Une enquête récente a révélé que plus de 90 % des Canadiens ont souffert d’une douleur musculo-squelettique au cours de la dernière année. Environ 20 % d’entre eux sont affectés par une douleur chronique. Il s’agit d’un véritable fléau de notre société. Mais il y a pire : le traitement médical proposé pour les soulager. On parle ici des opioïdes, ces petites pilules qui semblent si inoffensives, mais qui ont causé la mort de plus de 2800 Canadiens en 2016.
Peut-être en avez-vous déjà consommé vous-même sans être conscient qu’il s’agissait de ce type de médicament? Il s’agit de codéine, fentanyl, morphine, oxycodone, hydromorphone et héroïne thérapeutique, notamment commercialisés sous les noms de Duragesic, Dilaudid, Vicodin, Demerol, OxyContin et Percocet.
La crise des opioïdes
Une sévère crise sévit actuellement au Canada et les autorités médicales ont littéralement perdu le contrôle. Notre pays se classe parmi les plus grands consommateurs d’opioïdes au monde, des centaines de milliers de Canadiens ont développé un usage abusif de cette drogue.
Comment a-t-on pu en arriver là? Depuis plus de dix ans, le nombre de prescriptions a grimpé en flèche. Le problème, c’est que les opioïdes créent une dépendance extrêmement forte, et ce, très rapidement. Des études suggèrent qu’entre 15 et 25 % des patients qui consomment des opioïdes deviennent dépendant après seulement une prescription!
Plusieurs facteurs ont entraîné cette escalade, notamment l’accessibilité à cette classe de médicament. En effet, les opioïdes sont couverts par la plupart des assureurs et peuvent être prescrits par tous les médecins. « La demande pour les opioïdes provient de cette fausse idée que toute douleur, incluant les douleurs chroniques, peut être traitée par une pilule » 1, peut-on lire dans le rapport préliminaire (novembre 2017) de la Coalition pour la sécurité et l’efficacité dans la gestion de la douleur, groupe formé de divers professionnels de la santé, dont des chiropraticiens, physiothérapeutes, psychologues, ergothérapeutes, infirmières et orthopédistes.
Ajoutons à cela la disponibilité des opioïdes sur le marché noir et nous avons une combinaison gagnante.
Peu efficaces, mais risqués
Les études démontrant que les opioïdes entraînent peu ou pas de résultats dans le traitement de la douleur sont de plus en plus nombreuses. Ils n’offrent pas plus d’amélioration que d’autres traitement (comme les thérapies manuelles) dans le rétablissement de la fonction, le retour au travail et la qualité de vie. Même leur efficacité pour traiter la douleur sur douze semaines n’a pas été clairement établie.
La cerise sur le sundæ? Comparés à d’autres traitements disponibles, comme les soins chiropratiques, les opioïdes présentent des risques énormes et des effets secondaires nombreux :
- Mort (arrêt respiratoire)
- Dépendance et toxicomanie
- Surdose
- Dépression
- Constipation chronique
- Ostéoporose
- Nausée
- Maux de tête
- Dommages au foie
- Infertilité chez la femme, impuissance chez l’homme
- Aggravation de la douleur (paradoxal, n’est-ce pas?)
Une nouvelle approche pour une meilleure gestion de la douleur
On compte parmi les problèmes principaux pour lesquels les opioïdes sont prescrits les douleurs lombaires chroniques, les douleurs cervicales chroniques et les maux de tête chroniques. La chiropratique est reconnue depuis des décennies pour traiter ce type de problème. Les études sont nombreuses à démontrer que les soins chiropratiques sont non seulement efficaces, mais aussi sécuritaires dans le traitement des maux de dos, de cou et des céphalées (maux de tête). « Pratiquement tous les Canadiens (90 %) qui ont eu recours aux services d’un chiropraticien pour soulager leurs douleurs musculaires et articulaires ont jugé que cela les avait aidés… ».
« Les opioïdes traitent la douleur comme un symptôme et ne règlent pas la cause ou le trouble de santé sous-jacent ». De plus, les effets des opioïdes diminuent avec le temps, laissant le patient seul avec sa douleur et un problème encore plus difficile à traiter. 1
Les soins chiropratiques agissent directement sur la cause du problème. Ils restaurent la biomécanique articulaire certes, mais optimisent aussi le système nerveux, responsable des processus de douleur et de guérison. Une pierre, deux coups!
La douleur chronique n’est pas toujours une affaire de tissus endommagés. La douleur peut être présente sans dommages tissulaires et des dommages tissulaires peuvent exister sans douleur. La perception de la douleur est influencée par les aspects émotionnels, cognitifs, sensoriels et sociaux du patient. C’est pourquoi une approche globale est essentielle dans une optique de rétablissement optimal. La coopération entre différents professionnels de la santé comme les psychologues et les ergothérapeutes contribue grandement au succès de la thérapie.
Un problème de visibilité et d’accessibilité?
La Coalition pour la sécurité et l’efficacité dans la gestion de la douleur lance un cri d’alarme aux autorités : « L’absence d’alternatives connues et accessibles dans le système de la santé contribue à la surprescription d’opioïdes comme première ligne de traitement », écrit-elle dans son rapport.
En d’autres mots, soit on ignore la présence de ces autres thérapies, soit on ne peut y accéder faute de moyens, principalement financiers. En tant que société, il faudra réfléchir sur les mesures à prendre pour améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs chroniques. Offrir une plus grande accessibilité à des thérapies alternatives comme la chiropratique, la psychologie et l’ergothérapie en subventionnant des programmes spéciaux serait déjà un bon départ.
En sachant que le coût total estimé pour une seule prescription d’opioïdes (complications, effets secondaires, gestion de la dépendance, toxicomanie, etc.) est de 800 $ US, on se dit que cet argent est bien mal investi.
Malgré tout, il faudra se rappeler que, selon les experts, les opioïdes ont parfois leur place dans certains plans de traitement (douleurs cancéreuses, douleurs post-chirurgicales, douleurs post-traumatiques, soins palliatifs, etc.).
D’ailleurs, le rapport de la Coalition mentionne clairement que les autres thérapies, comme la chiropratique, ne sont qu’une partie de la solution. Elles pourront limiter le nombre de nouvelles expositions aux opioïdes, mais il faudra aider les patients déjà atteints de dépendance par d’autres moyens.
Alors avant de consommer des opioïdes (ou un autre médicament) pour soulager une douleur chronique, pourquoi ne pas d’abord tenter une approche en chiropratique?
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1. https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2017/11/CSEPM-Interim-Report_FINAL.pdf
2. https://www.chiropractic.ca/fr/centre-des-medias/sasseoir-et-dormir-alimentent-la-crise-de-la-douleur-au-canada/
3. https://spinalresearch.com.au/studies-find-opiods-often-ineffective-back-pain/
4. http://www.jydionne.com/souffrez-vous-de-douleurs-chroniques/