathogène, corps étranger, blessure, toxine, etc. Il s’agit d’un moyen de défense très efficace du corps qui vise d’abord à cerner et éliminer la menace (phase aiguë), puis à nettoyer la région et réparer les tissus (phase de résolution). 

La phase aiguë est la plus connue puisqu’elle est visible, mais surtout ressentie. Le système immunitaire déclenche une cascade chimique qui entraînera sur son passage de la chaleur, de la douleur, de l’enflure et de la rougeur. L’inflammation aiguë apparaît et disparaît en quelques jours.

Puis viendra la phase de résolution, qui induit la présence de cellules immunitaires dont la mission est de nettoyer le site en vue de la réparation des tissus lésés. L’accomplissement de cette phase est essentiel dans le processus de guérison, sans quoi l’inflammation chronique risque de s’installer. 

L’élément-clé de cette réussite est le retrait de la menace sous-jacente (le virus, la toxine, la blessure mécanique, etc.). Tant que la menace sera présente, le corps continuera d’alimenter le processus inflammatoire, occasionnant par le fait même un état inflammatoire chronique dont les conséquences peuvent être désastreuses.

Est-ce que je souffre d’inflammation chronique?

L’inflammation chronique, contrairement à l’inflammation aiguë, se fait plutôt discrète, jusqu’à ce qu’elle occasionne une dysfonction. Il est tout de même possible de détecter de façon précoce un état inflammatoire chronique par des bilans sanguins. Un résultat anormal de l’un de ces paramètres peut indiquer un état inflammatoire : insuline, cholestérol, triglycérides, protéine C réactive, glucose, vitesse de sédimentation, hémoglobine. Une baisse du taux de vitamine D peut aussi être un indice. Une consultation avec un médecin pourra vous éclairer, il est le seul à pouvoir prescrire et analyser un bilan sanguin. 

Mais il n’est pas toujours nécessaire de faire une prise de sang pour soupçonner qu’une inflammation chronique est installée. Les symptômes suivants indiquent souvent un état inflammatoire :

- Allergies et asthme
- Hypertension artérielle
- Fatigue et léthargie
- Problèmes de peau (acné, sécheresse, rosacée, couperose…)
- Syndrome du côlon irritable
- Troubles de l’équilibre
- Troubles digestifs (alternances de constipation et diarrhée, gaz, ballonnements, crampes…)
- Congestion nasale
- Infections fréquentes
- Troubles musculo-squelettiques (raideurs, douleurs articulaires…)
- Souffle court

Qu’est-ce qui aggrave l’inflammation chronique? 

L’inflammation peut être causée ou aggravée par de nombreux facteurs. 

- Une diète pro-inflammatoire. De nombreux aliments ont été qualifiés de pro-inflammatoires. On parle notamment du sucre (particulièrement le sucre raffiné), des gras trans, des glucides simples (grains non entiers) et certaines huiles (de maïs, de soya), particulièrement si elles sont rancies. Un mauvais ratio oméga-3/oméga-6 a aussi été désigné comme un facteur favorisant l’inflammation. L’inflammation est également entretenue par l’acidité du corps; les aliments acides sont donc à éviter : boissons gazeuses, bonbons sûrs, etc. Le sucre est le meilleur ami de l’inflammation : il stimule la production de cytokines par les cellules immunitaires, provoque le relâchement d’interleukines inflammatoires par le pancréas et exagérerait la réponse inflammatoire d’une infection empirant ainsi les symptômes.

- Dysbiose. Il s’agit d’un déséquilibre de la flore intestinale ou microbiome. Nos intestins sont colonisés par de bonnes bactéries, qui contribuent au maintien de notre santé. Pour de multiples raisons (la prise d’antibiotiques, par exemple), nos bonnes bactéries peuvent diminuer et laisser plus de place à de mauvaises bactéries, ce qui occasionne plusieurs problèmes intestinaux, dont des parois perméables (« leaky gut ») et enflammées. 

- Le stress. Le stress, particulièrement lorsqu’il est chronique, a été associé à une augmentation des marqueurs inflammatoires dans le sang. Le stress a un effet pervers sur le système nerveux et par conséquent sur le système hormonal. Il entraîne un déséquilibre chimique du corps en plus de favoriser l’oxydation et la production de radicaux libres. 

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- Le manque de sommeil. Il a été démontré que le manque de sommeil réparateur (dont toutes les phases sont respectées) augmente le taux de cytokines inflammatoires et la douleur. 

- Sédentarité. Rester assis plus de huit heures par jour augmente de 90 % les chances de développer un diabète de type 2. C’est donc dire que la sédentarité augmente la résistance à l’insuline, l’un des facteurs principaux causant l’inflammation. 

- Intolérances alimentaires. Les produits laitiers, le gluten, les noix et les œufs sont les aliments les plus susceptibles de causer des intolérances alimentaires. Lorsque nous consommons un aliment auquel nous sommes intolérants, ne serait-ce qu’un peu, le système immunitaire réagit et déclenche le processus inflammatoire considérant cet aliment comme un corps étranger. 

- Toxines environnementales et alimentaires. Les toxines que l’on retrouve dans l’alimentation ou dans l’environnement, comme les pesticides, la pollution atmosphérique, les perturbateurs endocriniens, les parfums ou les additifs alimentaires, s’accumulent et stimulent le système immunitaire, ce qui garde le corps réactif de façon permanente. 

- Mauvaise posture. Une mauvaise posture entraîne un déséquilibre biomécanique qui cause des dysfonctions articulaires et des contractions musculaires. Les troubles neuro-musculo-squelettiques qui en découlent sont des menaces constantes pour le corps. Celui-ci aura recours à l’inflammation pour tenter de réparer les tissus endommagés.

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- Blessures non traitées. Toutes les anciennes blessures dont les tissus n’ont pas été nettoyés et réparés correctement pourraient favoriser une inflammation chronique. Comme nous l’avons vu plus tôt, l’inflammation est un mécanisme de défense et de guérison normal du corps, mais encore faut-il que la menace initiale (la blessure) soit d’abord traitée.

- Prise prolongée d’anti-inflammatoire non stéroïdien. Vous avez bien lu, les anti-inflammatoires non stéroïdiens occasionnent eux-mêmes de l’inflammation lorsqu’ils sont pris sur de longues périodes. Paradoxal, n’est-ce pas? 

- Tabac/alcool/drogue. Ces substances sont nocives pour la santé et favorisent aussi un état inflammatoire chronique. 

Contrer l’inflammation à l’aide de la chiropratique

Votre chiropraticien peut vous aider à combattre l’inflammation de trois façons.

1) En optimisant votre système nerveux. Les cellules nerveuses sont particulièrement sensibles à l’inflammation. Les soins chiropratiques équilibrent l’activité du système nerveux et améliorent la fonction du cerveau. Un système nerveux qui fonctionne à son plein potentiel facilite la communication entre le corps et le cerveau, aide les systèmes endocrinien (hormones) et immunitaire à faire leur travail adéquatement et favorise la guérison. Il a été démontré que les ajustements chiropratiques diminuent certains marqueurs inflammatoires dans le sang (protéine C réactive, TNF, cytokines et interleukine-6).   

2) En améliorant la fonction biomécanique. Les chiropraticiens sont reconnus depuis plus de 100 ans pour leur impact positif sur le système neuro-musculo-squelettique. Ils évaluent, détectent et traitent les troubles biomécaniques de toutes les articulations du corps, incluant la colonne vertébrale. En plus d’améliorer la posture et donc de réduire les stress mécaniques potentiels, les soins chiropratiques éliminent à la source de nombreuses menaces pouvant être à l’origine de l’inflammation

3) En prodiguant des conseils sur le style de vie. Les docteurs en chiropratique prônent l’adoption de saines habitudes de vie depuis longtemps. Ils savent qu’une saine alimentation couplée à l’activité physique, à un sommeil adéquat, à des soins chiropratiques et à une diminution du stress est la meilleure façon de conserver la santé et une bonne qualité de vie. Ils sont formés pour guider leurs patients vers un style de vie plus sain. 

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Nos 6 astuces anti-inflammatoires

1) Adopter une diète anti-inflammatoire. On privilégie les légumes et les fruits. On choisit des huiles saines comme les huiles d’olive, de pépins de raisin, d’avocat et de noix de coco. On consomme des oméga-3, surtout ceux d’origine animale (poisson sauvage). On introduit des aliments probiotiques comme le kimchi, le kombucha ou la choucroute pour nourrir ses bonnes bactéries. On retire les aliments susceptibles de créer des intolérances (gluten, produits laitiers, noix, œufs) pour une période d’au moins un mois, puis on les réintègre un à la fois et notant les changements. On bannit les produits transformés, le sucre, les gras trans, la malbouffe. 

2) Bénéficier de soins chiropratiques. Pour leurs effets biomécaniques, neurologiques et pour les précieux conseils de notre chiropraticien. 

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3) Faire de l’activité physique. Bouger est essentiel et l’entraînement par intervalles à haute intensité est particulièrement bénéfique pour contrer l’inflammation. On veille toutefois à avoir une bonne période de récupération, sans quoi on risque de créer un effet contraire. Si on se blesse, on se fait examiner immédiatement par notre chiropraticien pour éviter un foyer inflammatoire. 

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4) Choisir les bons suppléments. Dans tous les cas d’inflammation (aiguë ou chronique), on opte pour un supplément en oméga-3. L’ostéopathe américain reconnu Joseph Mercola recommande particulièrement l’huile de krill. En hiver, on comble le manque de soleil avec un supplément de vitamine D3 (2000 UI/jour chez l’adulte). Pour contrer les effets du stress et en présence d’inflammation aiguë, on supplémente avec du magnésium. Les probiotiques contribuent au maintien d’un microbiome sain et équilibré. Si l’on souffre d’inflammation chronique, la curcumine et la griffe du diable ont démontré des bénéfices substantiels dans plusieurs recherches. On s’informe auprès de son pharmacien ou d’un conseiller en produits de santé naturels. 

5) Gérer le stress. La méditation, le yoga, les arts et les activités sociales sont de bonnes façons de réduire le stress quotidien.  

6) Adopter un style de vie sain. On se fixe un horaire de sommeil et on s’y conforme 7 jours sur 7. On élimine les substances toxiques de ses cosmétiques, produits ménagers, parfums, sent-bon, etc. On évite les drogues : alcool, médicament (on consulte notre pharmacien), tabac. 

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L’inflammation chronique est associée à pratiquement toutes les maladies connues. Avec toutes les recherches scientifiques qui convergent vers cette même conclusion, gageons qu’on n’a pas fini d’en entendre parler... et c’est tant mieux! 


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(1) Roy, Richard A., Jean P. Boucher, et Alain S. Comtois. « Inflammatory Response Following a Short-Term Course of Chiropractic Treatment in Subjects with and without Chronic Low Back Pain. » Journal of Chiropractic Medicine 9.3 (2010): 107–114. PMC. 
(2) Robertina Giacconi, Marco Malavolta, Laura Costarelli, Mauro Provinciali, « Cellular Senescence and Inflammatory Burden as Determinants of Mortality in Elderly People Until the Extreme old age», EBioMedicine, Volume 2, Issue 10, Octobre 2015, p. 1316-1317.
(3) Balducci, S. et coll., «Anti-inflammatory effect of exercise training in subjects with type 2 diabetes and the metabolic syndrome is dependent on exercise modalities and independent of weight loss», Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases, Volume 20, Issue 8, p. 608 – 617.
(4) Lee et coll., «Impact of systemic inflammation on the relationship between insulin resistance and all-cause and cancer-related mortality», Metabolism Clinical and Experimental, publié en ligne le 27 novembre 2017. 
(5) Minihane, A., Vinoy, S., Russell, W., Baka, A., Roche, H., Tuohy, K., Calder, P. (2015), « Low-grade inflammation, diet composition and health: Current research evidence and its translation. » British Journal of Nutrition, 114(7), 999-1012. 
(6) Medzhitov, «Origin and Physiological Roles of Inflammation», Nature 454, 428–435 (24 July 2008).
(7) Medzhitov R. « Inflammation 2010: new adventures of an old flame.» Cell. 2010;140(6):771-6.
(8) Seaman DR, Palombo AD. « An Overview of the Identification and Management of the Metabolic Syndrome in Chiropractic Practice.» Journal of Chiropractic Medicine. 2014;13(3):210-219. 
(9) Seaman, D.R. « The diet-induced proinflammatory state: a cause of chronic pain and other degenerative diseases». Journal of Manipulative Physiological Therapeutics. 2002;25:168-179.
(10) http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/09/23/alimentation-inflammation.aspx (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(11) https://spinalresearch.com.au/simple-solutions-extinguish-inflammatory-conditions/  (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(12) https://www.acatoday.org/News-Publications/ACA-News-Archive/ArtMID/5721/ArticleID/155 (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(13) https://draxe.com/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(14) http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/06/23/omega-3-arthrite.aspx (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(15) https://www.chiropractic.ca/blog/five-tips-for-reducing-chronic-inflammation/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(16) https://www.thejoint.com/arizona/phoenix/7th-ave-mcdowell-48018/what-your-chiropractor-knows-about-chronic-inflamm (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(17) https://www.ncmic.com/learning-center/articles/risk-management/clinical-risks/chronic-inflammation-and-the-chiropractic-practice/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(18) http://www.cleveland.com/lyndhurst-south-euclid/index.ssf/2014/06/chronic_inflammation_chronic_d.html (Tel que consulté le 4 décembre 2017) 

Crise des opioïdes : comment la chiropratique peut-elle faire la différence?

Crise des opioïdes : comment la chiropratique peut-elle faire la différence?

Une enquête récente a révélé que plus de 90 % des Canadiens ont souffert d’une douleur musculo-squelettique au cours de la dernière année. Environ 20 % d’entre eux sont affectés par une douleur chronique. Il s’agit d’un véritable fléau de notre société. Mais il y a pire : le traitement médical proposé pour les soulager. On parle ici des opioïdes, ces petites pilules qui semblent si inoffensives, mais qui ont causé la mort de plus de 2800 Canadiens en 2016. 

Peut-être en avez-vous déjà consommé vous-même sans être conscient qu’il s’agissait de ce type de médicament? Il s’agit de codéine, fentanyl, morphine, oxycodone, hydromorphone et héroïne thérapeutique, notamment commercialisés sous les noms de Duragesic, Dilaudid, Vicodin, Demerol, OxyContin et Percocet. 

La crise des opioïdes

Une sévère crise sévit actuellement au Canada et les autorités médicales ont littéralement perdu le contrôle. Notre pays se classe parmi les plus grands consommateurs d’opioïdes au monde, des centaines de milliers de Canadiens ont développé un usage abusif de cette drogue. 

Comment a-t-on pu en arriver là? Depuis plus de dix ans, le nombre de prescriptions a grimpé en flèche. Le problème, c’est que les opioïdes créent une dépendance extrêmement forte, et ce, très rapidement. Des études suggèrent qu’entre 15 et 25 % des patients qui consomment des opioïdes deviennent dépendant après seulement une prescription!

Plusieurs facteurs ont entraîné cette escalade, notamment l’accessibilité à cette classe de médicament. En effet, les opioïdes sont couverts par la plupart des assureurs et peuvent être prescrits par tous les médecins. «La demande pour les opioïdes provient de cette fausse idée que toute douleur, incluant les douleurs chroniques, peut être traitée par une pilule» 1, peut-on lire dans le rapport préliminaire (novembre 2017) de la Coalition pour la sécurité et l’efficacité dans la gestion de la douleur, groupe formé de divers professionnels de la santé, dont des chiropraticiens, physiothérapeutes, psychologues, ergothérapeutes, infirmières et orthopédistes.

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Ajoutons à cela la disponibilité des opioïdes sur le marché noir et nous avons une combinaison gagnante. 

Peu efficaces, mais risqués

Les études démontrant que les opioïdes entraînent peu ou pas de résultats dans le traitement de la douleur sont de plus en plus nombreuses. Ils n’offrent pas plus d’amélioration que d’autres traitement (comme les thérapies manuelles) dans le rétablissement de la fonction, le retour au travail et la qualité de vie. Même leur efficacité pour traiter la douleur sur douze semaines n’a pas été clairement établie. 

La cerise sur le sundæ? Comparés à d’autres traitements disponibles, comme les soins chiropratiques, les opioïdes présentent des risques énormes et des effets secondaires nombreux :

- Mort (arrêt respiratoire)
- Dépendance et toxicomanie
- Surdose
- Dépression
- Constipation chronique
- Ostéoporose
- Nausée
- Maux de tête
- Dommages au foie
- Infertilité chez la femme, impuissance chez l’homme
- Aggravation de la douleur (paradoxal, n’est-ce pas?) 

Une nouvelle approche pour une meilleure gestion de la douleur

On compte parmi les problèmes principaux pour lesquels les opioïdes sont prescrits les douleurs lombaires chroniques, les douleurs cervicales chroniques et les maux de tête chroniques. La chiropratique est reconnue depuis des décennies pour traiter ce type de problème. Les études sont nombreuses à démontrer que les soins chiropratiques sont non seulement efficaces, mais aussi sécuritaires dans le traitement des maux de dos, de cou et des céphalées (maux de tête). « Pratiquement tous les Canadiens (90 %) qui ont eu recours aux services d’un chiropraticien pour soulager leurs douleurs musculaires et articulaires ont jugé que cela les avait aidés… ». 

«Les opioïdes traitent la douleur comme un symptôme et ne règlent pas la cause ou le trouble de santé sous-jacent». De plus, les effets des opioïdes diminuent avec le temps, laissant le patient seul avec sa douleur et un problème encore plus difficile à traiter. 1

Les soins chiropratiques agissent directement sur la cause du problème. Ils restaurent la biomécanique articulaire certes, mais optimisent aussi le système nerveux, responsable des processus de douleur et de guérison. Une pierre, deux coups!

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La douleur chronique n’est pas toujours une affaire de tissus endommagés. La douleur peut être présente sans dommages tissulaires et des dommages tissulaires peuvent exister sans douleur. La perception de la douleur est influencée par les aspects émotionnels, cognitifs, sensoriels et sociaux du patient. C’est pourquoi une approche globale est essentielle dans une optique de rétablissement optimal. La coopération entre différents professionnels de la santé comme les psychologues et les ergothérapeutes contribue grandement au succès de la thérapie.  

Un problème de visibilité et d’accessibilité? 

La Coalition pour la sécurité et l’efficacité dans la gestion de la douleur lance un cri d’alarme aux autorités : « L’absence d’alternatives connues et accessibles dans le système de la santé contribue à la surprescription d’opioïdes comme première ligne de traitement », écrit-elle dans son rapport. 

En d’autres mots, soit on ignore la présence de ces autres thérapies, soit on ne peut y accéder faute de moyens, principalement financiers. En tant que société, il faudra réfléchir sur les mesures à prendre pour améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs chroniques. Offrir une plus grande accessibilité à des thérapies alternatives comme la chiropratique, la psychologie et l’ergothérapie en subventionnant des programmes spéciaux serait déjà un bon départ. 

En sachant que le coût total estimé pour une seule prescription d’opioïdes (complications, effets secondaires, gestion de la dépendance, toxicomanie, etc.) est de 800 $ US, on se dit que cet argent est bien mal investi. 

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Malgré tout, il faudra se rappeler que, selon les experts, les opioïdes ont parfois leur place dans certains plans de traitement (douleurs cancéreuses, douleurs post-chirurgicales, douleurs post-traumatiques, soins palliatifs, etc.).

D’ailleurs, le rapport de la Coalition mentionne clairement que les autres thérapies, comme la chiropratique, ne sont qu’une partie de la solution. Elles pourront limiter le nombre de nouvelles expositions aux opioïdes, mais il faudra aider les patients déjà atteints de dépendance par d’autres moyens. 

Alors avant de consommer des opioïdes (ou un autre médicament) pour soulager une douleur chronique, pourquoi ne pas d’abord tenter une approche en chiropratique? 


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Des fêtes sans stress, c’est possible?

Des fêtes sans stress, c’est possible?

Juste l’idée de Noël vous cause des brûlements d’estomac? La course effrénée pour « le cadeau parfait, le menu parfait, la robe parfaite, les enfants parfaits » vous donne la nausée? Vous n’êtes pas seul à ressentir un stress accru pendant la période des fêtes. Mais il est possible de réduire ce stress et de mieux gérer celui qui reste. 

La tempête sympathique

Comme nous en avons déjà parlé dans d’autres billets de blogue, un trop-plein de stress est nocif pour la santé. Un stress mal contrôlé oblige le système nerveux à se mettre en mode alerte (dominance sympathique). Cet état prépare le corps à combattre un danger en augmentant le rythme cardiaque, en réduisant la digestion, en envoyant plus de sang dans les muscles. Parfait pour prendre la fuite. Moins parfait pour faire des biscuits de Noël! 

Lorsque le stress demeure présent sur une plus longue période, cet état d’alerte s’installe et entraîne ce qu’on appelle une tempête sympathique. Cette tempête de molécules du stress (adrénaline, cortisol, etc.) affecte tous les systèmes  cardio-respiratoire, musculaire, digestif, hormonal, etc.  en plus de créer de l’inflammation. Toutes ces molécules s’accumulent (comme la neige pendant une tempête) et épuisent le corps et l’esprit. 

Le stress chronique et l’inflammation qui en découlent sont désormais pointés du doigt comme étant les causes principales de la plupart des troubles de santé comme les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète de type 2, les troubles digestifs et la dépression. 

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Noël sans stress, c’est possible!

Maintenant que vous savez qu’une surcharge de stress (un minimum de stress positif est essentiel pour le maintien de la vie) n’apporte rien de bon, vous pouvez mettre en place quelques stratégies pour passer au travers la période des fêtes sans subir trop de dommage. 

1- Prioriser son bien-être et celui de sa famille. La tradition familiale veut que l’on se rassemble chaque année, peu importe les embûches, les mauvaises conditions de la route et l’état de santé de tout un chacun? Il est peut-être temps de revoir la coutume et de la mettre au goût du jour. En 2017, les Québécois les plus chanceux ont une ou deux semaines de vacances pour Noël. Mais ils ont aussi des familles reconstituées, des partys de bureau, des amis et des fêtes de quartier. Tenter de mettre à l’agenda quatre soupers de Noël et trois soirées du Nouvel An dans la même semaine, à plus de 350 kilomètres de distance, c’est utopique. 

Mieux planifier cette « semaine de vacances » commence par faire des choix. Ce qui implique de dire non à certaines invitations. On se sent coupable? Il suffit de penser aux enfants qui devront endurer les centaines de kilomètres de route dans leur habit de neige et dormir dans trois lits différents en quatre soirs pour réaliser qu’en fin de compte, on fait le bon choix! 

Deux ou trois fêtes suffiront amplement à combler les petits mousses et vous permettront de souffler un peu. Les soirées tranquilles à regarder un film ou à aller marcher sous les flocons sont parfaites pour se détendre. Il est important de laisser des moments pour les imprévus. Selon votre humeur, votre énergie et la température, vous pourrez choisir d’aller patiner, de faire du ski ou de jouer à des jeux de société. 

Pourquoi ne pas proposer à vos proches de se voir en janvier pour faire une activité au lieu de débarquer à la-vite le 26 décembre pour une soirée qui ne vous laissera pas vraiment le temps de partager?

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2- Être réaliste. Tout le monde veut que ce moment soit parfait, magique. Mais force est d’admettre que cette volonté tue la magie. Accepter que rien n’est parfait et mieux définir les priorités permet de tout faire sans courir à gauche et à droite. Certains voudront à tout prix préparer les biscuits de Noël alors que d’autres souhaiteront décorer la table avec soin. À chacun de voir ce qui est vraiment important pour lui en fonction de son temps.

3- Planifier et organiser. Plus Noël approche, plus « les choses à faire » sont nombreuses. Avec la routine quotidienne toujours en place, la charge mentale de ceux qui organisent s’alourdit. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, on prend le temps de dresser des listes. Les listes permettent de libérer le mental, un peu comme si on déléguait la mission de penser à quelqu’un d’autre. On classe les tâches par priorité et on organise ses déplacements. On répertorie le tout en catégories : décorations, tenues de soirée pour la famille, menu, cadeaux, ambiance et musique.

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4- Repenser la décoration. Les décorations, ça peut vite devenir une corvée. Pourquoi ne pas opter pour une déco minimaliste cette année? Un sapin avec quelques boules et lumières fera la joie des petits et grands. On choisit des ornements de sapin qui ont une signification pour soi (enfance, souvenir de voyage, cadeau fabriqué à la main par un enfant, etc.). Décorer le sapin, ça fait partie des plaisirs de Noël, alors on met de la musique festive, on sort les cartons et on fait le sapin en famille. Pourquoi ne pas terminer cette activité par un chocolat chaud maison? 

5- Repenser les cadeaux. Chaque année, on entend parler de consommation responsable, de retour aux sources et d’environnement. Il n’est pas facile de changer le paradigme entourant le 25 décembre, n’est-ce pas? Pas encore prêt pour un Noël minimaliste? On offre une activité en cadeau : billets de spectacle, journée de ski, spa, escapade, etc. Pour encore moins de stress : on offre la même activité pour tous et on profite d’un moment en famille. Qui a déjà trouvé le cadeau idéal un 24 décembre dans une foule survoltée? On prend le temps de réfléchir aux besoins et aux champs d’intérêt de la personne qu’on aime. On fait un premier balayage en ligne pour se donner des idées ou on opte pour une petite boutique locale. Pourquoi ne pas faire une activité avec les enfants et préparer des cadeaux faits maison comme des soupes ou des biscuits en pot prêt-à-cuire? Parfait pour les éducatrices, les professeurs et les hôtes. 

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6- Repenser le menu. Recevoir une quinzaine d’invités n’est pas une mince affaire. On prépare et on congèle le plus de plats possible deux ou trois semaines avant le jour J. Que l’on soit du type cuisine traditionnelle ou tartare et sushi, on peut proposer un libre-service. On présente tous les plats dans des contenants refermables (de type Pyrex) que l’on dispose au centre de la table ou sur le comptoir. Quand tout le monde a terminé, on referme le tout et on met ça au frigo pour le lendemain. On économise du temps de ramassage, que l’on passe avec ses proches. 

7- Éviter les abus. Que ce soit d’alcool ou de nourriture, un abus finit soit par une gueule de bois, soit par de la culpabilité. Cela ne veut pas dire de regarder passer le champagne ou de bouder les confiseries de grand-maman, mais plutôt de garder en tête que la modération a bien meilleur goût. Pourquoi ne pas prendre un smoothie vert pour faire le plein de fruits et de légumes au matin? Ou encore de choisir les noix ou le chocolat noir comme grignotine? 

8- Prévenir le stress après-fêtes. Ce fameux relevé de compte qui rappelle qu’on a encore trop dépensé (soupir)!!! On établit le budget de façon claire avant l’arrivée des fêtes. On peut même préparer une enveloppe d’argent comptant qui servira à couvrir que les dépenses associées à Noël (cadeau, nourriture, décorations).  

9- Gérer le stress résiduel. S’il s’agit d’une fête importante à vos yeux, il est peu probable de s’en sortir avec zéro stress. Il est toutefois possible de faire une bonne gestion et d’évacuer le stress généré par les fêtes. On choisit au moins une activité physique par jour durant les vacances, idéalement extérieure (marche, luge, patin, etc.). On pratique le yoga ou la méditation pour faire sortir les tensions. On aborde les choses positivement, surtout lorsqu’on parle de soi. Par exemple, au lieu de dire que je suis exténué et stressé, je peux dire que je suis occupé, comblé, mais que je profite de chaque moment. On s’alimente sainement et on retourne à son horaire normal de sommeil dès que possible. 

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Le stress provient aussi des attentes envers soi-même, on souhaite tellement être à la hauteur. Gardez en tête que Noël est une fête de partage et d’amour. Même si les serviettes de table ne s’agencent pas parfaitement avec la nappe et que les emballages cadeaux sont recyclés de l’an dernier, rien ne devrait vous empêcher de passer du temps-bonheur avec ceux que vous aimez.  

Nous vous souhaitons de zen et joyeuses fêtes! 

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Les 3 piliers de l’activité physique : Votre programme d’entrainement est-il complet ?

Les 3 piliers de l’activité physique : Votre programme d’entrainement est-il complet ?

On le sait : pour être en bonne santé, on doit bouger. Mais comment savoir si les activités physiques que nous pratiquons sont les bonnes? Est-ce que courir trois fois par semaine comble tous nos besoins en exercice? Est-ce que s’entraîner en salle ou jouer au hockey régulièrement est suffisant? Comment choisir nos activités physiques afin d’entretenir de façon optimale notre merveilleuse machine? 

Notre corps a des besoins spécifiques de mouvement, qui se divisent en trois catégories : les habiletés cardio-vasculaires respiratoires, les habiletés musculaires et les habiletés motrices globales. Les activités que nous pratiquons doivent mettre à l’épreuve ces trois types d’habiletés si nous souhaitons améliorer et conserver nos aptitudes physiques le plus longtemps possible. 

Voyons de plus près les trois types d’habiletés.

Les habiletés cardio-vasculaires et respiratoires

Ah! Le fameux cardio. Notre cœur et nos poumons ont besoin d’être sollicités régulièrement. Les sports qui demandent un apport important en oxygène et en énergie stimulent l’ensemble de notre système : les rythmes cardiaques et respiratoires accélèrent, le sang circule plus facilement. 

L’entraînement cardio-vasculaire et respiratoire augmente l’efficacité du corps, il conduit vers une meilleure oxygénation, une meilleure répartition de l’énergie, un cœur plus fort et performant, une capacité respiratoire accrue, etc. La vitesse et l’endurance font partie de ces habiletés. 

Bien sûr, il faut fournir un effort, peu importe l’activité choisie. Jouer au soccer en restant au centre du terrain et en attendant le ballon, ce n’est pas très rentable! L’entraînement par intervalles est un moyen très efficace d’améliorer nos capacités cardio-respiratoires.

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Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés cardio-vasculaires et respiratoires? 

- Nous sommes essoufflés. 
- Notre cœur accélère.
- Notre peau rougit.
- Nous avons chaud.
- Nous produisons de la sueur.

Quelques activités qui sollicitent principalement nos habiletés cardio-vasculaires et respiratoires :

- Course à pied
- Marche rapide ou nordique
- Ski de fond
- Vélo et spinning
- Natation
- Hockey
- Tennis
- Soccer
- Aquaforme
- Zumba
- Boot camp
- Etc.

Les habiletés musculaires

Des muscles forts, puissants, tonifiés et équilibrés contribuent au maintien d’une bonne posture. Un corps qui bénéficie d’un bon tonus musculaire est moins à risque de subir une blessure

Les muscles n’ont pas besoin d’être gros pour être performants, alors on oublie les stéroïdes et autres boosts comme les brûleurs de graisses, les mélanges de boissons énergétiques et protéinées, etc. Un entraînement en salle avec des poids libres ou encore des exercices au poids de corps suffisent amplement. 

L’important est de varier les exercices afin de s’assurer que tout le corps travaille : les bras, les jambes, le dos, les abdominaux. Il est aussi primordial d’augmenter progressivement le nombre de répétitions, la durée et l’intensité s’il l’on souhaite s’améliorer. Le corps s’adapte rapidement et un exercice qui nous semblait si difficile en début de parcours peut devenir complètement inutile après quelques semaines. Il s’agit du phénomène d’habituation. La force et la puissance font partie des habiletés musculaires.

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Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés musculaires?

- Nous avons une sensation de brûlure dans les muscles.
- Nous sommes courbaturés les jours qui suivent (surtout au début).
- Nous ressentons une fatigue musculaire au fur et à mesure que la séance progresse.

Quelques activités qui sollicitent les habiletés musculaires (attention de choisir une ou plusieurs activités qui entraînent les bras et les jambes)

- Entraînement en salle (machine, élastique, poids…)
- Gymnastique
- Fitness et entrainement au poids de corps (push-ups, lunges, squats…)
- Yoga et Pilates
- Boxe (avec un extra cardio-vasculaire)
- Ski alpin et planche à neige (spécifiquement les jambes)
- Natation
- Etc.

Les habiletés motrices globales

L’équilibre, l’agilité, la souplesse, la précision, la mobilité générale et la coordination sont des habiletés motrices qui facilitent une fonction optimale du corps, en plus de réduire de façon importante les risques de blessures. Avec une meilleure proprioception — la perception de notre corps dans l’espace — et des réflexes aiguisés, nous avons moins de chance de glisser sur une plaque de glace, par exemple. Ces habiletés permettent aussi d’être plus performants dans de nombreux sports, particulièrement ceux qui demandent beaucoup d’équilibre comme la gymnastique, la planche à neige et l’escrime, ou de la précision comme le baseball, le tennis et le tir à l’arc.

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Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés motrices globales?

- Nous perdons parfois l’équilibre.
- Nous avons besoin de concentration.
- Nous échouons souvent.
- L’activité est beaucoup plus difficile les yeux fermés (N’essayez pas ça! Imaginez-le seulement. Fermer les yeux pendant une randonnée de vélo n’est pas une bonne idée.).
- Nous devons apprendre de nombreux mouvements.
- Nous ressentons de l’étirement dans les muscles.

Quelques activités qui sollicitent les habiletés motrices globales :

- Yoga, Pilates, tai-chi
- Gymnastique
- Arts du cirque
- Unicycle
- Planche à neige, planche à roulettes, planche nautique
- Ski nautique
- Surf et kite-surfing
- Stand-up paddle
- Slackline
- Tir à l’arc
- Arts martiaux
- Etc.

Bien sûr, il existe des centaines d’autres activités que nous pouvons pratiquer pour améliorer et conserver nos habiletés physiques. 

Afin de solliciter les trois catégories d’habiletés, nous devons combiner entre deux et trois activités. Le CrossFit est l’un des rares sports qui sollicitent toutes ces habiletés. Il s’agit d’une série d’épreuves physiques qui varie d’une séance à l’autre. Toutefois, cette activité n’est pas destinée à tous : elle est relativement dispendieuse, est très exigeante et n’est pas accessible partout. 

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En fin de compte, le facteur le plus important dans le choix d’une ou plusieurs activités demeure le PLAISIR! Si nous choisissons un sport qui ne nous plaît pas, nous pourrons rapidement dire adieu à la motivation et nous abandonnerons le projet subito

Alors, choisissons des activités que nous apprécions, et pourquoi ne pas les faire avec des gens que nous aimons!

Voici quelques suggestions de combinaisons sollicitant les trois types d’habiletés :

- vélo – yoga
- natation – karaté
- arts du cirque — Zumba — entraînements au poids de corps
- boxe – stand-up paddle

Notre chiropraticien peut nous aider à mieux cibler les activités physiques en fonction de nos besoins et de nos préférences. 

Il est d’ailleurs intéressant de se rappeler que les soins chiropratiques amplifient les bienfaits de l’exercice physique, optimisent la santé globale et aident à prévenir d’éventuelles blessures. 


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Sept trucs pour affronter la grisaille de novembre

Sept trucs pour affronter la grisaille de novembre

Si vous avez l’impression que votre niveau d’énergie tombe au même rythme que les feuilles colorées, vous n’êtes pas seul. Au Canada, près de 15 % de la population se dit affectée par l’arrivée de la saison froide.

Fatigue, trouble du sommeil, irritabilité, hypersensibilité, perte d’intérêt social, prise de poids, rages de sucre et de malbouffe, diminution de la libido, baisse de motivation et déprime sont tous des symptômes associés à la dépression saisonnière, aussi appelée blues d’automne ou désordre affectif saisonnier. Le niveau d’intensité des symptômes varie grandement d’une personne à l’autre, en fonction de son âge, de son genre, de ses habitudes de vie, de son lieu de résidence et de divers facteurs héréditaires.

Moins de lumière, moins d’énergie? 

On ne connaît pas les causes exactes de ce problème, mais les chercheurs pointent du doigt la baisse de luminosité qui survient à l’automne. En effet, une exposition lumineuse réduite agit sur de nombreux facteurs physiologiques qui affectent l’humeur et le niveau d’énergie. 

On peut d’ores et déjà penser à la synthèse de la vitamine D — la vitamine soleil — qui chute drastiquement après l’équinoxe d’automne. Selon certaines études, la vitamine D pourrait jouer un rôle régulateur dans le développement du trouble affectif saisonnier. Elle influence entre autres la production de neurotransmetteurs dans le système nerveux central, dont la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur. 

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La lumière agit aussi sur le rythme circadien, l’horloge interne responsable des cycles éveil-sommeil. La luminosité freine la production de l’hormone du sommeil, la mélatonine. En hiver, le manque de lumière entraîne donc de la fatigue puisque le taux de mélatonine est plus élevé dans le sang. C’est pourquoi il peut sembler difficile de se lever en novembre, alors qu’il fait encore noir à l’extérieur, même si on a cumulé neuf heures de sommeil. 

7 astuces pour contrer naturellement la grisaille automnale

1) La luminothérapie. L’utilisation d’une lampe de luminothérapie permet de reproduire les effets du soleil et ainsi réduire la production de mélatonine durant la journée. De 60 à 80 % des patients souffrant du trouble affectif saisonnier ont rapporté des améliorations lors d’un usage quotidien. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié avant d’entamer une luminothérapie, et ce, même si les lampes sont disponibles sans prescription, en raison de l’exposition aux rayons UV et des effets secondaires possibles. Si l’achat d’un tel dispositif est impossible, on s’expose au maximum à la lumière du jour : on s’assoit près de la fenêtre au boulot, on fait un tour dehors sur l’heure du lunch, on organise des activités en plein air régulièrement, etc. 

2) Une alimentation optimale. Une alimentation variée constituée de produits bruts non transformés contribue à combattre les symptômes du blues automnal. On évite d’abord les sucres raffinés, qui entraînent une réduction de la production des hormones du bien-être. On opte plutôt pour des légumes — beaucoup de légumes, des fruits, des graines, des noix, des poissons sauvages, des œufs, des légumineuses et de bons gras (les huiles d’olive, d’avocat, de coco, de pépin de raisins, etc.). Un apport important en vitamine D, complexe B, oméga-3 et fer assure un taux de sérotonine optimal. Il est aussi primordial de rester bien hydraté. L’usage de suppléments peut être recommandé; parlez-en avec votre chiropraticien. 

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3) Une connexion nerveuse optimale. Le dérèglement hormonal à l’origine des symptômes du blues automnal peut être aggravé par un système nerveux dysfonctionnel. Le système nerveux contrôle l’ensemble des fonctions du corps, y compris l’équilibre hormonal. Il est aussi à l’origine de l’autoguérison. Les ajustements chiropratiques permettent au système nerveux de retrouver son intégrité et de fonctionner au meilleur de sa capacité. En bénéficiant de soins chiropratiques réguliers, on s’assure de fournir tous les outils essentiels à notre ordinateur interne pour qu’il puisse faire son travail de façon optimale. Grâce à son impact sur les systèmes nerveux et musculo-squelettique, la chiropratique peut aussi réduire les douleurs, favoriser le sommeil et rehausser le niveau d’énergie.

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4) Un mouvement optimal. De nombreuses études ont démontré l’efficacité de l’activité physique dans la prévention et le traitement de la dépression saisonnière. Une simple marche de trente minutes par jour durant dix jours est suffisante pour réduire les symptômes. L’exercice physique entraîne une libération d’hormones du bien-être et aide à réguler le taux de sucre dans le sang, ce qui a un impact bénéfique sur tout le système hormonal. La pratique d’activités extérieures est d’autant plus efficace puisqu’elle permet de réduire le taux de mélatonine. Le fait de bouger contribue aussi au maintien d’un poids santé, réduit les fringales, favorise le sommeil et augmente le niveau d’énergie. A-t-on vraiment besoin de plus de raisons de s’activer? 

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5) Une pensée optimale. Le stress est un facteur important dans le développement de symptômes dépressifs. Lorsqu’il est intense, chronique ou mal géré, le stress influence le système hormonal en réduisant la quantité d’hormones du bien-être. En entraînant une sécrétion d’adrénaline et de cortisol, le stress gruge l’énergie du corps et cause un déséquilibre. Il existe diverses techniques de gestion du stress, dont la méditation, le yoga, la respiration, etc. Il a aussi été prouvé qu’une thérapie cognitivo-comportementale peut contribuer à réduire les symptômes du trouble affectif saisonnier. Apprendre à reconnaître et modifier ses patrons de pensées négatives réduit le stress et entraîne un meilleur contrôle de soi.

6) Un environnement social optimal. Les liens affectifs et sociaux sont essentiels au bonheur de l’humain. Lorsqu’arrive l’automne, certains auront plus envie d’une couette chaude et d’une série Netflix que d’une soirée entre amis ou en famille. Il est important de continuer à tisser des liens sociaux, ils permettent d’évacuer la pression, de confier les tracas, d’avoir du plaisir, etc. 

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7) Un repos optimal. Les troubles du sommeil engendrés par le blues automnal peuvent être améliorés par de simples gestes quotidiens. Adopter un horaire fixe de sommeil (même le week-end), minimiser l’exposition aux écrans au moins une heure avant le dodo et épurer la chambre à coucher en enlevant la télévision, les meubles superflus, les piles de linge sur les bureaux, etc. Certaines tisanes et herbes peuvent favoriser le sommeil : valériane, camomille, lavande, etc. Consulter un professionnel de la santé pour connaître les produits de santé naturels qui pourraient aider. 

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Comme c’est le cas dans plusieurs troubles de la santé, la solution naturelle la plus efficace est l’adoption de style de vie sain. Lorsqu’ils sont optimaux, le mouvement, l’alimentation, le repos, la pensée, la connexion nerveuse et l’environnement offrent les outils nécessaires au corps pour fonctionner à son plein potentiel et ainsi se guérir plus facilement

Le trouble affectif saisonnier n’est pas à prendre à la légère. Même si la plupart du temps, il se dissipe à l’arrivée de la belle saison, il arrive malheureusement qu’il dégénère en dépression. Il peut même mener à des pensées suicidaires, des troubles sociaux et des abus de substances. Il est important de consulter un professionnel de la santé si les symptômes deviennent lourds et perturbent la qualité de vie.


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