Viewing entries tagged
douleurs au dos

Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Grossesse et chiropratique : 6 bénéfices pour la future maman

Les changements physiologiques et physiques que vivent les femmes enceintes les rendent particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs au dos et au bassin, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc. En plus de traiter efficacement et de façon sécuritaire les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs liés à la grossesse, les ajustements chiropratiques facilitent l’accouchement et favorisent une récupération post-partum plus rapide.   

La grossesse est un moment si excitant pour la future maman! Au fur et à mesure que le bébé se développe, la femme enceinte vit de grands changements physiques et physiologiques. Les articulations du corps, dont celles de la colonne vertébrale et du bassin, sont particulièrement susceptibles de souffrir de ces changements.
Le chiropraticien représente une valeur ajoutée au sein de l’équipe périnatale. Les soins chiropratiques durant la grossesse sont sécuritaires et efficaces pour traiter les symptômes neuro-musculo-squelettiques communs qui affectent les femmes enceintes en plus d’offrir de nombreux autres avantages.   

Voici 6 bénéfices des soins chiropratiques durant la grossesse.  

1. Les ajustements chiropratiques aident à garder la colonne vertébrale alignée.

La grossesse augmente significativement le poids du corps de la femme, et ce, en très peu de temps. Ces changements ont un impact important sur la colonne vertébrale, qui dévie souvent de son axe.

Le déplacement vers l’avant du centre de gravité de la mère accentue la lordose lombaire (creux du bas du dos) et entraîne une hausse de la charge sur les articulations.

Les soins chiropratiques contribuent au fonctionnement optimal du corps en maintenant la colonne vertébrale droite, en permettant une mobilité saine des articulations et en soutenant les différents tendons, muscles et ligaments.

Les structures vertébrales sont ainsi mieux préparées à la prise de poids rapide et au déplacement vers l’avant du centre de gravité.

2. Les chiropraticiens peuvent réduire les besoins en médication antidouleur.

La femme enceinte devrait éviter autant que possible de consommer des médicaments. En traitant ses problèmes neuro-musculo-squelettiques et en diminuant ses douleurs, le chiropraticien l’aide à poursuivre cet objectif. Le chiropraticien est aussi formé pour offrir des conseils sur les solutions naturelles à de nombreux problèmes légers pouvant affecter les femmes enceintes.

 

1-MonChiro-grossesse-chiropratique.jpg

3. Les chiropraticiens peuvent appuyer le renforcement et la réparation des articulations.

La grossesse représente un défi de taille pour les articulations de la future mère. Le poids du contenu utérin entraîne une augmentation physique du stress sur les articulations. Autour du troisième trimestre, les changements hormonaux favorisent la relaxation des ligaments en prévision de l’accouchement, réduisant ainsi la stabilité articulaire.

Les soins chiropratiques sont une façon efficace de diminuer les impacts d’un ventre proéminent et des changements hormonaux sur les différentes articulations : bassin, hanches, genoux, chevilles…

Visant le corps dans son ensemble, les soins chiropratiques contribuent à son renforcement et son endurance, tout en encourageant la guérison des régions surchargées ou blessées.

2-MonChiro-grossesse-chiropratique.jpg

4. Les soins chiropratiques optimisent l’alignement des os du bassin.

Selon l’American Pregnancy Association, lorsque les os pelviens sont désalignés, l’espace pour le développement du bébé peut être réduit. Cette restriction se nomme « contrainte intra-utérine ».

La croissance du bébé, qui nécessite chaque jour plus d’espace, invite le sacrum de la mère à se positionner vers l’arrière. Si le sacrum n’est pas en mesure de reculer parce qu’il est mal positionné, les risques de contrainte intra-utérine sont augmentés.

Lorsque le sacrum se déplace vers l’arrière pour libérer de l’espace, cela peut provoquer plus de stress sur l’articulation sacro-iliaque, particulièrement lorsque sa position n’est pas idéale. Ce phénomène se traduit souvent par des douleurs lombaires et des sciatalgies.

Les ajustements chiropratiques facilitent cette transition et assurent un mouvement et un positionnement optimal du sacrum, réduisant les risques de douleurs, favorisant un développement maximal du bébé et facilitant un accouchement vaginal naturel plus fluide.

Au moment de l’accouchement, le bassin s’ouvre comme un livre pour laisser passer le bébé dans le canal vaginal. Lorsque les articulations sacro-iliaques sont désalignées ou restreintes dans leur mouvement naturel, l’ouverture du bassin est plus difficile, ce qui peut ralentir le travail. L’alignement optimal des os pelviens atténue donc les risques d’intervention médicale (forceps, ventouse, césarienne, etc.) au moment de la naissance en facilitant le passage du bébé.

Les conseils du chiropraticien sur le positionnement du corps durant le travail peuvent aussi aider la future maman à améliorer son confort et optimiser le passage du bébé.

Des chercheurs (3) ont noté une réduction de l’incidence de l’accouchement par les reins (back labour), qui se décrit par des contractions de plus en plus intenses ressenties dans le bas de dos, chez les femmes ayant reçu des soins chiropratiques pendant la grossesse.

Une étude (3) rapporte une réduction de 25 % du temps de travail chez les femmes qui accouchent de leur premier enfant. Ce chiffre grimpe à 31 % lors des accouchements subséquents.

Selon une autre étude (2), les femmes qui ont reçu un ajustement avant le travail ont rapporté moins de douleurs au dos durant l’accouchement.

3-MonChiro-grossesse-chiropratique.jpg

5.    Les soins chiropratiques agissent directement sur le plancher pelvien.

Le plancher pelvien est un ensemble de muscles qui composent la base du bassin. Il retient, un peu comme un hamac, les organes à l’intérieur du bassin. Il a aussi pour fonctions de stabiliser les articulations du bassin et d’assurer la fermeture des sphincters urinaire et anal (empêche les pertes urinaires et les incontinences fécales).

Lors de la grossesse, le plancher pelvien devient encore plus important puisqu’il supporte l’utérus qui s’alourdit chaque jour et contribue à la stabilisation du bassin, dont les ligaments s’assouplissent.

À l’accouchement, la future maman doit être en mesure de contracter et relâcher les muscles du plancher pelvien afin de permettre au bébé de descendre tout en douceur dans le canal vaginal. Lorsque la femme qui accouche n’est pas en mesure d’accomplir cette tâche adéquatement, elle s’épuise plus rapidement, le travail est plus lent et les risques d’intervention médicale pour assister la naissance augmentent.

Selon une étude de 2016 (1), les ajustements chiropratiques semblent améliorer le relâchement des muscles du plancher pelvien au repos chez la femme enceinte, ce qui permettrait à la femme d’avoir un meilleur contrôle sur son plancher pelvien durant l’accouchement, facilitant ainsi la naissance par voie naturelle.  

6. Les soins chiropratiques augmentent la capacité du corps à récupérer après l’accouchement.

Plus le corps de la femme sera sain et fort avant et pendant la grossesse, plus il pourra se remettre facilement après la naissance du bébé. Les soins chiropratiques aideront la femme enceinte à demeurer active en favorisant une bonne posture, en diminuant ses douleurs et en augmentant sa mobilité, particulièrement vers la fin du troisième trimestre.

Après l’accouchement, il sera d’autant plus aisé de reprendre l’entraînement si la colonne vertébrale et les autres articulations fonctionnent déjà de façon optimale.

De plus, un meilleur contrôle des muscles du plancher pelvien peut faciliter le rétablissement du plancher pelvien et pourrait réduire les risques d’incontinence urinaire et de descente d’organe.  

Les soins chiropratiques peuvent donc réduire les douleurs et désagréments de la future mère, lui permettant de relaxer et de profiter pleinement des aspects positifs de sa grossesse.

Les femmes enceintes suivies en chiropratique peuvent s’attendre à un corps plus fort et endurant, à de plus grandes chances d’un accouchement naturel en douceur et à une récupération plus facile après l’arrivée de bébé.

4-MonChiro-grossesse-chiropratique.jpg


VOUS AIMERIEZ SAVOIR si la CHIROPRATIQUE PEUT VOUS AIDER?

 

PROFITEZ D'UNE

CONSULTATION SANS FRAIS

(EN SAVOIR PLUS)

OU

PRENEZ RENDEZ-VOUS DÈS MAINTENANT

418 658-8838


Références
1.    HAAVIK, H., et coll.. « Effect of Spinal Manipulation on Pelvic Floor Functional Changes in Pregnant and Nonpregnant Women: A Preliminary Study », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 2016, vol. 39, no 5, p. 339-347.
2.    DIAKOW, P.R., et coll. « Back pain during pregnancy and labor » Journal of Manipulative Physiological Therapeutics, février 1991, vol. 14, no 2, p. 116-118.
3.    HUTTON, E., et coll. « Sterile water injection for labour pain: a systematic review and meta‐analysis of randomised controlled trials » BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology, 2009, vol. 116, no 9, p. 1158-1166.
4.    BORGGREN, C.L. « Pregnancy and chiropractic: a narrative review of the literature », Journal of Chiropractic Medicine, 2007, vol. 6, no 2, p. 70-74.
5.    FALLON, J.M. Textbook on chiropractic & pregnancy, International Chiropractors Association, 1994.

 

La chiropratique peut-elle faire de vous un meilleur amant?

La chiropratique peut-elle faire de vous un meilleur amant?

Vos douleurs au dos ou au cou nuisent à vos relations sexuelles? Vous n’êtes pas seul dans cette situation. Les patients sont parfois gênés de parler de ce genre de problème avec leur chiropraticien, mais il n’est pas rare que les douleurs vertébrales impactent sur la qualité et la fréquence des relations sexuelles. 

Jusqu’à 84 % des hommes souffrant de lombalgie (douleur au bas du dos) rapportent une diminution de la fréquence de leurs relations sexuelles et affirment que le coït aggrave leur douleur. 

L’activité sexuelle est un indicateur reconnu de la qualité de vie. Alors, ne laissez pas votre mal de dos gâcher vos moments intimes. 

MonChiro-douleurs-dos-vie-sexuelle.png

Jetez un œil à nos meilleures astuces pour une vie sexuelle épanouie et sans douleur!

1. Consultez en chiropratique. Avant toute chose, il est primordial de connaître et traiter la cause de vos douleurs. Souffrez-vous d’une dysfonction articulaire, d’une hernie discale ou d’une entorse musculaire? 

L’ajustement chiropratique (manipulation vertébrale) :

• Corrige les subluxations (dysfonctions articulaires) à l’origine de la plupart des problèmes de dos
• Restaure la biomécanique normale de la colonne vertébrale
• Améliore les amplitudes de mouvement du dos, du cou, du bassin et des hanches
• Optimise les fonctions nerveuses de la moelle épinière et du cerveau — ce qui facilite la communication entre vos organes sexuels et votre cerveau
• Détend les muscles
• Augmente la flexibilité
• Peut améliorer la fonction respiratoire (mouvements des côtes, tensions dans les muscles respiratoires, etc.)  

Aussi, une étude présentée à l’International Research and Philosophy Symposium tenu au Sherman College of Straight Chiropractic en 2016 a démontré que l’ajustement vertébral améliorait les différentes fonctions cérébrales, particulièrement celles liées aux ondes alpha, ondes associées à la détente, la relaxation, la santé et la guérison.  

Il peut arriver qu’une relation sexuelle soit la cause de l’apparition d’une douleur, mais aussi de son aggravation ou de sa réactivation. Régler la cause du problème réduit les risques de récidives. Vous vous sentirez moins fragilisé et pourrez profiter pleinement du moment sans craindre de vous blesser à nouveau. 

2. Attendez le bon moment. Sans vouloir être rabat-joie, nous vous conseillons d’attendre que la phase aiguë (environ 72 heures) de votre problème soit terminée avant de reprendre votre vie sexuelle. Par la suite, allez-y progressivement et surtout respectez vos limites et écoutez votre corps.

MonChiro-vie-sexuelle-moment.png

3. Choisissez les bonnes positions. Règle générale, la position sur le ventre est à proscrire pour tous les types de problèmes vertébraux (cou et bas de dos). La position sur le dos est généralement la plus confortable pour les personnes souffrant de douleurs vertébrales. 

Quelques études ont été menées sur le sujet au cours des dernières années, dont deux par Stuart McGill, à l’Université de Waterloo, en Ontario. À la lumière des résultats, les chercheurs ont recommandé des postures à adopter en fonction du type de douleurs lombaires. Voici les résultats.

Les positions à éviter chez les hommes 

• Intolérants à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté) et le missionnaire sur les avant-bras
• Intolérants à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : le missionnaire sur les mains et la levrette (partenaire du dessous sur les avant-bras). 
• Intolérants au mouvement : la levrette (partenaire du dessous sur les mains). 

Les positions à éviter chez les femmes

• Intolérantes à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : le missionnaire (le partenaire du dessus sur les avant-bras et la partenaire du dessous a les hanches et genoux fléchis) et la levrette sur les avant-bras.
• Intolérantes à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : la levrette sur les mains et la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté). 

4. Optez pour le confort. N’hésitez pas à utiliser des accessoires (oreiller, coussin, couvertures, etc.) pour améliorer votre confort. Ne restez pas trop longtemps dans la même position, particulièrement si vous ressentez un inconfort.   

5. Mettez toutes les chances de votre côté. Détendez la musculature avant la relation en prenant une douche chaude, en exécutant quelques étirements ou en recevant un massage. Après la relation, vous pouvez appliquer de la glace si vous en ressentez le besoin. Évitez de prendre des antidouleurs avant la séance, vous ne serez pas en mesure de bien écouter votre corps et pourriez aggraver votre problème. 

MonChiro-activite-sexuelle-detente-musculature.png

6. Discutez avec votre partenaire. Le sujet n’a pas à être tabou. Votre partenaire doit connaître et comprendre la nature de votre problème pour mieux vous aider et vous soutenir. Aussi, vous ressentirez moins de pression.

7. Discutez-en avec votre chiropraticien. Votre docteur en chiropratique vous prodiguera des conseils plus personnalisés. Il connaît votre colonne vertébrale et pourra vous guider tout au long de votre rétablissement.



VOUS AIMERIEZ SAVOIR si la CHIROPRATIQUE PEUT VOUS AIDER?

 

PROFITEZ D'UNE

CONSULTATION SANS FRAIS

(EN SAVOIR PLUS)

OU

PRENEZ RENDEZ-VOUS DÈS MAINTENANT

418 658-8838


 

Références

Sidorkewicz, Natalie, et Stuart M. McGill, « Male Spine Motion During Coitus: Implications for the Low Back Pain Patient », Spine 39.20, 2014, p. 1633–1639. 
Maigne et coll., « Assessment of sexual activity in patients with back pain compared with patients with neck pain », Clinical Orthopaedics and Related Research, avril 2001, p. 82-87.
McGill et coll., « Documenting female spine motion during coitus with a commentary on the implications for the low back pain patient », European Spine Journal, mars 2015, p. 513-520. 
http://www.chiropraxie.com/wp-content/uploads/2017/07/AFC-Newsletter-Patients-juillet-2017.pdf, consulté le 15 janvier 2018.
https://www.naturalnewsblogs.com/neuroplasticity-improving-brain-function-with-chiropractic-care/, consulté le 15 janvier 2018.